lundi 30 juin 2008

Gauche médiatique et Gauche réelle?

Besancenot / Royal? ou Royal / Besancenot? Tel est le tête-à-tête réducteur qui, selon les médias dominants, résumerait la Gauche .

"Un seul scénario?" écrit Pierre Laurent dans l'édito de l'Huma de ce lundi. " Ainsi va le récit médiatique d'une gauche dans l'impasse" ajoute-t-il pour tempérer une interrogation qui ressemble à un aveu.

En ré-écoutant l'interview de Marie-George Buffet sur France Inter, qui s'est terminée par une phrase un peu curieuse" ....Vous savez, Marx, ce n'est qu'un philosophe..." je me disais la chose suivante, qui me semble bien résumer la situation " Nous ne parlons pas assez fort et notre discours n'est pas toujours clair"

Telle n'est pas, à mon sens,
la démarche de Besancenot et de feu la LCR qui construisent un nouveau parti, sur des bases assez cohérentes, remplissant le vide politique que nous leur avons, hélas, laissé.
Seules ombres au tableau, le projet politique, et la dynamique populaire qui, pour l'instant, leur font défaut.


Certes, il est possible de pester une fois de plus contre la classe médiatique qui, c'est vrai, ne nous est pas très favorable. Mais
n'y a-t-il que cela à faire? Notre projet est rempli de points d'interrogation ( lire les textes des ateliers et des conférences nationales) . Il est plus que temps de passer à la vitesse supérieure.....sinon nous finirons, comme les Radicaux, dans les oubliettes de l'Histoire du 21ème siècle...

Pour terminer ce message sur une note optimiste, je conseille vivement la lecture dans l'Huma,
de l'interview du philosophe Domenico Losurdo sur le libéralisme... Bonne lecture!

DL


dimanche 29 juin 2008

34ème Congrès : les textes des ateliers

La situation politique s’accélère. Malgré le désaveu populaire, Nicolas Sarkozy fait tout pour poursuivre son entreprise de remodelage du pays.

Les mobilisations sociales se multiplient,nous sommes nous même dans l’action sur de multiples terrains. Mais à gauche, les réponses politiques sont loin d’être à la hauteur. Nous avons l’ambition dans ces conditions que la réussite de notre congrès, convoqué pour décembre 2008, constitue un évènement d’importance, une contribution innovante, utile à toutes les forces sociales et politiques de la gauche.

Les ateliers du Conseil national qui s’étaient mis au travail durant la campagne électorale des élections municipales, sur mandat de notre Assemblée nationale extraordinaire, ont rendu publics leurs premiers textes de travail. Ce ne sont pas des pré-textes de Congrès, le temps de les élaborer viendra après l’été. Il s’agit d’éléments de réflexion destinés à nourrir le débat collectif des communistes entre eux et avec nos concitoyens.

Ces textes mettent en exergue les questions qui nous sont posées, suggèrent le débat sur des éléments de réponses, pointent les faiblesses qu’il nous faut combler. Ils se veulent d’abord des outils collectifs à la disposition d’une confrontation d’idées constructive. Il ne s’agit donc pas de se positionner par rapport à ces textes mais de s’en servir pour intensifier le débat.

Les trois questions majeures qui traversent ces textes ont donné lieu à trois rencontres nationales le 31 mai à Paris sur notre analyse de l’état du monde et des alternatives possibles à la mondialisation capitaliste ; le 7 juin à Marseille sur l’élaboration d’un nouveau projet politique de changement pour notre pays ; le 14 juin à Tours sur les transformations du PCF que nous voulons conduire.

Les documents de travail qui suivent portent sur les huit thèmes de travail qui avaient été arrêtés après notre Assemblée nationale extraordinaire de décembre .

- Atelier n°2 : Quelle analyse du monde d’aujourd’hui ?

- Atelier n°3 : Quel nouveau mode de développement ?

- Atelier n°4 : Bases sociales pour changer la société : pour qui , avec qui ?

- Atelier n°5 : Quel communisme ?

- Atelier n°6 : Quelle conception du projet ?

- Atelier n°7 : Quelle conception du rassemblement ?

- Atelier n°8 : Quelles transformations du PCF ?

Sur ce sujet, on pourra lire ou relire un premier texte de Marc Delgrange et l'intervention de André Gerin...


samedi 28 juin 2008

Débats de Congrès...


