dimanche 26 avril 2009

Le Front de Gauche à la braderie de la Résidence



Le Front de Gauche de Villeneuve d'Ascq avait monté un stand, ce samedi, à la braderie de la Résidence. C'est dans une ambiance conviviale que nous avons rencontré les badauds et avons distribué nos tracts et nos journaux.

Beaucoup de personnes rencontrées ignorent toujours l'existence d'un scrutin le 7 juin pour élire des députés au parlement européen. Il faut dire que le Front de Gauche est la seule liste à vraiment faire campagne pour ces élections, à Villeneuve d'Ascq comme ailleurs.
Nous sommes seuls sur le terrain à près d'un mois de l'élection......
En effet, l'UMP craint le vote sanction de la politique anti-sociale de Sarkozy et mise sur l'abstention et la confusion pour limiter les dégâts. Les socialistes, quant à eux, veulent faire oublier l'imposture du vote du mini-traité de Lisbonne et tentent de retrouver une virginité politique européenne en se démarquant d'une droite libérale avec laquelle ils se sont alliés depuis le début de l'UE. Restent le NPA et LO qui nous donnent, par affiches, des leçons révolutionnaires, merci quand même, mais pour l'heure, l'Europe libérale avance dans leur dos profitant de leur stratégie de division....

Il faut absolument éviter le piège de l'abstention qui conduirait à exclure les classes populaires de ce vote. Ces mêmes classes qui, victimes de la crise, se priveraient alors de sanctionner la politique libérale de Sarkozy et celle de la Commission européenne.

Pour finir, une bonne nouvelle: Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde Diplomatique soutient le Front de Gauche. Ce n'est pas rien et son intervention est à lire dans l'Huma-Dimanche de cette semaine....

D.L


jeudi 23 avril 2009

Le Front de Gauche de Villeneuve d'Ascq soutient la lutte des travailleurs d'EDF

Mercredi 22 avril, une délégation du Front de Gauche composée de Didier Costenoble, Marc Delgrange et Jean-Claude Savener (PCF), Faustin Aissi et Jean-Claude Cos (PG) et Dominique Guerandel (Collectif Antilibéral) est allée saluer les salariés d'EDF de Villeneuve d'Ascq qui entrent dans leur 3ème semaine de lutte sur leur lieu de travail. L'occasion d'échanger autour d'un verre sur les causes de ce mouvement (salaires, gestion de personnel, service public et externalisation des missions) et sur la profonde cohérence entre ces revendications et les politiques de libéralisation et de destruction des services publics directement liées aux politiques européennes menées. Les témoignages montrent aussi une aggravation inquiétante des pressions de toutes sortes sur les personnels en lutte. Le Front de Gauche pour changer d'Europe entend faire des luttes sociales le coeur de sa campagne électorale et montrer ainsi que les questions d'Europe sont, pour tous les travailleurs des sujets concrets. Nous restons en contact avec les camarades rencontrés mercredi.

Marc Delgrange

Communiqué de la CGT Energie

Hier dans toute la France les 22 régions étaient dans l’action ! Paca, limousin, midi pyrènes, Normandie, ile de France, Lorraine.... etc

Actions et manifestations avec de multiples formes sur tout le territoire national trains bleus, blocages de sites, assemblées générales de personnel, passage en heure creuse etc, etc

Et plus précisément en région parisienne, les manifestants devant la tour PB6 à la défense se sont même vus refoulés violement par les CRS !

Vu l’ampleur des actions menées la direction a donc convoquée une nouvelle fois les partenaires sociaux pour ouvrir des négociations ce jours depuis 14H30.

Nous attendons les propositions des directions et espérons pouvoir faire un point sur les avancées dès demain matin en assemblée générale avec l’ensemble des salariés du territoire de Lille métropole à 9H00 sur le site de Charles de Muyssaert.

Point de situation sur la métropole lilloise, les agents sont toujours déterminés dans leurs revendications. La mobilisation ne faiblit pas malgré la période de congé.

Hier dans l’info lutte n°12, nous écrivions que des menaces de procédures en référé planées au dessus de certains syndicalistes, à ce jour la direction est passée à la vitesse supérieure, en effet, 4 collègues se sont vus notifier une assignation en référé.

