vendredi 27 février 2009

Front de Gauche, pour changer d'Europe le 14 mars à Lille


Chaque jour de nouveaux plans sociaux sont annoncés. Le chômage connaît une hausse record. Le pseudo « plan de relance » de Nicolas Sarkozy est un échec complet. D’ailleurs les Français ne lui font plus confiance. Le 29 janvier dernier, une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle a rassemblé plusieurs millions de personnes, d’autres se préparent. Et pourtant, Sarkozy ne veut rien changer à sa politique.

Dans ce contexte, les élections européennes du 7 juin 2009 représentent une étape dans la résistance à la politique de Sarkozy et pour construire une Europe sociale, démocratique et pacifiste.

L’enjeu est clair. Soit rien ne change en Europe avec la poursuite des politiques libérales actuelles et c’est l’enfoncement dans la crise du système capitaliste. Soit nous nous rassemblons sur des grandes orientations résolument à gauche pour changer d’Europe.

En 2005, nous avons dit NON à l’Europe de la concurrence libre et non faussée.
Non à l’Europe des technocrates, du dumping social et fiscal, de la dictature de la Banque européenne, de l’alignement sur l’OTAN…


En 2009, nous voulons construire l’Europe dont nous avons besoin :
- Une Europe sociale, écologique et démocratique.

- Une Europe efficace contre la crise.
- Une Europe de l’égalité notamment entre les femmes et les hommes.
- Une Europe débarrassée des dogmes libéraux et des réflexes capitalistes.
- Une Europe force de paix.


C’est l’objectif du Front de Gauche initié par le PCF et le Parti de Gauche. Par-delà nos différences, nous savons que la crise du capitalisme que nous traversons est porteuse de tragédies si nous n’apportons pas d’alternative face à l’urgence sociale, démocratique, écologique et pour la paix sur notre continent.

Le Front de Gauche s’adresse donc à tous ceux qui veulent construire une autre Europe en rupture avec l’orientation libérale du traité de Lisbonne : aux partis politiques comme aux citoyens pour qu’ensemble nous changions vraiment la donne.


jeudi 26 février 2009

Première journée de formation du PCF

En cette année neuve, face au discours idéologique dominant qui nous matraque littéralement, le Parti Communiste Français a fait le choix de l'information et de la formation. Formation des militants pour s'armer face aux arguments de plus en plus cyniques du capitalisme, information pour devenir nous mêmes les médias de nos luttes.

De ce fait, nous organisons une première formation sur le thème « S’approprier l’Economie comme un outil au service de notre lutte »

Rdv à l'Espace Marx, à Hellemmes (métro Marbrerie)

le samedi 7 mars 2009, à 9h30

Suivront d'autres conférences, notamment sur le thème de l'Union Européenne, pour préparer les élections européennes, dont tu seras informé-e régulièrement.

Bien sûr, ces rencontres sont conviviales, et doivent être l'occasion d'échanges entre camarades, riches de nos propres expériences, vécus et interrogations. Dans cet esprit, chacun-e est invité-e à apporter un petit plat pour la coupure déjeuner.

· Déroulement pratique de la journée :

9h30 - Première Partie: Les rouages économiques modernes du capitalisme

Intervention de Nasser MANSOURI-GUILANI, économiste, représentant de la CGT au Conseil économique et social (CES)

Brève histoire du capitalisme depuis le XIXème siècle et clés économiques pour comprendre comment fonctionne le capitalisme

-12h30 : auberge espagnole

14h00 - Seconde Partie : Sortir de la crise des propositions concrètes.

Intervention de Denis Durand, économiste, représentant de la CGT au Conseil économique et social (CES), membre du Parti Communiste Français

Explication de la crise actuelle, notamment à partir d’un film du Parti et présentation du plan de relance communiste

17h – Berthold Brecht, un artiste communiste allemand au service du peuple

-18h : pot de l'amitié

Afin de préparer au mieux cette journée, il est important de connaître le nombre de participants. Tu es donc invité-e à confirmer ta présence dès que possible, en contactant Lise au 06.85.64.98.66 ou en lui envoyant un mail sur lise.toussaint@gmail.com.



mardi 24 février 2009

Appel intersyndical du 19 mars


La forte mobilisation du 29 janvier a conduit le président de la République à annoncer à l’occasion de la rencontre avec les partenaires sociaux, le 18 février, une légère inflexion sociale à son plan de relance. En réponse à une partie des revendications avancées par les organisations syndicales, des mesures sont annoncées, des processus de concertation sont proposés sur le partage de la valeur ajoutée et des profits, un fonds d’investissement social est programmé.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale. Par ailleurs le président a refusé catégoriquement d’augmenter le SMIC, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires…

À cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités.