Intervention de André GERIN
Conseil national du Parti Communiste Français
Mercredi 25 juin 2008
L'ordre du jour du congrès est décevant, en décalage complet avec l'attente des communistes. Je pense que nous avons besoin d'un congrès fondateur comme un élément qui fasse partie de la base commune. Les communistes veulent un PCF populaire et moderne. Les militants de terrains ont obtenu 10 % lors des dernières élections. Ils ont massivement fait la preuve de leur attachement à leur parti, la preuve que celui-ci a un champ réel pour exister. Un véritable fossé existe et ne peut, dans ces conditions, que s'amplifier avec les communistes. Est-il inimaginable de consulter les communistes sur les grandes options fondatrices du PCF au XXIème siècle ? Un PCF fondé une seconde fois, avec un marxisme, un communisme au service du peuple de France. Il faut opérer une véritable révolution copernicienne et placer au centre de nos pratiques politiques la question de l’individu. Nous devons retrouver toute notre originalité historique, nous appuyer sur elle pour réfuter qu'on nous colle l'étiquette de « pro soviétique ». Nous sommes capables de faire preuve d'une grande ingéniosité pour concilier internationalisme et Nation. De ce point de vue, nous aurions tout à gagner à renouer des liens réguliers et féconds avec l'ensemble des partis communistes du monde. Nous n'y perdrions pas notre âme, bien au contraire. Faisons vivre nos traditions, notre culture. Le PCF a appris à jouer à la fois la rupture et la continuité, à être à la fois parti de luttes de classe et défenseur de la République, de la liberté. Parti laïque, parti révolutionnaire, parti ouvrier capable de défendre la petite propriété et favorable à la modernisation industrielle. Nos fondations plongent au plus profond de la société française. Le PCF incarne, avec ses lumières et ses ombres, une certaine idée de la France, une passion de la révolution, de la justice sociale, de l’égalité. Notre communisme est un phénomène politique et idéologique profond. Il émane d'un processus historique marqué par le choix fondateur du congrès de Tours, en 1920 dans un contexte de sacralisation de la Révolution d’octobre. C’est cela notre culture communiste. Une culture qui résiste et garde une puissante attractivité. Il est nécessaire de faire un second congrès fondateur pour sortir de l'ornière, du marasme, du marigot idéologique. Un second congrès de Tours. Pour revisiter, actualiser, moderniser, compléter, élargir les questions fondamentales : continuité et rupture, anticapitalisme, anti-impérialisme, mais aussi anti-fascisme, antiracisme, anti-réformisme. Des communistes qui veulent construire des ruptures radicales ne seraient-ils pas capables d’avoir une vision raisonnée et graduée de l'histoire ? Refuserions-nous de prendre nos responsabilités car le pouvoir serait pervers et sale ? N'aurions-nous qu'une vision simpliste d’un communisme moral et culturel, sans efficacité politique et idéologique ? Ne serions-nous capables que de nous apitoyer sur les misères du monde ? C'est une réponse à la crise historique du combat révolutionnaire qu'il nous faut apporter en plaçant ce congrès dans ce tournant historique. Vouloir un communisme du XXIème siècle, comme perspective historique, c'est vouloir devenir un PCF majeur, une force politique capable, avec d’autres, d’être un parti de gouvernement et un parti de changement de société. Il s'agit de construire un communisme moderne dans un pays capitaliste développé, dirigé par Nicolas Sarkozy, la droite, le grand capital, un communisme débarrassé d’une idéologie totalisante qui peut reprendre vigueur et vivacité. Brandir comme un épouvantail à moineaux les 21 conditions d'adhésion à la IIIème internationale, en 1920, n'a aucun sens aujourd'hui. Consulter les communistes par référendum sur les grandes options fondatrices du PCF au XXIème, c’est redonner au communisme politique et idéologique son aura dans le combat, répondre aux défis de civilisation : appropriation sociale, statut de salarié, missions régaliennes de l’Etat, nouvelle république sociale autogestionnaire, fonction publique, valeurs humanistes universelles, sens de la lutte, nation et internationalisme. Non le XXIème siècle ne sera pas américain. Avec la Chine, l’Inde et l’Amérique du Sud, nous assistons à la crise de crédibilité du capitalisme occidental. Remettre au cœur du débat de ce congrès, nos fondamentaux, nos principes, notre identité. Redonner toute sa portée politique au communisme pour répondre aux défis planétaires, en prenant appui sur les forces communistes, progressistes, révolutionnaires dans le monde. Partir de ce que font et pensent les gens aux tréfonds de la crise, pour aller au bout, jusqu'au communisme. La nouvelle fondation du Parti communiste français, c’est cela qui est à l’ordre du jour.

André Gerin
Député Maire PCF de Vénissieux


vendredi 27 juin 2008

Copinage... Faut Pas Payer!...... à Seclin....


Je vous signale la représentation de Faut Pas Payer! par le Théâtre du Jeudi . Ce spectacle de théâtre , dont un des personnages principaux est un communiste italien des années 70, est susceptible d'intéresser tous ceux qui aiment les comédies sociales, les farces politiques, le théâtre, et Dario Fo....

En outre, dans ce spectacle, j'ai la lourde responsabilité de la régie son , et donc de "pousser les boutons", si possible au bon moment, sinon la farce du plateau tourne au drame, voire à la tragédie, dans les coulisses...

Une dernière représentation avant les vacances aura lieu:

Mercredi 2 juillet, à 20h 30, à la salle des fêtes de SECLIN

On pourra lire ci-dessous quelques compléments d'information sur ce spectacle ...

Pour voir Faut pas Payer!, faudra quand même payer 4 ou 2 euros!

Faut pas Payer!

Antonia et son mari Giovanni font d’ordinaire leurs maigres emplettes à la vente organisée par les militants. Mais un jour cette vente est interdite par la police. Folles de rage, les femmes décident de prendre d’assaut un supermarché et d’y « payer le prix qu’elles ont décidé ! ». Emportées par leur colère, elles repartent sans payer. Dès lors c’est un délire où se mêlent moustache, femmes toutes enceintes, maris dupés, têtes de lapin, cercueil...et le Pape !

A travers un imbroglio insensé de personnages et de situations, Dario Fo nous convie à une réflexion sociale et politique qui, depuis la création de la pièce il y a plus de 30 ans, reste d’une insupportable actualité. L’âpreté des réalités sociales, politiques économiques et syndicales y apparaît d’autant plus forte que la farce est délirante et maîtrisée. Une mécanique du rire redoutable au service du combat ouvrier ! Le Théâtre du Jeudi vous invite à la résistance dans de grands éclats de rire !

Dario Fo, prix Nobel en 1997

Acteur précis et généreux, improvisateur intarissable, Dario Fo est aussi scénographe, et dans ses réalisations théâtrales, la prise en compte des problèmes politiques et économiques de l’heure ne l’empêche pas de déployer une fantaisie d’esprit surréaliste.

Dario Fo est né le 24 mars 1926.

Ses débuts sur scène datent de 1952 à Milan. En 1954, il épouse l’actrice Franca Rame et fonde avec elle une compagnie.

Parmi leurs créations, on retrouve Mort accidentelle d’un anarchiste (1970) et Faut pas payer ! (1974). La renommée de Dario Fo acquiert une dimension mondiale en 1969 avec Mistero Buffo, spectacle solo dont il est l’auteur et l’acteur.

Anticonformisme, civisme, engagement politique et social entraînent DarioFo et France Rame dans d’innombrables procès contre l’Etat, la police, la censure, la télévision voire le Vatican.

À partir de la fin des années soixante-dix, on publie ses textes traduits dans plus de trente langues. Il est invité dans le monde entier.