Que deviennent les belles paroles de dialogue social prôné par nos directions ??
La crise c’est eux, la solution, c’est nous !!!

Ne laissons pas criminaliser l’action syndicale !!! Le syndicat CGT Energie Lille métropole, appel l’ensemble du personnel actif et inactif à soutenir les camarades assignés par un rassemblement devant le tribunal de grande instance de Lille, avenue du peuple belge le lundi 27 avril à 13H30

mercredi 22 avril 2009

Jacky Hénin met sa campagne au service des salariés

Européennes . La tête de liste du Front de gauche dans le Nord-Ouest a sillonné le Valenciennois, mercredi. Il a apporté sa solidarité aux grévistes de Toyota Onnaing.

C’est un arrondissement aux proportions d’un département. 350 000 habitants, 82 communes composent le Valenciennois. 20 000 emplois dans le secteur automobile, sur les quelque 80 000 que compte l’industrie locale, laquelle représente les deux tiers de l’activité de l’arrondissement. Un tissu industriel aujourd’hui particulièrement touché par la crise. Dans le Valenciennois, l’eurodéputé communiste Jacky Hénin a rassemblé près de 20 000 voix en 2004, soit environ un dixième du résultat total des dix départements de la grande circonscription du Nord-Ouest.

Pour un SMIC européen

Tête de liste du Front de gauche pour changer d’Europe, il est ici connu et reconnu, à force d’aller « au-devant de ceux qui souffrent ». Illustration mercredi, où Jacky Hénin a sillonné en l’arrondissement dans tous les sens : débat avec des syndicalistes en compagnie du député Alain Bocquet à Trith-Saint-Léger, le matin, solidarité à Denain avec les salariés d’EDF-GDF en grève, le midi, puis avec ceux de Toyota à Onnaing (voir page suivante), et rencontre avec les femmes à Douchy-les-Mines, l’après-midi.

À tous, le député sortant martèle le même message essentiel : « Il faut se servir du 7 juin pour faire entendre jusqu’au niveau européen vos exigences en matière de salaires, d’emploi, de services publics. Il n’y a qu’à l’Élysée que l’on croit que l’argent servira à gonfler l’épargne et non l’économie si on augmente les salaires ! » Message reçu cinq sur cinq par les salariés de Toyota et ceux de l’énergie. Deux situations très différentes, mais une même revendication : le pouvoir d’achat. « À GDF, le salaire de base est au-dessous du SMIC, explique un agent gréviste. On demande la hausse des salaires vu les profits réalisés, et la reconnaissance de notre travail. » La proposition de Jacky Hénin de créer un SMIC européen à 1 600 euros bruts est chaleureusement applaudie. « Mais le plus important, c’est le retour à un vrai service public de l’énergie. Dans la résistance aux privatisations, tout acquis est bon à prendre » au Parlement européen comme dans les luttes, estime-t-il. Chez Toyota, la proposition de loi des députés communistes au Parlement français fait un tabac. Déposé par Alain Bocquet début janvier, le texte propose d’affecter les dividendes des entreprises au paiement intégral des jours chômés. « C’est exactement ce qu’il nous faut ! » s’exclame une salariée de Toyota. Au micro, Jacky Hénin rappelle l’urgence de changer les règles du jeu en Europe. « La crise a bon dos. Les écarts des salaires médians vont de un à dix en Europe. Fixer un minimum pour tout le monde empêcherait le patronat d’opposer les salariés les uns aux autres », explique le candidat, qui propose un délai de cinq ans pour permettre aux pays dont les salaires sont les moins élevés de rattraper le standard européen.