La crise nécessite des réponses d’une tout autre portée. Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés. La recrudescence des suppressions d’emplois, d’utilisation du chômage partiel contribue à amplifier la récession et pèse lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.

Tout ceci conduit les organisations syndicales à poursuivre la mobilisation.

Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels. Elles confirment la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays.

En prolongement de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à faire entendre au gouvernement comme aux responsables patronaux et employeurs leurs revendications :

- défendre l’emploi privé et public,

- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales,

- exiger des politiques de rémunération qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités,

-défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, des services publics de qualité.

Elles expriment leur solidarité et leur soutien aux salariés des DOM et à leurs organisations syndicales et appellent gouvernement et patronat à répondre positivement aux revendications posées.

Elles conviennent de se réunir à nouveau le 20 mars 2009 à 8 heures.

lundi 23 février 2009

Lyannaj Kont Pwofitation

Derrière l’image carte postale de ces îles, la réalité sociale est bien différente : taux de chômage dépassant les 20%, revenus moyens d’un tiers inférieur à ceux de la métropole, inflation deux fois supérieure et des prix souvent doubles, notamment pour les produits alimentaires.

Lyannaj Kont Pwofitation

Pour une majorité de guadeloupéens et de martiniquais, la vie est dure alors même que 1 % de la population y contrôle 90% de l’industrie agroalimentaire, la moitié des terres et 40% de la grande distribution. Une inégalité sociale poussée à un point d’incandescence et qui aiguise toute les colères dans des Antilles qui n’oublient pas leur passé colonial et l’esclavage.

Le mépris du pouvoir

Le Parti Communiste Français dénonce la politique du pire pratiquée par le gouvernement aux Antilles, une politique qui joue la carte du pourrissement et de la division contre celle de l’écoute et de la prise de responsabilité.

Une attitude irresponsable qui aura déjà eu comme conséquence dramatique, la mort d’un syndicaliste guadeloupéen, tué par balle, à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Elle est en complet décalage avec l’esprit de responsabilité du mouvement populaire et l’exigence d’un nouvel avenir portée par toute la population des Antilles.

Au-delà des premières annonces présentées par le Président de la République, largement insuffisantes, ce qu’il faut maintenant c’est ouvrir de vraies négociations avec le LKP (Guadeloupe) et le Collectif du 5 février (Martinique), à partir notamment des propositions que ces derniers portent depuis le début du mouvement.

Augmenter les salaires, c’est juste et efficace

Aux Antilles comme en France, la solution à cette crise économique passe notamment par un relèvement significatif des salaires et rompre avec les dogmes libéraux.

Les demi-mesures du gouvernement sont une aumône qui n’est pas à la hauteur de la situation. Pire, elle poursuit une politique gouvernementale qui échoue.

C’est cette même exigence que le mouvement social a porté le 29 janvier et qu’il portera le 19 mars prochain.

Site national PCF

dimanche 22 février 2009

La suppression de la taxe professionnelle : un coup terrible porté à la démocratie, aux services publics locaux et au pouvoir d’achat des ménages

Déclaration des élus communistes

Après la suppression de la part salariale dans l’assiette et le plafonnement de la cotisation à 3,5% de la valeur ajoutée, c’est désormais la suppression pure et simple de la taxe professionnelle que Nicolas Sarkozy vient d’annoncer.

Au motif de libérer l’innovation et l’investissement, le choix idéologique libéral du chef de l’Etat et du gouvernement exonère l’entreprise de toute responsabilité en terme de développement des territoires, tout comme les choix libéraux ont progressivement réduit l’impôt sur les sociétés dans tous les pays de l’Union Européenne.

Dans le droit fil de la réforme en cours des collectivités locales, le seul critère retenu est la compétitivité des territoires, avec la suppression de toutes contraintes au nom d’une « liberté de circulation et de valorisation des capitaux ».

C’est clair, en annonçant la suppression de la taxe professionnelle dès 2010 le Président de la République a répondu ainsi à la demande pressante du MEDEF et prive les collectivités locales de près de la moitié de leurs recettes fiscales utiles pour le développement de leurs services publics locaux. La taxe professionnelle est actuellement le seul impôt qui établit un lien direct entre l’entreprise et son lieu d’implantation. Elle contribue ainsi à responsabiliser l’entreprise par rapport à la collectivité territoriale et aux populations. En échange les collectivités locales financent les investissements en infrastructures et services dont bénéficient les entreprises et leurs salariés.

