dimanche 27 septembre 2009

Référendum sur la privatisation de La Poste à la braderie de Flers
















Aujourd'hui, nous avons fait voter
515 personnes sur la braderie de Flers-Bourg!

Nous avons donc reçu un très bon accueil de la part de la population qui, pour l'essentiel, soutient notre démarche. Souvent, il fallait faire la queue pour voter et les discussions fusaient autour de notre stand sur La Poste et les services publics.
Mais cette bonne nouvelle n'est qu'une première étape vers notre objectif final, celui de dépasser mille votants avant samedi 3 octobre à midi......

Il nous faut donc saisir toutes les opportunités, la semaine qui vient, pour que cette initiative soit un réel succès et nous proposons une nouvelle opération de vote:

Mercredi 30 septembre, de 10h à midi, au marché d'Annappes.



mercredi 23 septembre 2009

Réunion du Comité villeneuvois contre la privatisation de La Poste

Le Comité villeneuvois contre la privatisation de La Poste s'est réuni pour la seconde fois le mercredi 23 septembre 2009 au local de la FSU, 38 Boulevard Van Gogh à Villeneuve d'Ascq.

Comme à la première réunion, des représentants de la FSU, du MRC, du PCF, du PG et du Front de Gauche, des élus, Martine Berthouloux, Marie Agbessi et Daniel Dubois, étaient présents.

D'autres organisations nous ont rejoints dans ce comité: les Verts, ATTAC et le Parti Socialiste.
Ce dernier était notamment représenté par Olfa Laforce et Didier Manier, élus PS au Conseil municipal.

Le but de la réunion était de finaliser l'organisation pratique, dans notre ville, du référendum national contre la privatisation de La Poste du 3 octobre 2009.

L'objectif de 1 000 votants à Villeneuve d'Ascq, apparaît comme un objectif minimal au delà duquel nous pourrons parler de réussite.

Le vote aura lieu à l'extérieur des 7 bureaux de votes, près de la Maison de Quartier Jacques Brel, au Pont de Bois et à la Résidence, près de l'ex Centre Social des Genêts.


mardi 22 septembre 2009

Portraits de révolutionnaires (5)


220 ans après la Révolution française, L'Humanité a publié, cet été, une série de portraits de révolutionnaires qui ont marqué cette période passionnante.

Loin des caricatures habituelles sur les "révolutionnaires assoiffés de sang" , ces portraits contrastés retracent, souvent avec passion , plus de deux cent ans après 1789, le combat difficile de ceux qui ont changé le monde....

Aujourd'hui: Louis Antoine Saint-Just, la conscience de la Révolution, par Caroline Constant

« Les malheureux sont les puissances de la Terre, ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent. » Louis Antoine Saint Just

1767-1794 . Par son désir d’un ordre social juste, par son talent d’orateur, par l’acuité de sa pensée, Louis-Antoine Saint-Just mérite bien mieux que cette image d’Épinal de nostalgiques de la monarchie qui ont brossé de lui le portrait d’un « archange de la mort ».

Souvent, Saint-Just est représenté sous les traits d’un exalté. D’une sorte de vampire assoiffé de sang, ou, dans le meilleur des cas, d’un puriste à la limite de la folie et de la neurasthénie. Exemple avec le Danton, de Wajda, ou encore avec le personnage de Lambert Wilson dans les Chouans. Pourtant, hormis sa jeunesse, rien dans le parcours éclair de Louis-Antoine Saint-Just ne justifie cette iconographie. Fougueux, le jeune homme l’était sans doute : à tout juste vingt-cinq ans, en 1792, il est le plus jeune député de la Convention. Il en est aussi l’un de ses orateurs les plus brillants. Une sorte de rêveur, pour qui la Révolution est un moyen de concrétiser une utopie : une société plus équitable. En le tuant, la Convention s’est privée de celui qui aura incarné l’avenir. Suite