« Que peut l’Europe ? »

Accueilli à Douchy avec sa colistière du Parti de gauche, Laurence Sauvage, par l’association féministe Femmes solidaires, le candidat peut prendre le temps de l’échange, avec la vingtaine de femmes venues dialoguer avec eux. Pouvoir d’achat, chômage des jeunes, égalité hommes-femmes, IVG, surendettement… « Que peut l’Europe ? » s’enquiert une jeune femme. « Pour l’instant, le Parlement européen s’occupe surtout du marché intérieur, reconnaît Jacky Hénin. Le problème, ce ne sont pas ses pouvoirs, mais sa majorité de députés qui mettent en oeuvre l’ultralibéralisme. » Et de proposer par exemple, de légiférer pour étendre à toutes les femmes d’Europe les acquis puisés dans les législations des États les plus avancées. « Mais on ne peut pas changer l’Europe tout en conservant le traité de Lisbonne, rappelle Laurence Sauvage. C’est pourquoi il est si important de se mobiliser le 7 juin. Après, le 1er mai, ce peut aussi être un grand jour de mobilisation qui fasse le lien avec les luttes et pour sanctionner Sarkozy, en France, et son traité et ses amis libéraux dans toute l’Europe. »

Sébastien Crépel site Huma

mardi 21 avril 2009

Arras rend hommage à Fajardie

Un an après la disparition de l’écrivain, le salon du livre d’expression populaire et de critique sociale d’Arras, le 1er mai 2009, rend hommage à l’auteur de Metaleurop Paroles ouvrières, paru en 2003 aux Éditions Mille et une nuit.

"Tous les ex-Metaleurop ont appris avec une grande tristesse la disparition brutale de notre ami Frédéric Fajardie. (…) L’impact du soutien de Fajardie et son magnifique livre Metaleurop Paroles ouvrières* ont été si déterminants que, sans eux, notre association et notre lutte n’auraient jamais existé. Nous lui sommes redevables :

- D’abord d’avoir été l’un des rares intellectuels français à s’être vraiment intéressé au sort des ex-Metaleurop, à leur vie, à leur lutte, à ce monde ouvrier si absent de nos médias et des préoccupations des élus.

- Ensuite, d’avoir été un formidable soutien moral, d’avoir été à l’écoute de ceux qui ne sont jamais entendus et d’avoir enfin donné la parole à ceux qui en ont été si longtemps privés.

- Et enfin bien sûr, de nous avoir soutenu financièrement avec les droits d’auteur de Metaleurop Paroles ouvrières qui ont permis une totale indépendance d’action à notre association et d’éviter les multiples tentatives de récupération. “… Des ouvriers, dont certains connaissaient mes livres, m’ont fait venir sur le site de Metaleurop-Nord, m’ont parlé et m’ont choisi pour donner une forme écrite à leur mémoire. C’est ma seule légitimité, elle vient d’eux…”, écrivait-il. Metaleurop Paroles ouvrières est devenu notre Germinal et Frédéric Fajardie notre Zola, mais Frédéric tu nous manques déjà !

Jean-Louis Martin, ex-Metaleurop, en hommage à Frédéric H. Fajardie qui nous a quitté le 1er mai 2008.

lundi 20 avril 2009

Un 1er Mai de colère et d’espérance par Georges Séguy

Cent vingt ans après la décision de faire du 1er Mai la journée de solidarité ouvrière internationale, l’appel lancé pour le prochain 1er Mai par toutes les organisations syndicales françaises prend une nouvelle dimension lourde de colère et d’indignation, mais aussi porteuse d’espérance d’avenir meilleur pour le monde du travail.

C’est en effet le 20 juillet 1889 que les pionniers du syndicalisme réunis à Paris lors du centenaire de la Révolution, sensibilisés par les tragiques événements de Chicago où une révolte ouvrière, le 1er mai 1886, fut écrasée férocement par les forces de répression policières, décidèrent de faire du 1er Mai un jour de lutte internationale avec comme objectif principal « réduire légalement à huit heures la journée de travail » (1).

Après une première expérience inégalement suivie en 1890, le 1er Mai prit en France l’importance d’un événement social national avec le drame de Fourmies, où tombèrent les premiers martyrs de cette journée de solidarité internationale, sous les balles des fusils Lebel expérimentés pour la première fois sur des cibles humaines.

Par la suite, le 1er Mai fut, en France, diversement célébré, selon les circonstances économiques, sociales et politiques. Souvent interdit et voué à la disparition dans les milieux réactionnaires, il est devenu journée « chômée et payée ». Mais tout en conservant un caractère festif en l’honneur du travail, il est resté étroitement lié aux aspirations d’émancipation des travailleurs.