Depuis de nombreuses années la taxe professionnelle est en proie à une attaque en règle et l’Etat a pris en charge une part importante de son montant (aujourd’hui, 10 milliards d’euros), en dénaturant son sens et réduisant son efficacité. Mais contrairement aux 8 milliards d’euros que le Président de la République a annoncé, elle représente encore 28 milliards d’euros.

L’ANECR réaffirme l’exigence que les entreprises contribuent à la dépense publique locale dont elles sont une des principales bénéficiaires.

Les élus communistes et républicains font depuis longtemps des propositions pour moderniser cet impôt et le rendre plus juste et plus efficace.

En effet il faut mettre fin au déséquilibre actuel entre les différents secteurs d’activités. Le secteur industriel, l’énergie et les transports sont redevables de 66% de la taxe professionnelle alors qu’ils ne produisent que 33% de la valeur ajoutée. C’est le secteur financier qui profite de ce déséquilibre. D’où la proposition de loi portée par les parlementaires communistes et républicains d’intégrer dans les bases de la taxe professionnelle les actifs financiers des entreprises car la financiarisation est un frein au développement de l’emploi et des activités productives qui sont indispensables pour répondre aux besoin sociaux et économiques.

C’est bien dans la sphère de la production que la crise a formé sa puissance dévastatrice avec le partage sans cesse plus inégal des valeurs ajoutées entre le capital et le travail. C’est bien à cela qu’il faut s’attaquer.

L’introduction des actifs financiers dans la base de cette taxe permettrait d’alimenter un fond national de péréquation. Le taux serait fixé au plan national par le Parlement. La collecte nationale serait répartie selon des critères et des clés de répartition prenant en compte le développement humain du territoire (éducation, social, emploi…).

On le voit un tel impôt permettrait tout à la fois d’assurer des recettes aux collectivités locales mais dans le même temps de jouer un rôle incitatif pour l’emploi et le développement solidaire des territoires.

Bien entendu les bases de cet impôt seraient composées également de la valeur ajoutée, de la valeur locative foncière, et de la valeur locative des équipements et biens immobiliers afin de consolider les liens entre l’entreprise et la collectivité. Le Président de la République aurait été mieux inspiré en mettant cette proposition de loi à l’étude.

Car en décidant de supprimer la taxe professionnelle, il transfère sur les ménages toute la charge sans tenir compte de leur capacité contributive, aggravant toujours plus les inégalités et dégageant l’entreprise de toute contribution à son environnement dont elle profite.

Tout comme la réforme annoncée des collectivités locales, la suppression de la taxe professionnelle est un coup terrible porté à la démocratie, à la libre administration des collectivités locales, aux services publics locaux.

Jean Jacques PARIS

Secrétaire général de l’ANECR



jeudi 19 février 2009

Lounis relaxé!

Lounis Ibadioune, diffuseur de l’humanité dimanche passait aujourd’hui au tribunal pour « vente de marchandise sans autorisation sur la voie publique ». Son « crime » : le 7 février 2007, comme chaque dimanche depuis 20 ans, il diffusait le journal de Jaurès. Le tribunal vient de prononcer sa relaxe. C’est une belle victoire pour la liberté d’expression.

Comme les trois philosophes arrêtes à leur descente d’avion pour avoir protesté contre le sort fait à des expulsés, comme Hérvé Eon militant du parti de gauche en procès pour avoir parodié le président de la République, comme trop de syndicalistes ou de militants associatifs mis en cause par le pouvoir, Lounis était criminalisé pour son engagement de citoyen.

Mais les amis de Nicolas Sarkozy avaient sous-estimé la force de l’attachement à la liberté d’expression dans notre pays. Tous les partis de gauche se sont rassembler pour dire leur solidarité à lounis. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont signé la pétition de soutien.

La force du rassemblement, son unité et sa détermination, ont contribué cette issue heureuse. Elle est un point d’appui précieux pour tous les défenseurs de la liberté. C’est une lueur d’espoir qui conforte leur engagement.

Isabelle Lorand, membre de l’exécutif national du PCF chargée des libertés et des droits de la personne

Article Huma

dimanche 15 février 2009

Solidarité avec la Guadeloupe: leur combat est le nôtre!



Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe sont en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s’étend à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

Leur combat est le nôtre, il est exemplaire.

Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n’est pas au peuple de payer la crise !

Le combat des salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.


