dimanche 29 novembre 2009

Identité nationale: attention danger!

Le combat idéologique engagé par 
Nicolas Sarkozy autour de l’identité nationale ne peut être réduit à une simple manœuvre électorale contre la gauche ou politicienne vis-à-vis du Front national.

Au-delà de la conjoncture actuelle, il y a la volonté chez lui de donner de l’ampleur à l’objectif qu’il s’était fixé dès sa prise de pouvoir au sein de l’UMP : rassembler toutes les sensibilités de la droite française autour d’un projet qui refondrait, dans les conditions nouvelles de la mondialisation capitaliste, son efficacité sociale, idéologi­que et politique.

Ce projet que l’on nommera, faute de mieux, libéral-populiste, a l’ambition de sembler sur la longue durée une majorité de notre peuple, particulièrement ses caté­gories populaires, autour des valeurs his­toriquement les plus conservatrices de la droite nationale, en prenant la précaution de les teinter de modernité et d’obtenir la caution de personnalités prétendument de gauche : la fascination pour la réussite individuelle, la valorisation inégalitaire du mérite au sein d’une concurrence définie comme naturelle, l’amour de la famille, de la terre et de la patrie, la passion du patrimoine, de l’argent et de la propriété, les attaques contre la laïcité prônant le retour du religieux comme mode de régu­lation sociale et comme référent symboli­que, la légitimation de l’autorité dans tou­tes les sphères de la société, l’appel à la génétique pour définir les déviances socia­les, sont autant de thèmes travaillés à lon­gueur de discours et dont on aurait tort de sous-estimer l’impact par ces temps où la crise pousse à la perte et à la recomposi­tion des repères. Suite site national PCF

On pourra lire le dossier "Citoyenneté" de l'Huma

lundi 23 novembre 2009

Education : suppressions de postes, gros dégâts à tous les étages

Les enseignants sont appelés à la grève mardi par la Fédération FSU, majoritaire, ainsi que la Ferc-CGT et Sud-Education. Les organisations lycéennes Fidl et UNL, et l’Union des étudiants de France (Unef) s’y sont jointes.

Les 16.000 suppressions de poste prévues en 2010 sont le principal grief des syndicats qui comptent 50.000 postes détruits en trois ans et demandent une revalorisation des salaires et la révision de la réforme de la formation des enseignants.

Dès sa prise de fonction, Luc Chatel a mis fin au relatif espoir né après le départ de Xavier Darcos de la rue de Grenelle : non, il ne compte pas revenir sur le dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Résultat : le projet de budget 2010, débattu actuellement au Parlement, prévoit bien 16 000 suppressions de postes dans l’éducation.

Qui viendront s’ajouter aux 13 500 de 2009, aux 11 200 de 2008… Au final, depuis 2002, ce sont près de 62 000 postes qui auront été supprimés dans les écoles, collèges et lycées. Un constat qui pousse la FSU et la Ferc CGT à réclamer « des recrutements à la hauteur des besoins ».

Car sur le terrain, les répercussions de cet « appauvrissement sans précédent de l’école publique », dixit le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, se font sentir de manière toujours plus aiguë. Pour essayer de maintenir dans les classes un taux d’encadrement vaguement identique d’une année sur l’autre, le ministère a, en effet, décidé de rogner en priorité sur tous les postes qui ne sont pas directement devant les élèves, ou ceux liés à des matières jugées secondaires. Enseignants détachés dans les musées ou les centres de documentation, profs chargés d’organiser des classes découvertes, maîtres spécialisés dans l’aide aux enfants en difficulté (Rased), profs de langue ou de technologie… Ceux qui représentaient, naguère, une richesse pour l’école publique sont devenus les premières victimes des coupes claires. Á titre d’exemple, depuis 2006, on compte ainsi, chaque année, seulement 415 embauches de profs de sport pour en moyenne 1 250 départs à la retraite. Soit le non-remplacement d’un fonctionnaire sur… trois ! Autre cible privilégiée du ministère : les titulaires remplaçants. Entre 5 000 et 10 000 postes ont disparu ces dernières années. Occasionnant de gros désordres dans les établissements, notamment du secondaire. « Les inspections académiques attendent souvent quinze jours avant de se préoccuper de trouver un remplaçant, ne cesse de dénoncer Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE. Quinze jours, cela représente dix heures de français en moins ! » Du côté des enseignants, cette pénurie pèse lourd au quotidien. Les conclusions du questionnaire publié début octobre par quatre syndicats de la FSU sont sans appel : « La profession est plus que jamais sous pression. »

