jeudi 25 février 2010

Aujourd'hui: un artiste engagé




Franck Vandecasteele Candidat du Front de Gauche
Auteur compositeur interprète
Chanteur de Marcel et son orchestre

On peut s'en amuser, mais à la longue je comprends que le cirque politique fatigue.
NOUS SOMMES NOMBREUX à les regarder faire leur cinéma, jouer les scandalisés, les hommes révoltés devant la misère, les licenciements, le démantèlement des services publics.
NOUS SOMMES NOMBREUX également à nous dire qu'il faut un sacré culot et un profond mépris pour la mission que le peuple leur a confié pour oser parler ainsi et être en même temps acteur et complice de la casse sociale en votant des lois et des décrets offrant autant de libertés au monde de la finance, responsable du chaos.
Je vous invite à vous renseigner sur ce qu'est l'accord global du commerce des services ,
qu' Europe écologie et le parti socialiste ont voté en signant le traité de Lisbonne, défendu par Sarkozy.
Comment peuvent ils encore claironner qu'ils veulent défendre les services publiques alors que l'AGCS organise leur mort ?
SEULEMENT, conclure par un « Tous pourris », est ce qui les arrange.
Lorsqu'on croit que tout est pourri, on pense donc que rien n'est possible.
PENSER QUE L'ON N'Y PEUT RIEN CHANGER, Voilà ce qui les intéresse.
Ils rêvent que nous les laissions faire, que nous les laissions détricoter notre monde pour le faire à leur image, avec leurs privilèges, leurs avantages et nos inconvénients.
Voter en masse pour une alternative à gauche est le seul moyen de les faire plier.
J'ai souvent le sentiment de me répéter en disant qu'on ne peut pas en vouloir aux responsables, si nous ne prenons pas de responsabilités.
Le monde sera ce que nous en ferons, si nous ne voulons plus qu'il leur ressemble, ne les laissons plus faire.
Je ne pense pas que le capitalisme soit moralisable.
Même si un entrepreneur partait avec des saines intentions, il serait bien vite obligé, s'il se trouve sur un secteur concurrentiel, d'oublier ces valeurs et de se plier à la loi du marché s'il ne veut pas se faire écraser par ses concurrents.
Je ne sais pas faire avec l'injustice, je n'arrive pas à composer, à fermer les yeux, ou ouvrir mon parapluie en souhaitant que cela ne me tombe pas dessus.
Se résigner en se disant le monde est ainsi fait n'est pas dans mon mode de fonctionnement.
J'ai besoin d'agir, de chercher les moyens de réparer, d'améliorer.
Parmi les personnes qui disent en avoir marre de payer pour les autres,
marre de voir l'état encourager l'assistanat, combien auraient le moyen de se payer l'accès aux services si tout était privatisé.
Le calcul est pourtant vite fait.
Qui pourrait se payer une journée de Chimio, sans service publique de la santé
Combien d'entre nous auraient encore accès à la protection santé ?
Croyez vous que les mutuelles prendraient réellement tout en charge, combien faudrait t-il payer pour être bien assuré ?
Et que faire de ceux qui n'auraient plus d'aide où d'assistance médicale car trop pauvre pour se la payer ? Les laisser se dégrader ?
Si ces personnes se dégradent, il faut toutefois imaginer qu'à un moment, c'est l'état de santé du pays qui se dégradera, et accepter qu'en croisant dans la rue des personnes en mauvaises santé, nous soyons davantage exposé aux maladies qu'actuellement.
La démonstration est la même pour l'éducation.
Faire de l'école de la république, l'école des laissés pour compte, c'est encourager la violence.
Si nous ne permettont plus à chacun d'avoir accès à la connaissance, si nous ne mettons pas tout en œuvre pour favoriser la compréhension du monde, l'acceptation des autres...Nous risquons à très court terme de voir certaines personnes perçues comme des privilégiées devenir la cible et le défouloir de certains laissés pour compte.
Ne pensons surtout pas que c'est un système sécuritaire qui nous protégera de la violence, contre la colère aucun mur n'est assez haut, et personne ne souhaite vivre dans une forteresse par peur des autres. Circuler librement est le souhait et le droit de tous.
Chaque jour on essaie de nous faire penser que Nous n'avons plus les moyens d'assurer la santé pour tous, les transports pour tous, l'éducation pour tous....
Dans leur système de pensée ou tout doit être rentable faute de perdre sa raison d'être, cela peut se comprendre, mais:
Un malade doit-il être rentable ?
Un enfant doit-il être rentable ?
Un étudiant doit-il être rentable ?
De l'argent il y en a, il n'y en a même jamais eu autant.
Le problème qu'il refuse de voir, c'est la plus juste répartition des richesses produites.
Lorsqu'on commence à réfléchir à ce problème, il y a soudainement beaucoup plus de solutions que ce qu'on nous avez laissé envisagé.
L'individualisme est une mauvaise solution, nous sommes tous enfermé sur la même planète et nous devons donc réfléchir à des solutions collectives.

Franck Vandecasteele Candidat du Front de Gauche
Auteur compositeur interprète
Chanteur de Marcel et son orchestre

Brigade anti- vieux 2