Le PCF participera aux initiatives de solidarité avec les DOM-TOM

Le PCF, qui propose à toutes le organisations syndicales, politiques, associatives de travailler ensemble à des initiatives de solidarité avec la Guadeloupe, participera à l’initiative des organisations de gauche lundi 16 février, à 18h, Place de Clichy, comme à toutes celles qui pourraient avoir lieu. Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, y prendra la parole. En outre, le PCF participe ce soir, vendredi 13 février, à l’initiative de solidarité organisée par la CGT à la Bourse du Travail.

Une délégation du PCF se rendra à nouveau en Guadeloupe la semaine prochaine, comme ce fut le cas dès les premiers jours du conflit.

Parti communiste français

Article Huma et Manifeste de la révolte sociale

Vingt Liberté-Hebdo vendus!



Ce dimanche, nous avons organisé une nouvelle vente de masse de Liberté-Hebdo, en solidarité avec le peuple de Gaza , puisque, cette semaine, le numéro de notre petit canard rouge lui était consacré.

Une vingtaine d'exemplaires ont été vendus à Annappes, grâce au courage et au dévouement des camarades présents dés 10h 30 ce matin.

Une belle vente, dans la bonne humeur, malgré le froid qui nous pince les doigts et le visage, mais avec la joie, qui réchauffe, d'avoir agi pour le peuple palestinien, qui se bat pour le droit à l'existence depuis trop longtemps....

D.L

samedi 14 février 2009

Grève académique dans l'Education lundi 16 février

Le gouvernement maintient le cap de 13 500 suppressions de postes de personnels pour la rentrée 2009 dans les lycées et collèges. Les dotations sont arrivées dans les établissements, et c'est l'hécatombe, avec une perte moyenne de 3,5 postes par lycée.
A la prochaine rentrée, de nombreuses classes de lycées, notamment les Terminales, avoisineront les 35 élèves! La baisse démographique a bon dos et les effectifs remontent dans les collèges!

Perte de 11 postes à Queneau et 5 à Blum!

Après la manif et la réunion réussies de jeudi, les déclarations apeurées de l'UMP locale, pleurnichant sur le vieillissement de la population villeneuvoise, pour dédouaner les politiques de restriction sarkozystes, sont de piètres arguments. Justement, ce n'est pas en dégradant le service public villeneuvois d'éducation que l'on va attirer les familles.Certainement pas les familles populaires. Et on pourrait tenir le même raisonnement pour le logement.

Les choses sont claires et les communistes l'ont annoncé depuis longtemps: il s'agit pour la clique libérale qui nous gouverne de mettre fin à l'Ecole publique, de la maternelle à l'Université. Sans oublier les crèches, confiées au MEDEF avec les entreprises de crèche que nous a concoctées le gouvernement cette semaine.

En finir avec l'Ecole pour tous, voilà le programme de l'UMP. Les économies de postes paieront aussi la crise financière des capitalistes.
Les conséquences de cette politique désastreuse sont hélas prévisibles et commencent à se mettre en place: ll faudra payer, cher, très cher, de la crèche à l'Université pour ne pas subir des services dégradés
.

Finis les personnels bien formés dans la petite enfance, le patronat va s'occuper de vos enfants au moindre coût, tout en gavant ses actionnaires.

L'école maternelle, le développement de l'enfant dés deux ans, c'est trop pour l'UMP et Darcos. Il faut la liquider et instaurer le libéralisme dés le plus jeune âge.Chacun devra se débrouiller avec ses enfants et... ses moyens financiers.Il faudra aussi se contenter d'une école primaire au rabais, avec des futurs maîtres recrutés au niveau master, mais à qui on refuse toute formation professionnelle, puisque les IUFM sont passés à la trappe.

Le collège et le lycée, c'est l'horreur nous disent Darcos et Sarkozy, après l'avoir organisée. Il faut un enseignement individualisé et donc...des cours privés payants avec des profs sans formation, recrutés par téléphone .

Finies les études universitaires pour les enfants des classes populaires. Il faudra désormais payer de lourdes inscriptions à la fac. Nos collègues universitaires qui connaissent bien les pays anglo-saxons, nous rappellent que le coût annuel d'un master en Grande Bretagne, avoisine les 3000 livres pour un étudiant. Et ne parlons pas des States où les sommes deviennent astronomiques.

Certaines familles aisées, chères à l'UMP, qui utilisent déjà l'enseignement privé, largement subventionné par nos impôts, se frottent déjà les mains en soutenant les projets scolaires et universitaires de sélection sociale qui assureront l'avenir de leurs enfants. C'est sûr , Sarkozy, qui a toujours détesté l'Ecole et ses maîtres ( puisqu'elle ne l'a sans doute pas assez reconnu.. ) prépare l'avenir....des gosses de riches!