Ce bref rappel de l’histoire n’est pas sans intérêt pour apprécier la signification de l’appel syndical unanime en vue d’un puissant rassemblement salarié, le 1er Mai prochain.

Il n’est pas excessif de qualifier d’historique cette unanimité syndicale, non seulement parce qu’elle est sans précédent, mais aussi et surtout parce qu’elle est fondée sur un accord dont le contenu ne se limite pas à des objectifs revendicatifs communs mais avance les propositions sociales, économiques et fiscales nécessaires à leur concrétisation.

Cette cohésion syndicale tend à démontrer que la persistance des différences issues d’un passé plus ou moins lointain, sur lesquelles repose le pluralisme syndical, n’est plus un obstacle majeur à l’unité d’action.

À ce sujet, nul ne sera surpris que j’évoque un autre moment de notre histoire sociale où un accord d’unité d’ac- tion, sur des objectifs revendicatifs précis, conclu entre la CGT et la CFDT, en janvier 1966, fut à l’origine d’un vaste mouvement social qui aboutit, en mai 1968, à une mémorable négociation entre gouvernement, patronat et syndicats.

Depuis cette époque, bien des choses ont changé, mais rien n’a altéré le fameux précepte des fondateurs du syndicalisme : « L’union fait la force. »

Non ! Messieurs et Mesdames les porte-parole du gouvernement et du MEDEF, les journées de grève et de manifestation du 29 janvier et du 19 mars ne sont pas des réminiscences du « folklore social français », il est vain de chercher à vous autotranquilliser en minimisant l’importance de la mobilisation syndicale en France. Soyez attentifs à ce qui va se passer après le 1er Mai français, à Madrid le 14, à Bruxelles le 15, à Prague et à Berlin le 16, et vous comprendrez peut-être que « ces mouvements de protestation sociale traduisent une détresse et une colère qu’il faut prendre au sérieux », ainsi que l’a déclaré John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats.

On ne peut mieux mettre en évidence le fait que cette mobilisation ne se limite pas à un phénomène franco-français, mais qu’elle est bel et bien européenne, en riposte au déferlement d’injustices d’un capitalisme dévorant en proie à une crise qui découle de ses propres tares.

Telles sont les raisons d’une initiative syndicale unitaire qui, par-delà les souffrances endurées par les principales victimes de l’actuelle régression sociale, concerne toutes celles et tous ceux de toutes professions et de toutes générations, actifs ou retraités, décidés à résister ensemble à l’injustice.

Ce vendredi 1er Mai, jour « chômé et payé », chaque citoyen étant disponible, tous peuvent et même doivent participer au grand rendez-vous national du progrès social.

En ce printemps de lutte propice à l’accroissement de l’influence du syndicalisme, puissent les salariés syndiqués aider ceux qui ne le sont pas à le devenir afin que les entreprises privées de syndicats, dites « déserts syndicaux », soient au plus tôt fertilisées.

(1) Voir le texte intégral de l’appel dans 1er Mai, les cent printemps, de Georges Séguy (p. 50). Messidor, Éditions sociales.

mercredi 15 avril 2009

Succés de la réunion de lancement du Front de Gauche à Villeneuve d'Ascq



Près de 60 personnes ont assisté à la première réunion du Front de Gauche de Villeneuve d'Ascq à la salle Marianne.C'est donc un premier succès prometteur qui nous encourage à développer nos actions de proximité dans les quartiers, alors que la campagne européenne est plutôt ignorée par les autres forces politiques.

Un meeting d'une plus grande ampleur est envisagé courant mai avec des personnalités marquantes .


Marc Delgrange, au nom du Parti Communiste a rappelé la démarche de rassemblement des communistes villeneuvois illustrée par la campagne du Non en 2005, la liste antilibérale pour les municipales et aujourd'hui par celle du Front de Gauche.

Martine Berthouloux, élue communiste de Villeneuve d'Ascq a apporté son soutien au Front de Gauche et a rappelé les positions et les interventions des élus communistes et républicains sur l'Europe.
D'autres élus de la ville étaient également présents pour soutenir la naissance d'un Front qui défend des propositions populaires réellement ancrées à gauche et susceptibles de redonner de l'espoir .