En 1997, Dario Fo obtient le prix Nobel de littérature, pour avoir, "dans la tradition des bateleurs médiévaux, fustigé les pouvoirs et restauré la dignité des humiliés". C’est la première fois qu’un homme de théâtre acteur-auteur-metteur en scène reçoit une telle distinction.

DL

jeudi 26 juin 2008

Nouvelles de Bossuet et inquiétudes pour le Centre social des Genêts


J'ai rencontré, ce matin, le directeur de l'école Bossuet située dans le quartier populaire du Pont de Bois. Rappelons que ce quartier va subir, dans le premier et le second degré, pas moins d'une dizaine de suppressions de postes d'enseignants à la prochaine rentrée.( Pour plus de détails, lire les anciens messages: Quoi de neuf à l'école Bossuet? et Coup de Gueule)

Mais revenons à Bossuet, et aux nouvelles concernant la possible suppression d'une classe.
D'une part, les parents restent mobilisés et l'entrevue avec l'Inspection académique aura lieu vers le 10 juillet.

D'autre part, on en sait un peu plus sur le nombre total d'élèves attendus en septembre ( 150 élèves prévus) qui est en légère augmentation par rapport à cette année, et cette bonne nouvelle devrait être un argument supplémentaire pour le maintien de la classe menacée. Dans le cas contraire, le directeur a prévu des effectifs qui oscilleraient autour de 25 élèves par classe, avec un CE2/CM1 à 28 élèves. Une classe mixte avec un tel effectif, on comprend le mécontentement des parents et des enseignants!

La presse locale se fait l'écho de la fermeture du Centre social des Genêts que nous fréquentons régulièrement pour diverses réunions dont celle de notre Parti.
Les restrictions budgétaires de la CAF seraient à l'origine de ce mauvais coup qui priverait le quartier de la
Résidence d'un Centre social pourtant bien utile...

Si cette très mauvaise nouvelle se confirme, les habitants du quartier pourront compter sur nos initiatives et notre soutien pour défendre le Centre social des Genêts....



DL

mercredi 25 juin 2008

Massacre de notre Sécu....

L’assurance maladie prépare un plan de réduction des dépenses de 3 milliards pour ramener d’ici 2011 le financement de la sécurité sociale à l’équilibre.
Parmi les mesures proposées, celle de rembourser à 35% les médicaments actuellement pris en charge à 100% pour les personnes en affection de longue durée (ALD).

Ce plan effarant est une véritable insulte aux fondements de l’assurance maladie dont l’objectif, faut-il encore le rappeler, est de garantir à chacun l’égal accès aux soins. Avec ce genre de logique comptable, pourquoi dès lors s’arrêter en si bon chemin ? Autant en finir des maintenant avec tous les remboursements ! Pour le coup l’équilibre serait ainsi atteint.

Cette politique d’acharnement sur les assurés coupables d’être malade et qui vient après l’instauration des sinistres franchises médicales, n’a que trop duré. Pourtant il existe des mesures alternatives à la mise en cause de l’offre publique de soins. Il en est même une qui a été proposée par la Cour des comptes, celle de taxer les opérations financières au même niveau que les salaires, ce qui permettrait de combler largement les déficits de la sécurité sociale.

Parti communiste français

mardi 24 juin 2008

Appel du CSP 59


54 SANS PAPIERS REVOLTES DU CRA DE VINCENNES SONT DETENUS AU CRA DE LESQUIN :


TOUS AU TGI DE LILLE LE MERCREDI 25 JUIN A 10H

Rappelez vous la construction du nouveau CRA de Lesquin avait été présentée comme un acte « humaniste pour un accueil décent des sans papiers » (hommes, femmes, enfants, nourrissons). L'ancien CRA était défini comme « désuet, inconfort, inadapté, indigne ». Et pourtant le voilà à ouvert « ouvert » pour accueillir 54 des 208 sans papiers qui ont failli brûler dans l'incendie du CRA de Vincennes. Les sans papiers passent au TGI ce mercredi 25 juin 08 à 10h. Le CSP59 appelle à se mobiliser le plus massivement possible.

lundi 23 juin 2008

Incendie au centre de rétention de Vincennes

Après le terrible incendie du centre de rétention de Vincennes, l’UMP par la voix de Frédéric Lefebvre s’en prend à RESF, qu’il menace des tribunaux pour "provocations". Selon le porte-parole, ce sont les manifestations de soutien qui serait à l’origine de l’incendie. Quel délire !

L’aveuglement sécuritaire de cette droite leur fait décidément perdre la raison. L’incendie regrettable du CRA n’est que le symptôme d’une désastreuse politique du chiffre ou l’essentiel est toujours plus de s’acharner sur les sans-papiers coûte que coûte, l’humanitaire devenant quantité négligeable. Ce drame résonne comme l’ultime signal d’alarme d’une politique d’immigration devenue inhumaine et dangereuse. Il doit y être mis fin.

Le PCF s’associe à la manifestation de mardi appelée par le MRAP pour dénoncer les centres de rétention.

Parti communiste français

L'Huma d'aujourd'hui traite aussi de ce sujet et publie également le communiqué de RESF en réponse à la provocation de l'UMP . Je retiens la terrible interrogation des militants de RESF: "le coup de l'incendie du Reichstag?"

En outre, Dominique, notre hispaniste préférée, me signale l'existence de témoignages édifiants de migrants sur le site du quotidien espagnol El Païs , les frontières de la Honte. A découvrir par un clic sur le lien....

DL



Débats de congrès


Il y a environ un mois, autour d’un stand que je tenais, au nom du « Collectif Villeneuvois pour une alternative Antilibérale à Gauche » dans le cadre d’une initiative de commémoration de Mai 68, j’ai eu l’occasion de discuter avec une militante des UEC qui passait. Dans leur grande majorité, les étudiants communistes – ils ont raison – sont plus passionnés par l’action revendicative (en ce moment contre la loi Pecresse mais aussi contre d’autres mesure régressives du gouvernement) que par les débats stratégiques du Parti. A l’évidence, - elle le disait elle-même - sa réflexion sur le sujet venait surtout de ce qu’elle entendait dans sa cellule. Elle était curieuse de la démarche de notre collectif. Au moment de s’éloigner elle conclut, dans un esprit manifestement absolument pas polémique, par « en tous cas, moi, je ne peux pas être d’accord avec les liquidateurs ».