Alors, groupons-nous, de la maternelle à l'Université, et demain......, après demain lundi, plutôt, tous ensemble dans la grève! Le rapport de forces peut être favorable au mouvement social qui se durcit, des DOM à la métropole! C'est le matin du Grand Soir!

DL

vendredi 13 février 2009

Service minimum d'accueil, avec humour

Cliquez sur la lettre ci-contre et vous verrez comment un maire peut avoir de l'humour.....

Hélas, il ne s'agit pas de notre maire, car chacun se souvient qu'à Villeneuve d'Ascq, le SMA ( Service minimum d'accueil dans les écoles, en cas de grève) est appliqué avec beaucoup de sérieux . La loi, c'est sacré, a répondu l'élue chargée de l'enseignement, au souhait de notre Section de passer outre la loi briseuse de grève! Faut-il rappeler notamment l'exemple des lois anti-juives de juin 1941 , promulguées par le gouvernement de Vichy, bien légales, elles aussi, pour comprendre le danger d'une d'application aveugle des lois républicaines ?
Comme quoi sacraliser les lois de la République, c'est éviter de se poser la question de leur légitimité et celle, instituant le SMA, si elle n'est pas du même niveau d'horreur et d'injustice que ces lois anti-juives, est très clairement une loi inique qui brise les grèves des personnels enseignants.

Un peu de désobéissance civile, c'est aussi agir et montrer autrement que par des mots, un soutien concret au mouvement social....

D.L

mercredi 11 février 2009

Les communistes villeneuvois soutiennent les luttes à l'Ecole et à l'Université!

Après la grève massive de lundi, plus de 90% de grévistes, et après une manifestation réussie de 250 personnes sous les fenêtres du Rectorat de Lille, la résistance s'organise au lycée Queneau contre la suppression de 11 postes d'enseignants à la prochaine rentrée.

Après la proposition inacceptable du Rectorat de rendre un seul poste sur les 11 supprimés, l'assemblée générale des personnels, des élèves et des parents, a décidé l'occupation du lycée pour la nuit du mardi 10 au mercredi 11 février.

Une petite centaine d'occupants se sont installés, pour une nuit, dans une salle du lycée et ont été accompagnés par des parents et des lycéens soucieux d'apporter leur soutien à un établissement scolaire menacé par le couperet des suppressions de postes ( 11 postes supprimés pour une perte de 48 élèves!)

Jeudi 12, une manifestation partira à 17h 45 de la place Léon Blum pour rejoindre l'Hôtel de Ville où elle sera accueillie par la municipalité. S'ensuivra, salle des mariages, une réunion publique dans le but de fédérer toutes les actions menées sur la ville contre la casse de l'Education. Celles du lycée Queneau, comme celles du collège Léon Blum, touché lui aussi par les suppressions de postes, mais aussi celles des Universités...

Ces suppressions de postes de personnels qui se répètent d'année en année, finissent par mettre en péril les établissements scolaires de la ville. La casse du service public d'éducation, mise en œuvre en haut lieu par le chef de l'Etat, est parfaitement illustrée par la situation actuelle de Queneau et de Blum, étranglés peu à peu par des politiques libérales qui touchent tout le système éducatif , de la maternelle à l'université.

Les communistes villeneuvois soutiennent le mouvement des enseignants, des élèves et des parents et appellent à participer massivement aux actions prévues.

A l'heure où la connaissance joue un rôle déterminant , les propositions des communistes consistent à faire de l'Ecole et de la Recherche, une véritable priorité nationale, avec la création d'un grand service public d'éducation laïque et gratuit.

L'avenir de tous les enfants en dépend, comme celui de notre société.

Martine BERTHOULOUX et Dominique LECOMTE


mardi 10 février 2009

La lutte continue à Queneau!

Après la grève massive de lundi, plus de 90% de grévistes, et après une manifestation réussie de 250 personnes sous les fenêtres du Rectorat de Lille, la résistance s'organise au lycée Queneau contre la suppression de 11 postes d'enseignants à la prochaine rentrée.

Si les propositions du Rectorat qui seront examinées ce soir à la commission permanente du lycée ne sont pas satisfaisantes, les profs, parents et élèves mobilisés ont décidé de poursuivre le mouvement en occupant l'établissement et en organisant une manifestation jeudi 12 en fin d'après midi. Le collège Léon Blum est également en lutte et devrait rejoindre le mouvement...

Ces suppressions de postes de personnels qui se répètent d'année en année finissent par mettre en péril les établissements scolaires de la ville. La casse du service public d'éducation, mise en œuvre en haut lieu par le chef de l'Etat et son sous-ministre Darcos, à sa botte, est parfaitement illustrée par la situation actuelle de Queneau et de Blum, étranglés d'année en année par les politiques libérales.....