samedi 19 septembre 2009

Lettre ouverte de DYDO 5 403


Lettre ouverte au PDG de France Télécom

Pour France Télécom, il n’a plus de nom. Comme ses collègues, à chaque fois qu’il doit effectuer une transaction, il est identifié par un code comportant quatre lettres et quatre chiffres. Le sien, c’est DYDO 5 403 et c’est donc ainsi qu’il a choisi de signer cette « lettre ouverte » à son PDG. Il y a six ans, déjà, en 2002, il avait tenté de mettre fin à ses jours dans le bureau d’un cadre. Le service dans lequel il officiait comme technicien qualifié à la gestion du réseau était promis à la fermeture. France Télécom lui avait proposé trois postes, tous des emplois de plate-forme téléphonique, n’ayant rien à voir avec son métier. « Je suis un technicien, pas un commercial », répétait-il alors, refusant les offres. Il fut donc « muté d’office ». C’est la procédure. J’avais vingt-six ans de carrière, et deux mois ont suffi pour tout démolir », raconte-t-il. Après dix mois d’arrêt, DYDO 5 403 a dû accepter un poste « bas de gamme », comme il dit.

Il tire des fils toute la journée mais il a choisi « de ne plus se taire ». Dans sa commune de 6 000 habitants où il se fait élire comme conseiller municipal, puis dans son syndicat, la CGT, il retrouve un nom. Et contribue à créer un groupe de travail sur la question. « Il fallait briser le tabou, combattre l’idée que les suicides tiennent à des causes personnelles. c’est le travail qui fait craquer. Depuis que la CGT se préoccupe de la souffrance au travail, certains salariés reprennent nos tracts », témoigne Marie Barot, secrétaire générale de la CGT Fapt du département de Haute-Savoie, qui soutient son initiative. DYDO 5 403 a choisi personnellement de s’adresser à Didier Lombard, PDG de France Télécom, convoqué aujourd’hui par le ministre du Travail, Xavier Darcos. Pour lui, ne plus se taire c’est aussi un moyen de tenir le coup. Son « J’accuse », que vous pouvez lire ci-après, a été transmis, hier, à son chef afin de remonter les échelons hiérarchiques : direction des ressources humaines locale, direction territoriale Centre-Est, puis, direction générale.

Paule Masson ( L'Humanité)

Lettre ouverte

Devant le désastre humain de ces derniers jours, je me permets de vous interpeller pour apporter ma vision d’agent France Télécom sur ce séisme que vous n’avez pas vu venir, enfermé que vous êtes dans votre tour de Babel. J’estime de mon devoir de vous faire part de mes réflexions pour comprendre comment on en est arrivé là. Je suis convaincu que vous n’avez pas le monopole de la vérité, malgré votre fonction de PDG. suite


vendredi 18 septembre 2009

Motion votée au Conseil municipal

Motion présentée par les élus des groupes EPVA, Verts, PS et Martine Berthouloux élue PCF, Marie Agbessi élue non inscrite contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.


Le conseil municipal de Villeneuve d’Ascq réuni en séance, affirme :


- Que le service public de La Poste appartient à toutes et à tous.

- Que le service public postal remplit des missions indispensables en matière d’aménagement du territoire et de lien social. Que ses missions de service public dépassent le cadre du service universel du courrier et de la presse, de l’accessibilité bancaire et de la présence postale territoriale, dans les zones rurales comme dans les quartiers populaires.

- Que le gouvernement et la direction de La Poste envisagent de changer le statut de l’établissement public afin de le transformer en société anonyme dans le cadre de la loi de transposition de la directive mettant fin au monopole de La Poste sur le courrier de moins de 20 grammes le 1er janvier 2011.

- Que ce service public postal est déjà l’objet de remises en cause très importantes qui ont abouti à une détérioration du service rendu à la collectivité. Plus de 6 100 bureaux de poste sur 17 000 ont déjà été transformés en « partenariats » et plus de 50 000 emplois ont été supprimés depuis 2002. Cela se traduit par un accroissement des tournées de facteurs à découvert, des horaires de levées avancés, des files d’attente qui s’allongent.

- Qu’en Europe, les privatisations postales ont engendré baisse de qualité de service, augmentation des tarifs et destructions d’emplois.

- Que le service public postal doit être maintenu, modernisé et rénové afin de répondre aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire.

- Que la population a son mot à dire sur l’avenir du service public postal, dans le cadre d’un débat public et d’un référendum.

- Qu’une consultation nationale de la population est organisée le samedi 3 octobre 2009 à l’initiative du Comité National contre la privatisation de La Poste pour l’ouverture d’un débat public et pour un référendum sur le service public postal.