Cet échange m’a beaucoup marqué. J’avais devant moi une militante tout à fait ouverte, mais qui m’avait ainsi révélée comment, dans certaines (beaucoup ?) cellules (particulièrement dans le Nord ?), on caractérisait les réflexions stratégiques du Parti : une offensive de liquidateurs. Ce comportement n’est pas nouveau mais je le croyais passé. Cette présentation binaire de l’ange et de la bête justifie, bien sûr, tous les « états de siège intellectuels », toutes les mobilisations générales, et donc toutes les fermetures.

Bien sûr, on pourrait répondre qu’il n’y aura jamais de pire liquidateurs que ceux qui, en combinant fermeture dans les débats et compromission dans les comportements, ont fait passer notre Parti, en une génération qui se trouve être la mienne, de plus de 20% à moins de 2%. Mais je n’ai pas eu cette envie de réplique, trop symétrique, trop facile car, a mon tour, si j’avais dit ça, j’aurais injustement sali nombre de militants que j’admire. Après m’être contenté d’un souriant et sincère « moi non plus je ne suis pas pour liquider le Parti », j’ai laissé s’éloigner ma non moins souriante et sincère interlocutrice.

Ce qui m’est venu un peu après, en faisant sans doute un inconscient lien avec Mai 68, qui était le prétexte du moment, c’est un passage du cultissimme (comme on dit maintenant) documentaire de Chris Marker « Le fond de l’air est rouge ». J’ai revisionné le DVD, et retrouvé de passage montrant, au début des années 70, une lutte, des échanges sectaires entre apparatchiks syndicaux, et conclu par une voix off assez lasse :

« Ainsi, nous en étions là : une action n’était jamais jugée selon l’écho qu’elle rencontrait parmi les travailleurs, mais selon l’étiquette de celui qui l’a lancée. Si les gauchistes étaient à l’origine, c’était une « provocation », la CFDT : une « aventure », la CGT : une « capitulation ». Il y avait autant de répertoires de mots imbéciles (gaucho, réviso) pour noyer la complexité des conflits dans une espèce de système binaire où chacun ne se définissait plus par rapport à la lutte de classe, mais à la guerre des organisations, ce qui, du moment qu’on attribuait à une organisation le monopole de la représentation de la classe, ne faisait évidemment plus aucune différence. Comme s’il fallait attendre le moment où on se trouverait cote à cote sur les banquettes d’un stade bouclé par les militaires pour s’apercevoir qu’on avait quand même quelque chose à se dire. Comme si les frontières des organisations et des groupuscules séparaient des peuplades étrangères instinctivement hostiles. On jouait ainsi à opposer les Grandins aux Joint Français, les Lip aux Rateau. C’était moins évident à la base. »

Ainsi nous en sommes encore là ? Quelle tristesse.

Marc DELGRANGE

dimanche 22 juin 2008

Braderie de Flers....


vendredi 20 juin 2008

Stand de la Section à la Braderie de Flers



Nous vous attendons ce dimanche 22 juin au stand de la Section,

rue du Gal Leclercq près de l'auto-école......

jeudi 19 juin 2008

18 mois de rétention sans procès, sans justice......


Le Parlement européen a adopté mercredi le projet de "directive retour" sur l’expulsion des étrangers, qualifiée de "directive de la honte" par les associations.

Le Parlement européen a adopté mercredi le projet de directive sur l’expulsion des étrangers en situation irrégulière qui fixe à 18 mois la durée maximale de leur placement en rétention et prévoit à leur encontre une interdiction de séjour de cinq ans dans l’UE.

Cette "directive retour", qui a fait l’objet d’un accord de compromis entre les 27 et avec le Parlement européen, est fortement contestée à gauche et par des associations de défense des travailleurs immigrés qui l’ont qualifiée de "directive de la honte". Ce texte a même suscité des réactions dans les pays du Sud, avec notamment un appel solennel lancé par le président Bolivien Evo Morales.

Une majorité de parlementaires européens sont restés sourds à ces interpellations. La directive a été adoptée par 367 voix contre 206 et 109 abstentions.

Ce texte vise à imposer un socle juridique commun aux 27 Etats membres de l’UE.

Le placement en rétention d’un étranger en instance d’expulsion devra dans tous les cas être ordonné ou contrôlé par une autorité judiciaire.

La durée de cette rétention sera de six mois maximum et pourra être prolongée de douze mois, soit 18 au total (la norme allemande) si le retour est compliqué par un manque de coopération de l’intéressé ou de son pays d’origine.

Cette durée est actuellement inférieure à 18 mois dans seize pays dont la France (32 jours). Ces États pourront conserver leur législation et le ministre français de l’Immigration, Brice Hortefeux, a annoncé que la France ne modifierait pas la sienne.

L’Irlande, le Royaume-Uni et le Danemark, trois pays qui ne participent pas à l’espace Schengen, ne seront pas liés par le texte.

Huma du 18 juin

Sur ce même sujet, on pourra lire , en activant le lien, l'Appel d'Evo Morales, Président de la République de Bolivie. Un texte remarquable à ne pas manquer....

Cette directive permet également "d'expulser, seuls, des mineurs non-accompagnés vers des centres d’accueil dans des pays tiers "

Pour des informations plus détaillées sur cette directive honteuse : site de la Fidh

DL

mercredi 18 juin 2008

Philosophons sur la philosophie


Chaque année, le sujet de philosophie du bac général suscite l'intérêt des médias et, le jour de l'épreuve, les commentaires angoissés et réprobateurs se multiplient, du candidat lambda, à l'ancien ministre, Luc Ferry, qui fut prof de philo....