Les communistes villeneuvois soutiennent le mouvement des enseignants, des élèves et des parents et appellent à participer massivement aux actions prévues ( manif à Villeneuve, jeudi 12 et manif académique à Lille lundi 16...)

Dominique Lecomte

dimanche 8 février 2009

Premier meeting du Front de gauche

« Le signal de dé-part », selon Denis Sieffert, directeur de Politis. « Un message », pour Jean-Luc Mélenchon. « Pour un coup d’essai, un coup de maître », dixit Francis Wurtz. Bref, tous étaient d’accord pour souligner la réussite du lancement de la campagne du Front de gauche, jeudi soir. La salle de l’Aire à Frontignan s’est même avérée exiguë face à l’afflux de participants. Un bon millier de personnes, selon les organisateurs, dans une ambiance des bons jours. Pour la première fois depuis l’échec d’une candidature unitaire à l’élection présidentielle, militants communistes, du Parti de gauche, du Mouvement républicain et citoyen, des Alternatifs, des membres des comités antilibéraux pour une alternative au libéralisme (CUAL) et tant d’autres se sont retrouvés ensemble dans ce sentiment d’unité qui avait prévalu lors de la campagne référendaire de 2005.

« Notre moyen, l’unité, l’unité, l’unité »

« Notre objectif, c’est qu’un maximum de députés européens représentent cette autre Europe. Notre moyen, c’est l’unité, l’unité, l’unité », a posé, d’emblée, Denis Sieffert. Mais, comme l’a rappelé, Corinne Escafit (CUAL), empruntant à Bourdieu, « l’unité est un sport de combat et d’endurance ». En tout cas, c’est un sport pratiqué démocratiquement. Ainsi, jeudi soir, le débat sur le périmètre du Front de gauche et le contenu de sa campagne a été menée à ciel ouvert. « La base, c’est le refus du traité de Lisbonne et des politiques qu’il porte », a insisté Jean-Luc Mélenchon. Message reçu 5 sur 5 par Béatrice Négrier, qui a annoncé que le MRC de l’Hérault sera de l’aventure, appelant les autres fédérations de son mouvement à faire de même.

Un peu de friture sur la ligne, en revanche, avec le NPA dont un représentant départemental, Boris, a pris la parole. Bruyamment accueilli (« Unité, unité, unité »), il a énoncé un certain nombre de critères à remplir pour que le NPA rejoigne le Front de gauche. Sans surprise, il a estimé que « le plus difficile à remplir serait celui de l’indépendance vis-à-vis du PS. Quel sens politique aurait ce front aux européennes si lors des régionales des alliances étaient passées avec le PS ? ». Intervenant plus tard dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon a répondu : « On ne propose pas une fusion mais un front. Sans préalable, ni conditions. Dans ce moment politique dangereux, moi, je dis oui à un bon coup électoral car nous avons besoin d’un bon rapport de forces. » Quant à Francis Wurtz, il a rappelé, au nom du PCF, ce principe : « Chaque fois qu’il y a possibilité d’une mesure positive pour les peuples, nous travaillerons avec les socialistes. »

« Nous devons mener un combat positif »

Au demeurant, la meil-leure preuve qu’une divergence politique ne constitue pas un obstacle à l’unité a été fournie par l’intervention de Jacques Nikonoff. Appelant à un triple non (au traité de Lisbonne, aux listes pro-système et au caractère antidémocratique de l’Union européenne) et à un triple oui (à une véritable Union entre les peuples, à une union de la vraie gauche à l’échelle européenne et en France), le responsable du Mouvement politique d’éducation populaire a surtout chargé à plusieurs reprises l’UE, « antidémocratique, tyrannique et dictatoriale ». Lors de son intervention, Francis Wurtz a tenu à réagir franchement : « Je n’utilise jamais de rhétorique anti-européenne. Nous devons mener un combat positif, solidaire et européen. Je ne suis pas contre l’Union européenne mais contre ses orientations actuelles. » Divergence, donc, mais unité. « Car nous sommes tous placés face à des responsabilités exceptionnelles, a expliqué le député européen communiste. Nous n’avons pas le droit de rater le coche. Cet objectif stratégique doit l’emporter sur tous les autres. » Afin, comme a conclu Jean-Luc Mélenchon, « que cette élection ait une signification majeure ». Prochain rendez-vous du Front de gauche : mardi 10 février à Marseille.