Le Parti Gauche et la Gauche unitaire ont aussi pris toute leur part dans le lot fourni d'interventions citoyennes riches et diverses qui se sont succédées...


lundi 13 avril 2009

Réunion mercredi 15 du Front de Gauche à Villeneuve d'Ascq

PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS – PARTI de GAUCHE – GAUCHE UNITAIRE
Chaque jour de nouveaux plans sociaux sont annoncés. La hausse du chômage est dramatique, la précarité, les salaires de misère permettent de moins en moins de vivre. Les services publics sont démantelés, les droits sociaux reculent, la catastrophe écologique s'avance. Il est urgent de changer de politique !

Les partis qui dominent la vie politique française se battent pour le pouvoir mais ne remettent pas en cause les fondements de la société inégalitaire, injuste et génératrice d’exclusion. Le G20 s’agite pour sauver le système, mais pour les victimes du libéralisme, ça sera, demain, la même galère qu’avant, voire pire.
Au parlement européen, il n’y a pas assez de députés qui veulent vraiment changer la vie, changer de système économique, changer d’Europe.

C’est pourquoi le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche (récemment créé par Jean Luc Mélenchon et Marc Dolez), la Gauche Unitaire (issue de l’ex LCR), mais aussi de nombreux militants associatifs, syndicaux, écologiques, qui avaient ensemble lutté en 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen, ont décidé de s’unir dans le FRONT de GAUCHE pour CHANGER d’EUROPE et d’aller ensemble aux élections Européennes du 7 juin.

Ensemble nous voulons, à l'occasion de ces élections, mettre clairement fin aux politiques libérales qui ont conduit à ce désastre. Le prolongement cohérent des luttes et des mouvements sociaux, qui se développent dans notre pays comme dans toute l'Europe, c’est, le 7 juin prochain, d’envoyer un maximum de députés du Front de Gauche pour changer d'Europe. Seuls ceux ci défendent une Europe nouvelle, solidaire, de justice et de paix, écologique, démocratique.

Pour que ça change enfin vraiment, rejoignez le comité de soutien au front de gauche !

Réunion publique pour le lancement du comité de soutien du Front de Gauche villeneuvois (ouvert aux non-villeneuvois qui le souhaitent…)

mercredi 15 avril 2009 à 19h00
salle Marianne (place d’Annappes)
Villeneuve d'Ascq

Les impératifs du Front de Gauche pour changer d’Europe et en faire une Europe SOCIALE, ECOLOGIQUE, DEMOCRATIQUE, SOLIDAIRE et PACIFIQUE :


Impératif social : tout doit être mis prioritairement au service des individus :
- création et préservation d’emplois, sécurisation des parcours professionnels, lutte contre la pauvreté et la précarité, salaires, condition de travail et retraites décents.
- Respect des droits fondamentaux de chacun grâce à des services publics réhabilités : logement, éducation, santé, culture…

Impératif écologique :
Un nouveau type de développement doit promouvoir les investissements dans les énergies renouvelables et propres, les économies d'énergie, le développement du transport ferroviaire et de la voie d'eau, la protection des milieux naturels.
Un accent doit être mis sur des transports en commun de qualité. Il est écologiquement et socialement nécessaire et possible d’aller vers la gratuité des transports en commun.
Pour cela il est indispensable de développer des services publics de l’énergie et des transports, seul moyen d’extraire ces secteurs des dérives de la loi du marché.

Impératif démocratique et de justice :
Dans l'Europe que nous voulons, aussi bien les politiques de coopération entre les États que les politiques intégrées doivent être contrôlées par les citoyens et soumises à la souveraineté populaire.
Une Europe démocratique c’est aussi une Europe de l’égalité de traitement entre hommes et femmes, entre tous les citoyens dans leur diversité, une Europe laïque qui respecte les convictions philosophiques et religieuses de chacun.

Impératif solidaire :
L’Europe doit devenir un acteur majeur de la lutte
-contre l'exclusion sociale et la précarité
- contre les discriminations et la xénophobie
- pour le respect des droits fondamentaux des personnes issues de l'immigration (droit d’asile, scolarisation des enfants, droit au travail, droit de vote et d’éligibilité aux élections locales et européennes pour tous les résidents, régularisation de tous les sans papiers avec mis en place d’une stratégie de codéveloppement).