En résumé, la matière serait inutile souvent trop "rhétorique", causant l'angoisse des candidats et des parents. Elle serait également mal enseignée par des professeurs conservateurs et dépassés par la modernité. Mieux vaudrait enseigner la communication ou l'histoire de la philosophie, ce qui reviendrait à.... ne plus faire de philo!

Ces convergences sont d'autant plus inquiétantes que la philosophie, qui est souvent un régal pour les élèves, est, comme d'autres matières jugées peu "rentables" , dans la ligne de mire du pouvoir darkoziste.....

J'en veux pour preuve, les propos du ministre des Finances qui ont fait le tour de la planète
" c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’est guère d’idéologie dont nous n’ayons fait la théorie, et nous possédons probablement dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé, assez tergiversé, retroussons tout simplement nos manches ! "

Apprendre à penser par soi-même et ceci pour tous les élèves,
voilà un des objectifs de la philosophie au lycée, et c'est insupportable pour les puissants qui souhaitent maitriser le Monde, seuls, pour mieux le dominer.
C'est la figure même de Socrate capable de défier, par la Raison,
les tenants du pouvoir, que Mme Lagarde dénonce.
C'est aussi une pensée de classe qui prétend réserver le savoir, le raisonnement et la culture, à une élite, et à ses propres enfants.

Dominique Lecomte


lundi 16 juin 2008

La retraite de Jean-Paul


Jean-Paul, c'est un de mes copains. Son père était mineur et est mort jeune, silicosé, sans pouvoir bénéficier de la retraite. Mon copain, né en 1959, était un bon élève à l'école, et a réussi des études supérieures à l'Université.Il est fonctionnaire depuis 1983, après avoir fait son service militaire et après avoir obtenu ses examens et son concours sans jamais échouer. Il m'a demandé de calculer sa retraite dans le cas d'un départ à 60 ans.

J'ai donc utilisé le simulateur du ministère de la Fonction Publique et j'ai entré la date de naissance, la durée d'assurance ( 37 années, 36+1 pour le service militaire) et j'ai obtenu le résultat suivant:

Montant de la retraite: 56% du dernier salaire ( au lieu de 75%, avant la réforme Fillon )
Taux de la décote: près de 25%! ( 23,7 % exactement)

Mieux qu'un slogan, cet exemple nous montre l'effet dévastateur de la décote et l'importance d'être nombreux dans la rue demain, pour revendiquer une retraite solidaire, à 60 ans, pour tous les salariés.

Vous aussi, si vous êtes fonctionnaire, calculez votre retraite avec le simulateur !!

Dominique Lecomte

dimanche 15 juin 2008

Le 17 juin: tous et toutes dans l'action!!


La CGT et la CFDT se sont rencontrées afin de préciser les modalités de la mise en œuvre de la journée d’action du 17 juin décidée le jeudi 29 mai.

Les deux Confédérations Syndicales confirment leur engagement dans la préparation de cette journée. Elles se félicitent des décisions prises par d’autres organisations de rejoindre cet appel (FSU, Solidaires ...).

Cette journée d’action du 17 juin à trois objectifs :

- la défense d’une retraite solidaire. Le 17 juin fait suite à l’initiative du 22 mai 2008. Depuis, le gouvernement n’a apporté aucune nouvelle réponse.

- le respect du dialogue social et des partenaires sociaux. En décidant unilatéralement de modifier la législation du temps de travail en faisant fi de la position commune sur la « représentativité et le dialogue social », signée par CFDT, CGT, MEDEF, CGPME, le gouvernement bafoue la démocratie sociale.

- l’opposition à la dérèglementation du temps de travail. En imposant une série de mesures touchant aux forfaits, aux repos compensateurs, à l’organisation du temps de travail, le gouvernement permet une plus grande flexibilité, donne plus de pouvoir aux employeurs pour l’imposer. Cela peut avoir des conséquences sur les conditions de vie et de travail des salariés alors que les compensations pour heures supplémentaires vont être réduites.

Le texte de loi prévoyant les modifications visant à dérèglementer le temps de travail et à rendre inopérante la durée légale de 35 H doit passer en Conseil des Ministres le 18 juin prochain.

Dans ces conditions, il était indispensable d’élargir l’objectif de la mobilisation sur « la retraite solidaire » à la question du temps de travail. Il est décisif de donner un coup d’arrêt au projet gouvernemental qui doit être discuté au Parlement d’ici l’été.

CFDT et CGT réaffirment leur volonté de faire du 17 juin une grande journée d’action (avec arrêts de travail, manifestations, rassemblements…) pour garantir l’avenir du système de retraite solidaire et s’opposer à l’offensive du gouvernement visant à dérèglementer le temps de travail. Elles appellent toutes leurs organisations à contribuer partout au succès de la mobilisation sur ces objectifs et à créer les conditions unitaires d’action les plus larges.


Manifestation mardi 17 juin à Lille, départ à 14h 30 de la Porte de Paris

La Pensée du jour....

" La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit"

Cette définition de la sagesse d'Oscar Wilde, proposée par Mireille, n'est-elle pas aussi celle du communisme pour lequel nous nous battons?



samedi 14 juin 2008

Euroclaque pour Nabotléon!


Dans son analyse de la Commune de Paris, Karl Marx qualifiait Adolphe Thiers (1797-1877), responsable du massacre des insurgés (plus de 20 000 morts) de « nabot malfaisant […] aimant s’exhiber, comme tous les nains, avide de pouvoir et de lucre […] ayant une aptitude encyclopédique à dominer superficiellement les choses et à les transformer en simple prétexte à bavardage […] passé maître dans la petite fripouillerie politique ; c’est un virtuose du parjure rompu à tous les bas stratagèmes, aux expédients sournois »

Du nabot malfaisant à Nabotléon....une tradition politique qui semble se poursuivre, celle d'une droite haineuse, violente et antidémocratique....

Dominique Lecomte

vendredi 13 juin 2008

Buann vótóirí na hÉireann ar Chonradh Liospóin


Bravo! le peuple irlandais a rejeté le traité de Lisbonne!