Le conseil municipal de Villeneuve d’Ascq s’associe pleinement aux actions du comité national contre la privatisation de la Poste (http://www.appelpourlaposte.fr/) en particulier à la consultation nationale organisée le samedi 3 octobre 2009.


Aux côtés du comité national le conseil municipal de Villeneuve d'Ascq demande l’organisation d’un débat public sur l’avenir du service public postal et d’un référendum


mardi 15 septembre 2009

Référendum postal le 3 octobre à Villeneuve d'Ascq


A l'initiative du Front de Gauche, une première réunion ( ouverte à tous) pour organiser le référendum sur la privatisation de La Poste a eu lieu ce soir. Un certain nombre de décisions pratiques ont été prises:

-Création d'un Comité villeneuvois contre la privatisation de La Poste
-Rédaction d'un tract local à partir du tract national qui appelle au référendum le 3 octobre
-Envoi d'une lettre au maire pour obtenir 9 urnes et pour que soient tirés 10 000 tracts et 3 000 bulletins de vote
-Affiches éventuelles du Comité National à récupérer et à afficher dans les mairies de la ville
-Participation à la Braderie du Bourg le 27 septembre
- Réunion le mercredi 23 septembre au local de la FSU à 19h.

Diverses organisations étaient représentées ( FSU, MRC, PCF, PG, Gauche unitaire, Coordination communiste, Front de Gauche) et plusieurs élus étaient venus apporter leur soutien: Martine Berthouloux ( élue PCF), Marie Agbessi et Daniel Dubois.

Pour assurer le succès de cette initiative, nous appelons tous les citoyens attachés au service public postal, à nous rejoindre dans le Comité local contre la privatisation de La Poste.

DL

lundi 14 septembre 2009

Portraits de révolutionnaires (4)


220 ans après la Révolution française, L'Humanité a publié, cet été, une série de portraits de révolutionnaires qui ont marqué cette période passionnante.
Loin des caricatures habituelles sur les "révolutionnaires assoiffés de sang" , ces portraits contrastés retracent, souvent avec passion , plus de deux cent ans après 1789, le combat difficile de ceux qui ont changé le monde....

Aujourd'hui: Pourquoi je suis robespierriste ?

par Michel Vovelle Professeur honoraire à la Sorbonne, historien spécialiste de la Révolution française

1758-1794. Il était la figure de proue de la Révolution, on lui a fait porter la responsabilité de la Terreur. Plus de deux siècles ont passé et justice ne lui a pas encore été rendue.

Je n’ai pas écrit le Robespierre dont on m’avait passé commande. Est-ce une excuse que de rappeler qu’Albert Mathiez avait lui aussi bronché devant l’obstacle ? Cela dit, nous ne manquons pas de biographies qui se comptent par milliers. Mais l’un des personnages les plus éminents de la Révolution, comme de notre histoire, vient encore de se voir refuser l’attribution d’un nom de rue à Paris, la municipalité estimant que « sa personnalité n’est pas incontestable ». Dans les sondages, La Fayette caracole en tête ; plus bas, Danton et Robespierre dépassent 30 % de jugements favorables mais avec autant d’avis hostiles pour RobespierreSuite


samedi 12 septembre 2009

Conférence de presse de la Section. Pour lire l'article de Nord Eclair, cliquez sur l'image.

jeudi 10 septembre 2009

Conférence de presse de la Section. Pour lire l'article de la VdN, cliquez sur l'image.

mercredi 9 septembre 2009

Portraits de révolutionnaires (3)

220 ans après la Révolution française, L'Humanité a publié, cet été, une série de portraits de révolutionnaires qui ont marqué cette période passionnante.
Loin des caricatures habituelles sur les "révolutionnaires assoiffés de sang" , ces portraits contrastés retracent, souvent avec passion , plus de deux cent ans après 1789, le combat difficile de ceux qui ont changé le monde....

Aujourd'hui: Olympe de Gouges par Geneviève Fraisse

1748-1793 . Unique auteure d’une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle avait aussi à dénoncer l’esclavage dans les colonies françaises. En vain, elle invita les femmes à revendiquer l’égalité avec les hommes. Elle fut la pionnière d’un combat féministe qui est encore très loin aujourd’hui d’être achevé.