Impératif de paix :
L’Europe doit promouvoir une vision solidaire et pacifique des relations internationales à l'opposé, à la fois d’une conception unipolaire de « gendarme du monde » et du prétendu «choc des civilisations».
Il faut notamment s'engager fermement en faveur de la relance du désarmement, affirmer l’indépendance européenne à l’égard des Etats-Unis de l'OTAN en se fondant sur le droit international. Au Proche Orient, par exemple, l’Europe doit s'engager de façon résolue en faveur du respect du droit du peuple palestinien à un Etat viable.

jeudi 9 avril 2009

2009, année Jaurès


L’Humanité s’associe à la décision prise par la municipalité de Toulouse de commémorer l’anniversaire de la naissance du fondateur du journal. Pour cette année Jaurès, premier événement avec un colloque à Toulouse le 17 avril.

L’Humanité se fait un devoir de perpétuer par la publication de textes originaux, de colloques, de prises de position, d’ouvrages, la connaissance par le plus grand nombre des idées et de l’œuvre de son fondateur. Nous veillons tout autant à valoriser les travaux de recherche des historiens et des philosophes qui étudient et approfondissent sans cesse la pensée féconde et révolutionnaire de Jean Jaurès.

Dans ce but, nous nous félicitons pleinement de la décision prise par la municipalité de Toulouse de commémorer par un ensemble de manifestations, pour la plupart éducatives et culturelles, le 150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. Comme partenaire, « l’Humanité » s’associe pleinement à « Toulouse 2009 : Année Jaurès », en organisant plusieurs initiatives dont une première, le colloque du 17 avril prochain, salle du sénéchal à Toulouse. A partir du thème « Jean Jaurès, mouvements populaires et révolutions », des historiens de renom, spécialistes de l’œuvre considérable de Jean Jaurès feront part de leur travaux. Ouvertes au public, ces tables rondes se poursuivront par un débat sur l’actualité des idées développées par le grand penseur socialiste.

Ce colloque, ainsi que tous les autres moments forts programmés dans le cadre de l’Année Jaurès, apparaissent d’autant plus justifiés dans la période actuelle, que des provocations de l’extrême droite et de la droite extrême visent à salir la mémoire de Jean Jaurès. Ils cherchent à briser les acquis historiques du mouvement ouvrier et à brouiller les repères progressistes pour les nouvelles générations. Puis, et c’est essentiel, à l’heure où le système capitaliste connait une crise sans précédent dans son essence même, où la mondialisation est au service des seuls profits pour les nantis, où les va-en-guerre redoublent d’une dangereuse agitation, les idées et les combats pour l’émancipation humaine, la justice, la démocratie sociale et politique, la paix et le désarmement, pour la maîtrise collective des richesses, pour la laïcité et la culture, l’internationalisme, portés haut et fort par Jean Jaurès apparaissent d’une brulante actualité. Non pour être bêtement plaqués sur une réalité chamboulée en un siècle, mais comme contribution fort utile à la réflexion de tous ceux qui refusent de se laisser tromper par « une prétendue moralisation » du système, qui ne se résignent pas et veulent agir pour un autre possible, pour des transformations profondes de la société, et la révolution post-capitaliste du 21ème siècle qui sera démocratique, sociale, écologique.

Patrick Le Hyaric, Directeur de l’Humanité

dimanche 5 avril 2009

Cycle de formation sur l’Europe : UE : histoire, fonctionnement de institutions, « concurrence libre et non faussée »

On nous le répète souvent : beaucoup de choses se discutent désormais au niveau européen, de nombreuses décisions y sont prises, 70% de nos lois en viennent…

Mais pourtant, « Bruxelles » reste un ensemble d’institutions, de méandres administratifs très flous pour la plupart d’entre nous. Trop flou, au regard de l’importance de cette institution.

En pleine campagne européenne, il nous a semblé bon de nous arrêter sur « la chose européenne », sur ce « Bruxelles » dont on entend tant de choses sans jamais vraiment savoir différencier le fantasme de la réalité. Alors que la première journée de formation a été un succès (26 personnes en tout y sont venues) et qu’une sortie à l’opéra a fait se déplacer 20 personnes, nous continuons l’aventure en nous lançant donc dans deux journées de formation sur l’Union européenne.