Le choix souverain que le peuple irlandais a effectué le 12 juin en rejetant le Traité de Lisbonne est une victoire pour la démocratie et pour l’Europe.

Le Peuple irlandais fait payer indirectement à Sarkozy, sa trahison du choix démocratique du Peuple Français. En effet, lors de la campagne électorale des présidentielles, Nicolas Sarkozy avait déclaré prendre acte du choix majoritaire des Français de rejeter le Traité constitutionnel européen. Mais dès qu’il a été élu, Sarkozy s’est empressé de faire le contraire de ce qu’il avait promis. Il a négocié avec nos partenaires européens un nouveau traité qui en les dissimulant, reprenait sur le fond toutes les dispositions antisociales de feu la Constitution européenne. N’écoutant que leur peur du suffrage universel, les dirigeants des gouvernements européens décidèrent de faire adopter ce traité uniquement par la voie parlementaire, privant les peuples de toute expression démocratique, à l’exception de l’Irlande en raison sa constitution qui rendait obligatoire un référendum. Malheureusement ce « mauvais coup » contre les peuples s’est organisé avec la complicité active des Partis socialistes français et européens. Mais leur coup à manqué grâce au Peuple irlandais, pour paraphraser les paroles de la Carmagnole.

Comme en France et en Hollande en 2005, ce sont les voix des salariés et de ceux qui souffrent le plus de l’Europe libérale, qui ont fait la différence en se portant massivement sur le NON. Ces voix sont aussi porteuses des luttes européennes pour l’augmentation des salaires, contre les privatisations, contre le démantèlement des services publics et de la protection sociale. Derrière les NON irlandais, français et hollandais, il y a aussi la colère des travailleurs des ports et de la route, des agriculteurs, des pêcheurs d’Europe. Il y a le refus de travailler 48 heures voir 65 heures hebdomadaires comme la Commission européenne voudrait l’imposer. Il est temps de tirer les leçons des NON français, hollandais et irlandais, et d’entendre enfin les voix des peuples européens : L’Union européenne ne peut plus se construire contre les salariés et au seul profit des nantis. Le Traité de Lisbonne doit être définitivement enterré. Il faut démocratiser radicalement les institutions européennes, pour que les peuples d’Europe redeviennent maître de leur destin. Pour ma part, j’ai la conviction profonde, que face aux défis sociaux, écologiques, énergétiques et démographiques de ce début de siècle, face aux enjeux de la révolution informationnelle, nous avons plus que jamais besoin d’Europe. Mais d’une Europe sociale qui s’organise autour du juste échange et de la coopération, et non pas autour du tout marché et de la concurrence entre les peuples. Les peuples d’Europe ont besoin d’un véritable projet européen fondateur qui unifie ce continent autour d’objectifs de paix, de bien être, de sécurité sociale et de libre développement de tous.

Jacky Hénin, Député au Parlement européen

mercredi 11 juin 2008

Temps de travail en Europe: 65 heures ou plus!

Une directive européenne limitait le temps de travail hebdomadaire en Europe à 48 heures. Désormais, grâce notamment à la France qui vient de soutenir, contrairement à ses positions antérieures, le principe d'un temps de travail dérèglementé, il sera possible de déroger à ce principe, grâce à un accord de gré à gré entre l'employeur et l'employé.

Cinq pays dont la Belgique, se sont abstenus lors du vote permettant ce système de dérogation ( appelé "opt-out") et couramment appliqué au Royaume-Uni....Certains salariés britanniques peuvent avoir des journées de travail de plus de 65 heures!

Il s'agit d'une véritable régression sociale soutenue et initiée par le gouvernement français....

Nous voilà revenus au 19 ème siècle.....avec les Thiers et les Guizot!!

Pour plus d'infos: site RTBF et Huma du 11/06/08

Dominique Lecomte


mardi 10 juin 2008

Quel projet? Quels changements?


C'était les deux thèmes de la deuxième Rencontre nationale organisée à Marseille le 7 juin.

Pour mieux préparer notre congrès, il me semble intéressant de lire les textes d'introduction et les interventions que j'ai trouvés sur le site national du Parti et de visionner la video:

Texte d'introduction; Intervention de Luc Foulquier ; Intervention de Jérôme Relinger "Communisme, biens communs et liberté"


Bonne lecture et n'oubliez pas: Vendredi, le Bus!

Dominique Lecomte


dimanche 8 juin 2008

Programme de la semaine...


- Isabelle m'a envoyé de belles photos de la marche des amis de Liberté Hebdo. Je les ai ajoutées au diaporama

J'en profite pour remercier Isabelle (dont les nombreux talents d'organisatrice ne sont plus à prouver) qui accomplit chaque semaine un travail considérable pour la Section.
- Nous avons collé, ce soir, les nouvelles affiches du Parti. L'une d'entre elles est particulièrement réussie: "Nos solidarités sont plus fortes que leur égoïsme" Vous la trouverez lors de vos déplacements en ville.
- Nous attendons un tract pour annoncer le Bus du Parti qui sera au Pont de Bois, vendredi 13 à partir de 16h.

Il est important d'être nombreux vendredi prochain pour assurer le succès de cette initiative!

Bonne semaine...

Dominique Lecomte

vendredi 6 juin 2008

Vótáil Níl ar 12 Meiheamh !


Votez Non le 12 juin ! Ces quelques mots en langue gaélique nous rappellent la belle victoire du Non du peuple français au référendum de 2005. Ils nous rappellent aussi, souvenirs beaucoup plus amers, le scandale, la traîtrise- je ne trouve pas de mots assez forts- de la ratification française du Traité européen de Lisbonne.
Les Irlandais ont certes plus de chance, car la ratification de cette version à peine retouchée du Traité Constitutionnel Européen, leur sera soumise, par référendum, cas unique en Europe, jeudi prochain. Mais on peut craindre que le dénouement soit le même que chez nous, même en cas de victoire du Non.....