Site Huma

samedi 7 février 2009

Intervention de Martine Berthouloux sur le budget au conseil municipal du 5 février 2009

 Monsieur le Maire, Chers Collègues,

Dans la note de synthèse sur le débat d'orientation budgétaire de ce soir, vous faites allusion succintement à la crise
économique sans précédent dans le monde provoquée par la crise américaine du surendettement et du modèle économique et social
français qui devrait laisser espérer un impact plus limité en France.

Ce n'est pas la crise pour tout le monde, les possédants et les actionnaires n'ont jamais été aussi riches et profitent de la
crise pour s'enrichir. Les exemples ne manquent et la presse en a fait largement l'écho, je ne vous les citerais pas.
Et que dire des firmes du CAC 40 qui ont engrangé en 2008 des bénéfices record ? Elles ont terminé l'année 2008 avec des résultats
supérieurs en moyenne de 12% et des profits en hausse sur 2007 de 2,2 milliards d'euros (étude Cabinet PWC pour le Monde) !
Et que dire des Français soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune? En 2008, ils sont 20 000 de plus à payer cet impôt !
Alors ? Qui disait que la crise était dure pour tout le monde ? En vérité, comme dans un mécanisme de vases communicants,
c'est en pressurant le plus grand nombre que la minorité de possédants prospère.

S'il est vrai que notre débat d'orientation budgétaire s'inscrit dans une période incertaine, même si les concours de l'Etat
progressent théoriquement cette année de 2% : le compte n'y est pas !
Ce n'est ni plus ni moins que l'étranglement financier des collectivités territoriales qui est organisé dans le pays, à un moment
où elles doivent faire face à une amplification des besoins d'interventions publiques pour contenir les dégâts de la crise.

Il faut tenter de sortir de ce dilemme qui consiste à :

- soit décider une hausse de la fiscalité locale,
- soit décider une réduction de l'offre de service à la population.

Ce que vous nous proposer de faire dans ce débat d'orientation budgétaire :

- travailler plus, pour gagner plus (euh, excusez-moi...)
- faire mieux, avec moins, c'est bien ça ?

Je souligne avec intérêt que les taux n'augmenteront pas mais compte-tenu de la situation ne pourrions-nous pas demander
à l'Etat qu'il n'augmente pas les bases ?

La Dotation Globale de Fonctionnement sera diminuée de 600 000 €, faut-il pour autant ne pas remplacer les départs en retraite,
diminuer les indemnités des cadres A, ou supprimer certains services à plus ou moins long terme.

Les finances de la Ville ne sont pas si mauvaises que cela puisque l'endettement est en diminution ainsi que le remboursement de
la dette.

Aussi, je souhaiterai savoir si vous renouvelerez la tenue d'ateliers budgétaires qui avaient été très appréciés par la population
dans le précédent mandat.

Je pense qu'il serait intéressant d'informer la population des conséquences potentielles pour les services municipaux si demain,
l'Etat supprimait la Dotation de Solidarité Urbaine, les dotations de compensation (TP...), l'évolution des dotations calculées sur la
richesse nationale(PIB) et la non compensation de l'inflation réelle.
Il est temps de lancer une campagne de mobilisation des habitants pour alerter sur les risques que la loi de finances 2009 (baisse
de 5,5% des dotations d'Etat) et les projets 2010 et 2011, feront peser sur les services publics locaux à travers toute une série
d'exemples concrets tirés du quotidien des usagers.

Les Services Publics sont en France un élément structurant tant d'un point de vue économique que social. Ils constituent
notre spécificité. Leurs missions ont un caractère tout a fait déterminant dans l'aménagement du territoire, la réponse à des
besoins vitaux de la population et ils sont un atout majeur pour faire face à la crise.

Alors, j'émets le voeu ici ce soir d'un budget non pas à minima, frileux mais d'un budget ambitieux à la hauteur des attentes de notre
population, comme vous le disiez très justement, Monsieur le Maire, vous avez été élu pour réaliser, avancer et non pour geindre.

vendredi 6 février 2009

Communiqué commun de 11 partis et organisations de gauche

Les partis et organisations de gauche réunies mardi 3 février à Paris se félicitent de l’ampleur du succès de la mobilisation sociale du 29 janvier.

L’importance des grèves et des manifestations qui ont marqué cette journée témoigne d’un rejet massif des choix politiques du gouvernement Sarkozy-Fillon, marque une colère légitime face aux vagues actuelles de licenciements et de suppressions d’emplois, dans le privé comme dans le public, confirme l’exigence d’un « bouclier social » à l’opposé du « bouclier fiscal » pour les plus riches, et de mesures en faveur de l’emploi et des salaires à l’opposé des choix du gouvernement qui distribue sans contrepartie des milliards aux banques et aux grandes groupes.