Source Huma

dimanche 15 novembre 2009

Inquiétudes pour les IUFM: la formation des enseignants est menacée


La formation des enseignants: un véritable enjeu de service public!


Les élus villeneuvois ont toutes les raisons d’être très inquiets de ce qui se passe en ce moment autour de l’IUFM, dont la direction régionale est sur le territoire de la commune : l’emploi est menacé, des personnels vacataires vont être licenciés, du potentiel hautement qualifié risque d’être tenu à l’écart de leur mission essentielle.

Au-delà, ce sont tous ceux qui sont attachés à la qualité de la formation des enseignants qui doivent se mobiliser pour empêcher les mauvais coups issus de la mise en place de la réforme gouvernementale dite « L.R.U. » contre laquelle la communauté universitaire toute entière mène, depuis 2 ans une lutte jamais enregistrée.

Le président de l’Université d’Artois, dont dépend administrativement l’IUFM, a avoué la raison profonde de ses décisions de fermeture : la formation des enseignants est, selon lui et dans la logique de la loi L.R.U. un jeu de concurrence entre les universités. Peu importe l’intérêt des formés et de leurs futurs élèves.

Nous y opposons, et la grande majorité des universitaires avec nous, une logique de création d’un pôle régional de formation des enseignants, mettant en commun les compétences de toutes les universités et de l’IUFM. Une forme de service public régional de qualité contre la mise en concurrence sauvage de l’université, le débat de société est bien là.

Marc Delgrange

Le PCF propose une liste d'ouverture du Front de Gauche aux Régionales


Cliquez sur l'image pour agrandir l'article de la Voix du Nord


vendredi 13 novembre 2009

Moi, Albert Jacquard, ministre de l’Éducation, je décrète ....


L’Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l’économie ou la société ont besoin. La finalité de l’éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu’il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l’étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir.

Moi, ministre de l’Éducation nationale, je n’ai qu’une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s’exprimer, s’émerveiller. À la société de s’arranger avec ceux qui sortent de l’école, aux entreprises d’organiser les évaluations et la formation de leur personnel à l’entrée des fonctions. Il faut que les rôles cessent d’être inversés : l’Education nationale ne produira plus de chair à profit. Suite

mercredi 4 novembre 2009

Un Front de gauche, avec vous, pour faire gagner la gauche !


Les élections régionales de mars 2010 se dérouleront à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Elles seront aussi la dernière élection avant 2012 pour s’exprimer sur la politique conduite dans le pays.

Le conseil national du Parti Communiste Français a fait une offre politique le 25 octobre 2009 pour changer la donne dans le pays.

Chômage, inégalités et pauvreté, remise en cause des droits des femmes, détresse au travail, atteintes aux libertés, mal vie dans les quartiers, crise agricole et alimentaire, alertes écologiques… tous les clignotants sont au rouge mais le gouvernement est sourd aux revendications des citoyens, des salariés.

Loin de combattre la crise, la politique de Nicolas Sarkozy et de sa majorité UMP se révèle être une politique injuste et égoïste au service de la seule classe dominante, des privilèges de l’argent et des logiques de rentabilité. C’est le peuple qui paie la crise, alors que la spéculation et la bourse se relancent comme avant. Et la droite veut faire des régions des relais de cette politique !

A gauche, entre volonté d’« alliances au centre », de « primaires », instrumentalisation de l’écologie, arrangements avec les idées libérales qui ont failli et repli sectaire... les fausses pistes ne manquent pas pour aller à l’échec dans les régions comme dans le pays.

Il n’est pas possible d’en rester là ! C’est une exigence pour changer nos vies. suite


Brigade anti- vieux 2