Pourtant, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes européens , puisque, d'après les sondages, la victoire des partisans du Oui paraissait facilement acquise. Ces derniers, largement représentés au Parlement comme dans les milieux proches
du pouvoir, ont même obtenu le soutien important de la puissante association des agriculteurs.
De son côté, le camp du Non, qui comprend les partis de gauche ( parti socialiste , parti communiste d'Irlande (CPI), le Sinn Fein et le mouvement anti-guerre irlandais) et qui s'est organisé en collectif ( ça ne vous rappelle rien?) n'a fait que grignoter son retard et, d'après l'Huma d'aujourd'hui, "a donné des sueurs froides aux dirigeants européens dépêchés ces dernières semaines à Dublin pour porter la bonne parole du traité de Lisbonne"

Dernière bonne nouvelle pour les nonistes, le dernier sondage de l'Irish Time, publié ce jour, donne des intentions de vote qui placent le "Non" en tête. Pour le Non: 35%, pour le Oui: 30% .7 % sont indécis et 3% n'iront pas voter!
Néanmoins, selon certains commentaires, le résultat du référendum irlandais n'aura pas d'incidence sur le processus du Traité de Lisbonne.Décidément, la "démocratie" européenne est résolument en marche....

En tout cas, bon courage aux camarades irlandais des Collectifs pour le Non, les communistes français sont de tout cœur avec eux!

Dominique Lecomte

jeudi 5 juin 2008

Quelle vision du Monde?


Dans le cadre des débats préparant notre congrès, je suis allé hier à l'Espace Marx pour la première soirée d'échanges de la Fédération du Nord. Une trentaine de camarades étaient venus pour débattre du premier thème de discussions" Etat du Monde et alternatives possibles à la mondialisation"

Dans un premier temps, un camarade a présenté les textes d'introduction du Parti sur ce sujet, et également une synthèse du débat national qui s'est déroulé, après cette présentation, le samedi 31 mai.

Avant de livrer un compte-rendu en plusieurs étapes des débats de l'Espace Marx, il est nécessaire de lire les trois textes d'introduction:
Texte 1 de Patrick le Hyaric: Mondialisation capitaliste, nouvelle phase ou nouveau Monde?
Texte 2 de Alain Hayot: Crise écologique, crise financière, crise sociale....
Texte 3 de Jacques Fath: Les enjeux de la paix et de la sécurité dans le nouvel état du Monde

Il est possible également de visionner une partie des débats qu'ont suscités ces interventions dans l'espace video du blog...

Bonne lecture!

Dominique Lecomte


Compte-rendu de la réunion de Section

Organisation de la section :

Ont été élu(e)s à l’unanimité (2 camarades n’ayant pas pris part au vote) :

Secrétaire de section : Céline CUVELIER
5/24, r. J.Vilar V.A. -
06 03 56 48 71 - cuveline@free.fr (provisoirement en panne)

Secrétaire adjoint : Dominique LECOMTE
11, ch de la Chasse V.A. - 03 20 91 69 15 - dlecomte@wanadoo.fr

Trésorier : Jean-Claude SAVENER
164, r. charles le bon V.A. - 06 75 24 53 18 - savener@wanadoo.fr

Membres du bureau de section :

Isabelle CARRE (orga., contact adhérents) 03 20 91 70 34 carreisabelle@hotmail.com
Mireille HAVEZ ( idem ) 03 20 05 35 38 jm.m.havez@wanadoo.fr
Marc DELGRANGE
(communication) 06 87 75 94 72 mdelgrange@aliceadsl.fr

Le bureau de section sera complété ultérieurement, d’autres camarades étant prêts à prendre des responsabilités.
La section dispose aujourd’hui d’un blog dont Dominique Lecomte est le créateur et modérateur :

Actions :
1. Les loyers.

Martine a rendu compte des actions en cours : la pétition lancée a recueilli 200 signatures. Elle transmettra rapidement à Marc le tract-pétition afin que celui ci puisse être reproduit et diffusé plus largement. L’inquiétude apparaît dans des quartiers concernés par des rénovations comme le Pont-de-Bois ou les Chercheurs.
2. Suppressions de postes :
Dominique et Marc sont retourné jeudi matin à l’école Bossuet pour faire le point avec le directeur. Espoir ? L’Inspection académique a pris contact pour un rendez-vous. A suivre.
3. Bus du PCF
A l’initiative de la Fédération du Nord du Parti, un bus tourne dans différentes villes pour créer des contacts avec la population, particulièrement sur les questions de loyers et de pouvoir d’achat. Il sera à Villeneuve le 13 juin, stationné de 16h à 18h30 sur ou près de la place Léon Blum. Tous les adhérents sont appelés à être présents. Un tractage sera fait aux Chaumières, aux Fiacres, à l’Hôtel de Ville, au Pont de Bois et aux Chercheurs.
4. Collage : Dimanche 8, RV à 19h chez Isabelle (77, rue Chambord). Marc prend les affiches à la fédé.
5. Braderie de Flers-Bourg : 22 juin 8h-15h. Le Parti aura un stand. Vente de Liberté-Hebdo.
Isabelle réserve.
Prochaine réunion de section :

MARDI 1er JUILLET…suivie du pot de fin d’année…qu’on se le dise…

Marc DELGRANGE

mardi 3 juin 2008

Caravane du PCF au Pont de Bois


La caravane du Parti sera au Pont de Bois à Villeneuve d'Ascq,
le Vendredi 13 juin de 16h à 18h30


Emploi, retraites, santé, éducation, logement, services publics, etc..

Le PCF va à votre rencontre le Vendredi 13 juin!

Venez dialoguez avec ses militants pour connaître ses propositions, ses initiatives ou pour le rejoindre

Après des élections qui ont permis aux français d’exprimer leur colère, le Président de la République décide de poursuivre sa politique et annonce une série de mauvaises nouvelles qui grèveront encore plus le pouvoir d’achat et font peser de lourdes menaces sur les emplois, dans le public comme dans le privé. Les difficultés de vie de la population, des familles, des salariés vont s’accentuer. La présidence française de l’Union européenne va libéraliser encore plus l’économie et mettre en concurrence les salariés européens. Le monde de la Finance a rarement dominé la France comme actuellement. Pourtant, il est possible de changer de société, de replacer l’Homme et son développement au cœur de toutes les décisions. Pour faire reculer le sentiment de fatalité, redonnons l’espoir qu’il est toujours possible de construire une société de justice, de partage et de fraternité.

