lundi 27 juillet 2009

Des policiers frappent à mort un retraité!


Cela se passait à Argenteuil, en France, en 2009. Ali Ziri, un retraité qui se croyait dans un Etat de Droit a été tué par des représentants de ce même Etat de Droit. Et la Justice de cet Etat de Droit refuse d'enregistrer la plainte voir ci-dessous!
http://www.rue89.com/blog-de-lecrivain-mouloud-akkouche/2009/07/19/des-policiers-frappent-un-retraite-il-meurt-qui-sen-so?page=4#comment-972596

http://www.humanite.fr/2009-06-23_Societe_Argenteuil-reclame-Verite-et-justice-pour-Ali-Ziri

http://www.politis.fr/article74

Une video de la Conférence de presse:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/ali+ziri/video/x9nuff_ali-ziri-mort-sous-les-coups-des-po_news

samedi 18 juillet 2009

LIberté-Hebdo: des lycées à guichets fermés

Des milliers de jeunes, dont des centaines dans la région, devant s’inscrire en seconde ne trouvent pas de place dans le lycée situé dans la zone de leur domicile. Conséquence des suppressions de postes et au mépris de la loi.


« Les collèges et les lycées accueillent les élèves résidant dans leur zone de desserte ». L’article 2116-11 du Code de l’Éducation est on ne peut plus clair. Chaque élève a le droit d’être inscrit dans le collège ou l’établissement le plus proche de là où il habite. C’est la loi. On peut donc considérer que l’Éducation nationale et le gouvernement sont actuellement hors-la-loi et qu’ils peuvent même être accusés de violations nombreuses et répétées à cette loi puisque de nombreux jeunes qui viennent de quitter le collège ne parviennent pas à s’inscrire dans le lycée de leur zone géographique. Le recteur de l’académie de Lille, Bernard Dubreuil reconnaissait dans une interview à « La Voix du Nord », le 9 juillet dernier, que « quelques centaines (sic) d’élèves sont en attente » et leur promettait de leur trouver une solution d’ici la rentrée.

13500 suppressions de postes à la rentrée

L’affaire va pourtant bien au-delà de simples dysfonctionnements. Elle souligne les difficultés inquiétantes du service public d’éducation à satisfaire sa mission en raison des mesures décidées ces dernières années, en particulier les suppressions de postes, mais aussi la réforme de la carte scolaire qui encourage la mise en concurrence des établissements publics entre eux. Les 13.500 suppressions de postes programmées pour la rentrée dans tout le pays jouent pour une part essentielle dans les problèmes rencontrés par les lycéens. Dans l’académie de Lille, le second degré connaîtra une saignée de 376 postes à la rentrée.

« Cela fait des années que l’on supprime des postes, aujourd’hui, on est obligés de tailler dans le vif » dénonce Didier Costenoble, enseignant au lycée Queneau, à Villeneuve d’Ascq, et syndicaliste au SNES-FSU. Dans ce lycée, le rectorat avait misé sur une capacité de 323 élèves. Ils ont été finalement 380 à formuler une demande d’inscription. « Sous la pression, le rectorat a affecté 369 élèves en seconde » explique, dans un communiqué, un collectif de personnels (SNES, SNEP, SGEN, Sud Éducation) et de parents d’élèves(FCPE, PEEP). Mais en maintenant le nombre de classes à 10,5 secondes, ce qui maintenait la moyenne par classe à 35 élèves. Le rectorat, dénonçait ce collectif, refusait donc « de revoir la structure et les moyens du lycée en fonction de l’évolution des effectifs » alors « qu’il s’y était engagé » en mars dernier.

Idéologique

Au lendemain d’un rassemblement devant le rectorat, décision était finalement prise de créer une classe de seconde supplémentaire, ce qui fera tomber la moyenne d’élèves par classe à 32. « Cela prouve que l’on a raison de se mobiliser » commente Didier Costenoble. Mais pour le syndicaliste, « une dizaine d’élèves sont encore sur le carreau ». À certains, on propose d’aller suivre leur scolarité à Lomme ou à Armentières, alors que le lycée Queneau est à deux pas de chez eux… « Or, on sait que les élèves en difficulté sont les premiers à décrocher quand ils sont éloignés de leur domicile » poursuit Didier Costenoble pour qui cette situation trouve son origine dans des choix qui sont « clairement idéologiques. On ne veut plus se donner les moyens d’assurer l’accès de tous à l’éducation. C’est une régression organisée. Les parents qui ont les moyens trouveront toujours une solution pour leur enfant, notamment dans le privé. Pour les autres, ce ne sera pas forcément le cas ».