« Les plus extravagants assurent que mes ouvrages ne m’appartiennent pas, qu’il y a trop d’énergie et de connaissance des lois dans mes écrits pour qu’ils soient le travail d’une femme. »

Nous sommes en mai 1789, à l’aube de la Révolution, et Olympe de Gouges répond à ses calomniateurs. Pour l’heure, elle a notamment écrit sur l’esclavage des Noirs avec une pièce de théâtre qui attend d’être jouée au Théâtre Français. Deux ans plus tard, elle sera l’auteure de la désormais célèbre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (septembre 1791). C’est vrai, ses détracteurs ont raison, il faut de l’énergie et de la connaissance pour « décalquer » la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Homme es-tu capable d’être juste ? C’est une femme qui t’en fait la question ; tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. Dis-moi : qui t’a donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? » suite


samedi 5 septembre 2009

Le 3 octobre à Villeneuve d'Ascq, venez défendre votre service public de La Poste!


Nous sommes tous usagers de La Poste. C’est un service essentiel à la population. C’est pourquoi de nombreuses forces politiques et syndicales ont demandé au Chef de l’Etat d’organiser un référendum sur son projet de privatisation de La Poste.

Pour le Front de Gauche, il est urgent de mettre un coup d’arrêt à la politique gouvernementale de destruction des services publics. Cela est possible avec une véritable mobilisation populaire.

C’est pour donner la parole aux citoyens qu’un "Comité National Contre la Privatisation de La Poste, Pour un Débat Public et un Référendum sur le Service Public Postal", regroupant plus de 50 organisations syndicales, associatives et politiques, s’est créé et a pris l’initiative d’appeler, la semaine du samedi 3 octobre, dans tout le pays, à une mobilisation sous la forme d’une « consultation citoyenne ».

Le Front de Gauche de Villeneuve d’Ascq et environs soutient pleinement cette initiative et appelle l’ensemble de la population villeneuvoise à venir en masse, ce jour là, devant les bureaux de poste de la ville, déposer un bulletin de résistance dans l’urne.

Afin de préparer concrètement cette journée, il invite l’ensemble des citoyens et des forces politiques, syndicales et associatives à une réunion de travail le Mardi 15 septembre à 19h au local FSU, Boulevard Van Gogh (à côté du bureau de poste…) à Villeneuve d’Ascq.

Pour le collectif de Villeneuve et environs du Front de Gauche
Marc Delgrange

(Contacts : anick.kol@wanadoo.fr, jclpetit@yahoo.fr, marc.delgrange@numericable.fr)


vendredi 4 septembre 2009

Grand Corps Malade : Education Nationale


Site Grand Corps Malade

mercredi 2 septembre 2009

Portraits de révolutionnaires (2)

220 ans après la Révolution française, L'Humanité a publié, cet été, une série de portraits de révolutionnaires qui ont marqué cette période passionnante.
Loin des caricatures habituelles sur les "révolutionnaires assoiffés de sang" , ces portraits contrastés retracent, souvent avec passion , plus de deux cent ans après 1789, le combat difficile de ceux qui ont changé le monde....

Aujourd'hui: Gracchus Babeuf par Claude Mazuric



Gracchus pour l’éternité !

1760-1797. Il appartient à la catégorie des penseurs de la réorganisation de la société fondée sur la remise en cause du "droit de propriété". Il est considéré comme le premier protagoniste du communisme contemporain.

Vous souvenez-vous de ce film britannique qui évoquait la vie du chancelier d’Angleterre, Thomas Morus, l’ami et l’hôte d’Érasme, l’immortel auteur de l’Utopie, un film auquel avait été donné ce beau titre : Un homme pour l’éternité ? C’est en pensant à ce film que m’est venu à l’esprit le désir, à mon tour, de situer Babeuf dans l’infinie durée où s’exprime la gratitude à l’égard de ceux qui ont combattu pour l’émancipation humaine.

De quoi donc, le dénommé François-Noël Babeuf, plus connu sous le prénom de « Gracchus », né picard en 1760, devenu parisien après 1789, condamné à mort à l’âge de trente-sept ans en 1797, est-il devenu, depuis deux cent douze ans, le symptôme ou l’incarnation, le symbole ou l’annonce, voire le manifeste toujours vivant ?

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Brigade anti- vieux 2