mardi 29 décembre 2009

Les salarié-es de Pimkie en Colère!


Une délégation composée de militant-es du Front de Gauche: PCF et Parti de Gauche et des sympathisant-es ont manifesté leur soutien aux grévistes et leur ont remis une enveloppe( rouge!)

Depuis samedi 19 décembre, les salarié-es de Pimkie, en majorité des femmes, de deux entrepôts de Wasquehal et de Neuville -en- Ferrain sont en grève illimitée .En effet, le groupe Mulliez a décidé de supprimer 190 postes.

Chez Pimkie, les salarié-es ont réveillonné sur les piquets de grève bloquant la sortie des marchandises de cette marque de vêtements. Elles se relaient jour et nuit pour tenir les piquets de grève, soutenus par l’intersyndicale FO-CFDT (majoritaires) et la CGT. « On peut même rester jusqu’au nouvel an s’il le faut », affirme une gréviste, préparatrice de commandes depuis douze ans.

138 postes devraient être supprimés dans les deux entrepôts et 52 au siège de l’entreprise d’ici à février 2010. Officiellement pour perte de bénéfices et concurrence effrénée. « On réclame au moins 20 000 euros de prime et 2 400 euros par année d’ancienneté.et le paiement des jours de grève. Pour l’instant, l’entreprise ne propose que 10 000 euros et 550 euros par année d’ancienneté », elle ne propose que des miettes. La feuille de route du PSE avait désigné la date du 12 janvier pour aborder les questions sociales. Mais les salarié-es ne pouvaient plus rester dans le flou. Le 16 décembre, ils ont appris qu’une partie des activités logistiques de Pimkie serait délocalisée en Allemagne et en Espagne. Et qu’un nouveau site administratif serait créé à Villeneuve-d’Asq. La goutte d’eau a déclenché la grève.

Pour une employée depuis trente et un ans dans l’entreprise, obtenir une prime décente est légitime. « On veut juste une enveloppe pour payer toutes les années passées chez Pimkie. Ma fille est en école de vétérinaire. Alors oui, je voudrais partir avec le maximum », explique-t-elle. Une majorité d’ouvrier-es sont concerné-es par ce plan social. Pourtant, l’entreprise Pimkie n’est pas dans le rouge. « Après une perte de 4 millions en mai 2009, le chiffre d’affaires a bondi de 10 % par rapport à l’année dernière », constate une déléguée CGT. « On n’a toujours pas de rapport d’expert qui nous prouve le réel besoin de licencier », poursuit-elle. Et cela ne passe pas auprès des salarié-es. « Ils licencient pour faire encore plus de profit. On fait partie d’un groupe richissime (Mulliez), on n’est pas là pour améliorer la marge des patrons »,

En attendant, plus aucune marchandise ne sort des entrepôts en cette période faste pour le chiffre d’affaires. la CGT a demandé la désignation d’un médiateur de la direction départementale du travail pour faciliter les négociations.

Les salarié-es,en majorité des mères de famille, qui ont laissé leur santé pour l'entreprise, se relaient jour et nuit dans le froid mais aussi la convivialité et la chaleur des palettes pour obtenir le droit à la dignité et à la reconnaissance de leur travail chez M Mulliez .

Quelques chiffres pour terminer:

fortune du groupe familial Mulliez:

9,3 milliards d'euros en 2001 et 18,4 milliards en 2008 SOIT +98% d'augmentation.

Masse salariale chez Pimkie:

26 millions en 2001 et 19 millions en 2008:Soit – 27%

Effectifs chez Diramode/Pimkie

Effectifs en 2001:1 093 personnes

Effectifs en 2008: 640 personnes :soit -41%

Le groupe Mulliez n'est toujours pas allé voir les grévistes et fait la sourde oreille à la demande de nègociations.