À ses yeux, il faut associer cette situation à la réforme du lycée contre laquelle se sont mobilisés les lycéens en fin d’année dernière. L’objectif était de diminuer le nombre d’heures et de matières enseignées. Le mouvement était parvenu à faire reculer Xavier Darcos, mais l’objectif du pouvoir demeure. En transformant l’affectation en lycée en parcours du combattant, on chercherait à réduire les effectifs décourageant les élèves que l’on se s’y prendrait peut-être pas autrement…

BC

La FCPE relève de nombreuses
« situations anormales »

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« Plusieurs associations locales nous ont signalé la situation anormale dans leur établissement, entre autres : région dunkerquoise, élèves des collèges du secteur du lycée Jean Bart, collège de Cysoing pour le lycée Perriand à Genech. Mais ce ne sont pas les seuls » indique la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) du Nord pour qui « de nombreux élèves se retrouvent sans affectation ». « Ne serait-ce pas une des premières conséquences désastreuses des fermetures de classes de seconde dans les établissements ? » interroge l’association. Par ailleurs, celle-ci rappelle que « l’assouplissement de la carte scolaire mis en place en 2008 (…) ne doit pas pénaliser les élèves qui habitent dans le secteur de recrutement traditionnel du lycée ». Pour la FCPE, « l’affectation de l’enfant doit être garantie dans le collège ou le lycée le plus proche de son domicile, sauf demande de dérogation de sa part ».

Article de Liberté-Hebdo

Rentrée scolaire: des problèmes d'accueil dans les lycées!

Communiqué du SNES-FSU de Lille:

"L’affectation de juin 2009 restera dans les mémoires comme un modèle de rigidité, conséquence des logiques d’économies budgétaires dans l’Education Nationale.

Dans l’enseignements général et technologique, des élèves demandant une place dans leur lycée de secteur sur des couples d’enseignement de détermination sans contraintes techniques comme SES ou ISI se retrouvent sans affectation. Les capacités d’accueil ont été calculées au plus juste par le ministère et le rectorat et se révèlent finalement insuffisantes. Les consignes aux élèves mentionnaient pourtant l’obligation de formuler un vœu par sécurité dans leur lycée de secteur. Des erreurs peuvent se produire, mais leur caractère systématique, cette année, suggère une volonté politique délibérée. Le Recteur n’accorde que très parcimonieusement les ouvertures qui lui sont demandées, et face à cette situation délicate, n’hésite pas à affirmer des choses fausses dans la presse (il n’y a pas eu de « double inscription » dans le public et le privé). Beaucoup d’élèves se retrouvent contraints d’accepter une inscription dans un autre établissement, en dehors de leur secteur ou dans des couples d’enseignement de détermination qu’ils n’ont jamais demandés. Certains établissements vont jusqu’à conseiller aux parents une scolarisation dans le privé.

Le CSAIO a présenté le 2 juillet un premier bilan. Il estime qu’à ce jour 90% des élèves de 3ème sont affectés. 4800 élèves sont sans affectation (avant le second tour en juillet).

La situation dans les lycées professionnels apparaît plus catastrophique encore. Ce sont des centaines d’élèves dans chaque district qui n’obtiennent pas d’affectation à la fin du mois de Juin. Leur seule solution consiste à se résigner à occuper des places vacantes dans des spécialités peu demandées. Dans un objectif de lutte contre le décrochage, sans cesse proclamé par le Recteur, il aurait été judicieux de tenir compte de la motivation des élèves. Avec la généralisation des bac pro en trois ans beaucoup d’élèves anticipant avec raison la difficulté de ce nouveau parcours ont préféré demander un CAP. Cette demande a été largement sous estimée et 1200 élèves n’obtiendront pas leur premier vœu. Combien ne seront pas affectés au final ?