Avec cette initiative, les communistes du Nord souhaitent :

-Porter un message clair sur les salaires, le pouvoir d’achat et l’emploi, montrer que d’autres choix sont possibles.
-Aller à la rencontre de la population pour faire connaître nos propositions.
-Faire reculer le sentiment de fatalité, être combatif contre la droite et sa politique et mettre l’accent sur le
besoin de se mobiliser, de s’organiser.

-Appeler au renforcement du PCF en y adhérant.


Débats à l'Espace Marx


34ème Congrès

Les communistes débattent

34ème Congrès du PCF : Les communistes débattent ensemble à l’Espace Marx à Lille Hellemmes

3 dates à retenir : 4 – 11 et 24 juin 2008 à 18 h, 3 thèmes à l’ordre du jour :


1 – Approfondir notre analyse sur la mondialisation et sur la crise aigüe du capitalisme financier à l’échelle de la planète. Notre combat communiste pour transformer le monde.

2 – L’urgence et la nature du projet politique que nous devons porter, les grands traits de celui-ci, les moyens politiques, les rassemblements nécessaires et la réussite de ce projet.

3 – Quelles transformations du PCF ? Quelle force ; pour quoi faire ; quel fonctionnement ?


lundi 2 juin 2008

PCF : le devoir d’invention

La première des trois rencontres nationales organisées dans le cadre de la préparation du prochain congrès du PCF en décembre vient de se tenir. Elle était consacrée à l’analyse de l’état du monde et de la mondialisation.

Une seconde traitant du projet politique de changement et de la conception du rassemblement aura lieu à Marseille ; puis à Tours les militants analyseront la conception du Parti communiste et les transformations à apporter.

Avec ces trois rencontres, ni statutaires ni décisionnelles, la direction du PCF affiche la volonté de favoriser une réflexion en profondeur des communistes dont le parti traverse une « crise existentielle ». En décembre 2007, une « assemblée nationale extraordinaire de délégués de section » avait donné un mandat précis au PCF et à sa direction.

Il soulignait le « devoir d’invention » auquel les communistes devaient s’astreindre. Il appelait les communistes à affronter leurs opinions sans a priori et à ouvrir une phase de débat avant même l’ouverture statutaire de la procédure du congrès.

Pour Pierre Laurent, chargé d’en coordonner la préparation, la situation française reste « profondément ambivalente. Malgré le désaveu populaire qui grandit, Sarkozy tente d’exploiter à fond les divisions qui travaillent la société et l’absence d’alternative à sa politique ». Il note « la rapidité avec laquelle la contestation de la politique de la droite a repris le dessus », oppose « l’effervescence sociale », le « bouillonnement » dans la société, à une « situation politique qui paraît verrouillée.

Le congrès sera réussi si nous formulons une offre politique lisible, accessible, qui permette de déverrouiller la situation ». Pour cela, il faut mieux comprendre l’état du monde, travailler la conception du projet des communistes et repenser l’avenir du parti.

Pour Marie-George Buffet, « nous avons besoin de nous repositionner, de nous donner une nouvelle ambition. Nous devons innover pour que beaucoup plus de communistes participent à la discussion et travaillent. Nous sommes pour le moment très peu nombreux à le faire ». Elle en appelle à « ouvrir le débat à des hommes et des femmes qui le souhaitent ».

Elle appelle également à « innover dans les comportements individuels et collectifs ». D’abord « en ne se payant pas de mots ». « Bien sûr qu’il faut être anticapitaliste, mais qu’est ce que ça veut dire aujourd’hui ? Quelle démarche est-ce que ça appelle ? Quelles sont les réformes nécessaires en France et en Europe pour contrer et dépasser la logique capitaliste ? Et être le Parti Communiste Français ? Je réponds oui pour ma part mais quel est le rôle de ce parti pour aller vers une majorité populaire et une majorité politique pour des changements ? »

La dirigeante demande un débat sans autocensure et sans peur et qui évite les comportements de clan : « Entre ne rien bouger et liquider le parti, peut-être qu’il y a des choses intéressantes à faire... »

D'après le site national du PCF

Coup de gueule....


Ce gouvernement a pris pour cible l'Ecole et tous les moyens sont bons pour la casser morceaux par morceaux. C'est d'abord l'Ecole du peuple qui est dans la ligne de mire de cette droite revancharde qui prétend inverser la belle formule de Victor Hugo: Celui qui ouvre une école, ferme une prison. Chacun l'aura compris, ce sont les quartiers populaires qui sont d'abord visés par cette politique de régression, à Villeneuve d'Ascq comme ailleurs, puisque c'est le quartier populaire du Pont de Bois qui subira, à la rentrée prochaine, une dizaine de suppressions de postes d'enseignants.

Aujourd'hui, des informations se bousculent autour de cette question et nous montrent la gravité de la situation.

D'abord, un historien réputé Antoine Prost signe un article plutôt virulent sur la réforme des programmes du premier degré, un Munich pédagogique . Antoine Prost dévoile un aspect de la réforme largement occulté, la diminution du nombre de jours travaillés dans la semaine. Les arguments très pertinents de l'historien annoncent une catastrophe d'autant plus injuste qu'elle va toucher de jeunes élèves du primaire.

Une autre information de la journée a retenu mon attention. La confusion et les interpellations de lycéens, au lycée Paul Bert à Paris, après la venue de trois ministres, en pleine période de révisions du Bac. Cette nouvelle provocation gouvernementale a suscité, à juste titre, l'émoi et la protestation des élèves et des parents de cet établissement.

Les colères grondent....Il est temps de les rassembler pour arrêter les vrais casseurs.....

Dominique Lecomte

Brigade anti- vieux 2