Le message de la journée du 29 janvier est clair. Ce n’est pas au monde du travail, à la population de payer la crise. Contrairement à ce que vient d’affirmer le Premier ministre, la journée du 29 janvier porte clairement la demande d’un changement de cap, notamment sur les questions des salaires, de l’emploi, des services publics. Nicolas Sarkozy et le gouvernement ne peuvent se dérober à ces exigences et ignorer les grands axes avancés dans la plate-forme syndicale unitaire.

Plus largement, un très grand débat public est nécessaire dans le pays sur les mesures alternatives aux choix politiques actuels qui permettront de s’attaquer réellement et efficacement aux racines de cette crise et d’imposer une autre répartition des richesses et un autre type de développement. Les organisations réunies apportent leur soutien aux mobilisations qui se développent ces jours ci dans l’éducation, dans l’enseignement supérieur et la recherche où le gouvernement doit revenir sur la loi Pécresse et ses décrets d’application, dans les hôpitaux et la santé, où l’inscription à l’ordre du jour du Parlement le 10 février prochain du projet de loi Bachelot doit être annulée. Parce que ces textes représentent des attaques inacceptables contre les services publics, elles appellent à prendre et à soutenir dans les jours qui viennent les initiatives nécessaires pour les combattre. Elles s’alarment dans ce contexte des atteintes répétées aux libertés publiques et syndicales, qui en cherchant à intimider les mouvements de contestation, conduisent à une inquiétante dérive autoritaire du pouvoir qu’elles ne peuvent accepter. Enfin, elles tiennent à apporter leur soutien à l’imposant mouvement social qui mobilise depuis plusieurs semaines la Guadeloupe, et demandent au gouvernement d’engager au plus vite de réelles négociations sur les revendications exprimées, notamment sur la question du pouvoir d’achat. Les organisations réunies ont convenu de se revoir après l’intervention télévisée présidentielle du 5 février et la réunion des organisations syndicales prévue le 9 février pour décider de la suite de leur démarche commune en appui du mouvement social.

Signataires : Les Alternatifs, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), Lutte Ouvrière, le MRC, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de gauche, le PS, Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo

mercredi 4 février 2009

Massacre sur les postes d'enseignants à Queneau...et ailleurs


Lycée Queneau :
en 2008, le rectorat supprimait 5 postes… en 2009, il veut supprimer 11 postes de profs (1 prof sur 9 !) 2008 : 1 poste supprimé pour 10 élèves en moins ; 2009 : 1 poste supprimé pour 5 élèves en moins La « baisse démographique » a bon dos : le rectorat veut seulement supprimer des postes et fermer des classes pour faire des économies. En collège, il faut entre 45 et 85 élèves en plus pour créer un poste de prof ! Le massacre est général et d’autres lycées sont frappés très durement : lycée Darras (Liévin) = -10 postes ; lycée Branly (Boulogne) = -13 postes…(plus de 370 postes dans l’académie)




Jeudi 5 février à 17h 30 au lycée Queneau
AG des profs, des élèves et des parents
Organisons ensemble la riposte!
Préavis de grève pour le 9 février

lundi 2 février 2009

20 001ème numéro de l'Humanité


L'Huma sort aujourd'hui son 20 001 ème numéro depuis 1944. Un anniversaire à ne pas manquer qui est salué par de nombreuses personnalités....dont Mumia Abu Jamal

Faire des émules !

Par Mumia Abu Jamal, journaliste américain, militant afro-américain, condamné à mort en 1982 (*)

La publication du 20 001e numéro de l’Humanité depuis la Libération est un événement important pour la cause des droits humains. Ce journal nous donne en effet envie de participer au grand combat de défense des droits de l’homme. Que l’Humanité continue à être au premier rang du mouvement pour l’abolition de la peine de mort et pour dénoncer la répression exercée par les gouvernements. J’espère que de plus en plus de gens liront l’Humanité et qu’ainsi son influence pour un monde meilleur grandira. J’espère aussi que d’autres journaux suivront son exemple car aujourd’hui la presse et les médias sont le plus souvent contrôlés et parlent d’une même et unique voix : celle de ceux qui nous gouvernent.

L’Humanité représente une tradition bien différente, celle d’un journalisme de qualité qui mériterait de faire des émules ! Je souhaite bien sincèrement un grand avenir à l’Humanité.

(*) Ces propos ont été recueillis pour l’Humanité dans l’aile de sécurité de la prison de Greene, en Pennsylvanie, par son avocat maître Robert R. Bryan.

Brigade anti- vieux 2