Bien sûr ces élèves se verront offrir en septembre des places vacantes dans des spécialités peu attractives mais combien d’élèves allons nous perdre entre juin et septembre ? Combien de déçus décrocheront quelques mois après la rentrée ?

Encore une fois la logique de réduction à tout prix des dépenses dans l’éducation et l’obsession de la suppression des postes tournent au cauchemar pour des milliers de familles dans l’académie.

Le SNES-FSU dénonce cette situation scandaleuse qui est le fruit des choix politiques du gouvernement : économies budgétaires et réformes imposées alors qu’elles ont été rejetées par les personnels, les parents et les élèves. On en voit aujourd’hui les premières conséquences et les premières victimes."

mardi 14 juillet 2009

Les socialistes européens soutiennent un représentant de la droite conservatrice!

Pour la première fois, deux candidats se disputent la présidence du Parlement européen : Eva-Britt Swensson (féministe, écologiste, candidate de la Gauche Unitaire Européenne) et l'ancien premier ministre polonais Jerzy Buzek (représentant de la droite conservatrice, Parti Populaire Européen).

La petite chanson sur l'Europe sociale et les beaux discours électoraux à peine terminés, les élus socialistes soutiennent le Polonais conservateur à la présidence du Parlement.

Très réactionnaire, Jerzy Buzek se vante "d'avoir fermé 22 mines dans sa région sans que cela pose le moindre problème" et loue les "bienfaits des privatisations qui permettent d'apporter de l'argent dans l'économie de son pays".

Les Verts européens ne présentent pas de candidat. Les socialistes, de leur côté, justifient leur soutien au candidat conservateur par la négociation d'un mandat de deux ans et demi, à tour de rôle avec le PPE...

Texte du blog de David Noël, PCF Hénin-Beaumont


dimanche 5 juillet 2009

APPEL URGENT SOLIDARITE HONDURAS


NON A LA BARBARIE DES FORCES MILITAIRES HONDURIENNES !

NON AUX HEURES SOMBRES DE LA DICTATURE !


Dimanche dernier au Honduras s’est produit un coup d’état contre la démocratie. Le Président constitutionnel, Manuel ZELAYA, a été séquestré et expulsé de force par l’armée. Une oligarchie des plus réactionnaires s’est intallée depuis au pouvoir, derrière la personne de Roberto Micheletti, ancien militaire et puissant homme d’affaires.

Le Peuple, qui s’était soulevé pacifiquement depuis l’enlèvement de son président élu, est reprimé de façon de plus en plus violente par la police et les militaires. Mais la répression se fait aussi sentir avec la censure de la presse nationale et internationale et la terrorisation de la population par le moyen de couvre-feux et de coupures systematiques de l’électricité, l’eau potable et les télécommunications.

Nous ne pouvons nous resoudre au retour en Amérique Latine des dictatures militaires déguisées en démocratie, qui tentent d’empêcher les réformes nécessaires au progrès de cette région.

Nous devons tous nous mobiliser pour raffirmer notre solidarité avec le peuple hondurien qui attend ce jeudi le retour sur le territoire de leur président légitime. Nous demandons au gouvernement français de faire partie de la délégation de personalités politiques internationales qui accompagnera le président ZELAYA afin d’assurer sa restituion effective et inconditionnelle.

Ici, en France, nous appelons toutes les associations de solidarité internationale, les partis politiques, syndicats et mouvements citoyens à se mobiliser et faire entendre leur voix !

Premiers signataires :
Association Simon Bolivar (Rennes), Carta Abierta Francia, Cercle Bolivarien de Paris, Collectif des Péruviens en France, Collectif National des Gaullistes de Gauche, Colores Latino Americanos, Comité d’Information sur l’Amérique Latine de Nanterre, Comité Pérou, Communistes Péruviens en France, Conseil Pro Bolivia, Coordinadora de Asociaciones de Cubanos Residentes en Francia, Coordination Populaire Colombienne à Paris(CPCP), Cuba Si Lorraine, Donde Estan, France Amérique Latine, France Cuba, Mémoire des Luttes, Mouvement des Jeunes Communistes de France, le MRAP, les Alternatifs,NPA, Nuestra America En Marcha, Parti de Gauche....