La première journée se déroule le 11 avril à l’Espace Marx (6 bis rue Roger Salengro, à Hellemmes Métro : Marbrerie), la deuxième le 9 mai.

Programme de la journée :

9h30 : Accueil des participants

10h : Première partie

Union européenne : Was ist das ?

Intervention de Yann Le Pollotec, Spécialiste des questions européennes dans Economie et Politique, Conseiller (ou assistant parlementaire ?) de Jacky Hénin

L’idée européenne est souvent présentée comme quelque chose qui était inévitable et qui, quelque part, à toujours existé. Pour les jeunes générations, elle est une évidence. Pourtant, l’Union européenne est très récente et plus que « naturelle », plus qu’un continent, elle est construction. A la fois fruit de plusieurs tentatives, de conflits internes, de luttes d’intérêts et d’opportunités, elle se redéfinie chaque jour.

A travers une brève historique, il sera démontré que, loin d’être une construction à visée d’abord pacifique, « l’Europe » a dès le début été pensée comme un outil du libéralisme, construite en dehors du contrôle populaire au nom de l’efficacité et de la cause.

Aujourd’hui, pourtant, transparence et démocratie sont deux des mot-d’ordre les plus importants de l’Union européenne. Qu’en est-il réellement ? Comment sont pris les décisions ? Qu’est-ce qu’une directive ? La Commission prend-elle ses décisions seule ? Quel pouvoir a le Parlement européen ? Quelle influence réelle peut avoir un député, un groupe parlementaire dans la marche des choses ?

Petit à petit, vous comprendrez que l’Union Européenne est actuellement utilisée comme un outil de déresponsabilisation des gouvernement des différents pays européens, mais qu’elle reflète belle et bien leur volonté politique.

12h30 : auberge espagnole

14h : Deuxième partie

GUE, PGE : Quels sont les européens qui luttent à nos côtés ?

Intervention de Giorgos Karatsioubanis, membre du Conseil Central du Neolaia Synaspismou (Grèce), responsable PGE (Parti de la Gauche Européenne)

Dans chaque pays de l’Union euroépenne, des communistes et progressistes luttent pour les mêmes idées, les mêmes valeurs que les communistes français.

Alors que les libéraux européens se sont unis et accordés depuis longtemps, la gauche antilibérale européenne apprend peu à peu à travailler de concert.

Que ce soit au sein du Parti de la Gauche Européenne, plate-forme de débat, d’organisation, de mise en commun et de coordination de partis progressistes, ou au cœur de l’arène européenne dans le groupe parlementaire Gauche Unie Européenne – Gauche Verte Nordique, ces militants commencent à mettre en place des outils communs de lutte. Présentation.

15h : Troisième partie

Le dogme de la concurrence libre et non faussée

Intervention de Giorgos Karatsioubanis, membre du Conseil Central du Neolaia Synaspismou (Grèce), responsable PGE (Parti de la Gauche Européenne)

Le débat référendaire de 2005 a popularisé l’expression, le dogme, l’idéologie de la « concurrence libre et non-faussée ». Nous en avions déjà pressentie les conséquences. Aujourd’hui, encore plus qu’à l’époque, elles se font jour.

De nombreux exemples peuvent illustrer la dangerosité de ce concept : l’affaire Rüffert, cette décision de la Cour européenne de Justice qui estimait que payer deux fois moins des polonais en Allemagne que ce que les conventions collectives exigeaient n’était pas contraire au Traité européen, l’affaire Viking et Laval, qui remettait en cause les droits des syndicats scandinaves, le retour à peine déguisé de la fameuse directive « Bolkestein » contre laquelle le peuple s’était mobilisé,…

Les exemples ne manqueront pas pour nous faire comprendre ce qu’est la politique européenne des marchés.

Quatrième partie

Moment culturel

Surprise !

Cette formation aura lieu à Espace Marx, 6 bis rue Roger Salengro, à Hellemmes Métro : Marbrerie.

Brigade anti- vieux 2