Une solidarité s'organise pour amener des palettes , de l'argent et un soutien moral; aller les soutenir sur les 2 sites en lutte.



dimanche 20 décembre 2009

Front de Gauche à Villeneuve d'Ascq


En mars prochain auront lieu les élections régionales. Les militants villeneuvois, élargis à toutes celles et tous ceux qui ont été, d'une façon ou d'une autre, associés aux combats politiques que nous avons menés : référendum, élection municipale, élection européenne, lutte sociales diverses comme celle sur La Poste..., appréhendent cette nouvelle échéance avec la volonté qu'elle permette de franchir un nouveau pas dans la construction d'une véritable alternative politique à Gauche. Des petits progrès s'enregistrent. Loin d'être encore totalement satisfaisants. Il nous paraitrait important, en ce début d'année, d'échanger ensemble sur l'appréciation que nous portons sur cette échéance politique, sur la construction d'un vaste front anticapitaliste, sur notre mode d'implication dans cette campagne.

Nous proposons une première réunion ouverte à tous :

Vendredi 8 janvier à partir de 18h30 au foyer du petit Bosquet de Flers-Bourg.

Nous espérons y être nombreux, les combats à mener (qui ne sont pas seulement les élections...) l'exigent. Bonne fin d'année à toutes et tous.

Marc DELGRANGE....


samedi 19 décembre 2009

Evo Morales à Copenhague

Extraits de l’intervention du Président de la Bolivie lorsqu’il s’est réuni avec les mouvements sociaux

" (..) En quoi consiste le fait que les peuples du monde décident du futur de l’humanité ? Il consiste en un référendum mondial sur le changement climatique.Que les peuples du monde décident par leur vote conscient du destin de l’Humanité. (...)

Je veux vous lire la première proposition de ce référendum :

1. - Êtes-vous d’accord pour rétablir l’harmonie avec la nature, et pour reconnaître les droits de la Terre Mère ?

2. - Êtes-vous d’accord pour changer ce modèle de surconsommation et de gaspillage qu’est le système capitaliste ?

3. - Êtes-vous d’accord pour que les pays développés réduisent et réabsorbent leurs émissions de Co2 à effet de serre pour que la température ne monte pas de plus d’un degré centigrade ?

4. - Êtes-vous d’accord pour transférer tout ce qui a été dépensé dans les guerres et pour consacrer un budget supérieur à la défense de la Terre face au changement climatique ?

5. - Êtes-vous d’accord avec un tribunal de justice climatique pour juger ceux qui détruisent la Terre Mère ?

Compagnon Chávez, le document vient d’être approuvé dans ce sommet sur le Changement climatique. De nouveau je salue l’effort et la mobilisation des mouvements sociaux. Nous sommes des présidents alliés des mouvements sociaux. Je veux continuer à apprendre de vous. Je suis élève des mouvements sociaux de Bolivie et du monde.

Je veux vous dire que je ne me sens plus seul. Ne vous sentez pas seuls dans cette lutte pour la vie, pour l’humanité, pour la défense de la Terre Mère.Que nous accompagnent les mouvements sociaux, nous présidents qui essayons d’exprimer la pensée de nos peuples, est indispensable.

Seuls, Evo ou Hugo nous ne pouvons avancer, mais si les peuples nous accompagnent nous sommes ici pour changer les politiques capitalistes qui font tant de mal à l’humanité.

Patrie ou Mort ! Nous vaincrons.
Planète ou mort ! Quand, quand, carajo !"

mercredi 2 décembre 2009

Victor Jara enterré comme il se doit

Tué en septembre 1973, quelques jours après le coup d'Etat de Pinochet, le cadavre du poète et chanteur Victor Jara avait été retrouvé criblé de balles. Il avait ensuite été enterré au Cimetière général de Santiago, tout comme Salvador Allende. Depuis, ses proches attendent de connaître la vérité sur son assassinat.


En juin 2009, la justice a décidé d'exhumer ses restes afin de fournir de nouveaux éléments aux enquêteurs. En 1973, seulement trois personnes avaient assisté à son enterrement.

La fondation Víctor Jara a choisi d'organiser à partir du 3 décembre trois journées de célébrations ininterrompues. Des concerts, des spectacles de danse, des lectures de poésie se succèderont dans un centre culturel. De là, partira un cortège, le 5 décembre, qui accompagnera la dépouille de Víctor Jara dans sa dernière demeure au Cimetière général.

Plus sur Victor Jara

Brigade anti- vieux 2