A Aubagne, les transports en commun sont gratuits |
La communauté urbaine de Lille est ainsi la seule agglomération du Nord a refuser le cofinancement proposé par la région, pour maintenir une gratuité assurée depuis 1985 par le conseil général. Les communistes, opposés à un véritable recul social, continuent d’exiger pour leur part le maintien de la gratuité.
La mise en place dans l’avenir d’une carte Viva lycéens payantes, impliquerait une participation financière de 18€ mensuels supplémentaires par famille.
La gratuité pour les lycéens, c’est juste et c’est nécessaire
Alors qu’on plaide pour la mobilité des jeunes et un développement de (cliquer sur la date pour lire la suite)
l’utilisation des transports en commun, le maintien de la gratuité, voire son extension à de nouvelles catégories de jeunes, irait dans le sens du progrès social. Cette orientation, contrairement au développement de cartes payantes, répond aux exigences de développement durable.
La gratuité est une condition essentielle pour permettre à certain jeunes de poursuivre des études. Rappelons que ceux qui souhaitent suivre un enseignement spécialisé doivent parfois se déplacer d’un bout à l’autre de la métropole lilloise.
Les transports gratuits pour les lycéens répondent au principe universel de gratuité de la scolarité. Il est profondément injuste d’imposer leur suppression aux lycéens et à leurs familles.
Des avancées ont été obtenues, continuons !
L’action des militants, élus, syndicalistes, pour le maintien de la gratuité du transport scolaire, avec la campagne de pétitions lancée depuis plusieurs mois a déjà porté ses fruits : après avoir prolongé son engagement une première fois, le conseil général s’est ainsi engagé à permettre la gratuité pour 6 mois supplémentaires, jusqu’en janvier 2012. Ce prolongement de la gratuité sera validé par le conseil de communauté urbaine le 1er juillet. Continuons !
Nous ne nous satisferons pas d’une simple « tarification sociale » telle qu’elle est proposée, qui laisserait l’essentiel des coûts supportés par les familles de salariés. Ceux-ci supportent déjà la hausse généralisée du coût de la vie et la stagnation des salaires, et sont loin d’être des « privilégiés ».
Il n’est pas question que les jeunes de la métropole ne bénéficient pas des même conditions d’accès aux transports que sur le reste du département.
Le maintien de la gratuité est possible et nécessaire, continuons de porter ensemble cette exigence !
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