Article Huma: ici

vendredi 3 juillet 2009

Hénin-Beaumont : corruption, clientélisme, bienvenue chez les ch’tis socialistes !


Un article du site Médiapart. Extraits:

Electoralisme, clientélisme, féodalisme… bienvenue chez les ch’tis socialistes! Le second tour de l'élection municipale partielle d'Hénin-Beaumont risque d'offrir dimanche à un Front national décati un bastion local pour rebondir, et c'est un système tout entier qui pourrait être sanctionné.(....)

Dans l'ombre de Gérard Dalongeville [l'ancien maire incarcéré et mis en examen pour détournement de fonds en avril 2009], l'on retrouve les deux barons les plus puissants du département: Daniel Percheron, sénateur et président de la région Nord-Pas-de-Calais, et Jean-Pierre Kucheida, député et maire de Liévin (la plus grosse section PS de France, avec 1.400 "cartes"). Ce sont eux qui règnent en maître sur la "fédé", dont ils contrôlent tous les rouages et les dépendances.

Ce sont eux qui ont ainsi préservé des foudres du PS national Jacques Mellick, le maire de Béthune – et ancien trésorier de la fédération –, après sa condamnation en 1996 pour faux témoignage au profit de Bernard Tapie dans l'affaire VA-OM. Ce sont eux qui ont plaidé pour sa réintégration dans le parti, après sa réélection à Béthune en 2002, lui permettant d'obtenir l'investiture socialiste aux législatives de 2007, puis aux municipales de 2008 (où il sera à chaque fois battu).

De la même façon, à Hénin-Beaumont, Percheron et Kucheida ne lâcheront pas Dalongeville. Bien qu'il soit exclu du PS et que son début de mandat tourne vite vinaigre, entre crises politiques dans sa majorité et premières critiques de la chambre régionale des comptes. Ils lui conseilleront même d'accueillir dans son cabinet Jean-Pierre Chruszez, l'ancien "dir'cab" de Mellick.(....)

A l'issue du premier tour électoral de dimanche dernier, le FN est en ballottage favorable (39,3% des voix) et le reste des résultats en dit long sur l'état du socialisme à Hénin-Beaumont. Daniel Duquenne, secrétaire de section socialiste exclu du parti, arrive en deuxième position (avec 20,2%), devant Pierre Ferrari, président de la section du Mouvement des jeunes socialistes, soutenu par Martine Aubry mais pas par "la fédé", qui obtient 17%.

Plus loin, derrière les Verts (8,5%) et devant l'UMP (4,3%), on retrouve Pierre Darchicourt, ancien maire PS de 1999 à 2001 (5,3%).

Dimanche, [ au second tour], la liste PS serait totalement écartée du conseil municipal, le challenger du duo frontiste Steve Briois/Marine Le Pen, Daniel Duquenne, ayant fait le choix de ne fusionner avec aucun de ses concurrents de gauche du premier tour, qui se sont désistés.

Le politologue lillois Rémy Lefebvre résume: «Dans le bassin minier, et à Hénin-Beaumont plus qu'ailleurs, le PS est en situation de monopole électoral: la droite et le PCF n'existent pas. Comme la ville est considérée comme imperdable, toutes les dissidences sont permises.» Selon lui, la forte participation (60%, ce qui est important pour une élection partielle), succédant à de fortes abstentions lors des scrutins précédents, montre que «le FN a su ouvrir une brèche dans la forteresse en récupérant un électorat populaire peu à peu déstabilisé par la mauvaise gestion socialiste et les affaires».(....)

Car Hénin-Beaumont est devenu le monstre dégénéré d'un socialisme municipal historique. L' hyper-personnalisation a remplacé les figures charismatiques; la solidarité locale a laissé place au paternalisme clientéliste, le mélange des intérêts du parti et de ceux de l'institution règne en maître (....)


Brigade anti- vieux 2