samedi 31 janvier 2009

Un sondage encourageant pour le Front de Gauche


Un sondage réalisé par l’IFOP se lit comme un encouragement à la démarche engagé par le PCF et le Parti de Gauche, le nouveau parti de Mélenchon ainsi que l’appel de Politis, pour la constitution d’une liste réunissant les hommes et les femmes de gauche qui ont pour l’Europe une autre ambition que la voie tracée du libéralisme en crise.

L’enquête porte sur les élections au Parlement européen du 7 juin prochain. Une liste rassemblant la plupart des forces de gauche hostiles au traité de Lisbonne recueillerait 14,5% et se retrouverait en troisième position derrière la liste PS (22,5) et UMP (25,5). Au passage, une telle liste dépasserait celle du MODEM (14) et de très loin la liste Europe Ecologie avec Daniel Cohn-Bendit et José Bové (7).

Evidemment cette prévision ne porte que sur une hypothèse puisqu’à ce jour la LCR/NPA et Lutte ouvrière expriment malheureusement plus que des réticences à une participation à un front de gauche aux européennes.

Pour autant, le niveau des intentions de vote laisse supposer que la possibilité offerte aux cotoyens de faire avancer par le bulletin de vote des propositions concrètes pour une autre orientation européenne et d’élire des hommes et des femmes qui en seront les promoteurs dans l’enceinte du Parlement européen suscite un intérêt dans l’electorat de gauche. Le responsable de l’IFOP voit un « début de dynamique » d’autant plus que « nous sommes aujourd’hui à un point zéro de la campagne ». La disposition des forces en présence est inconnue des Français, le débat n’a pas commencé. La démarche du front de gauche a été particulièrement sous médiatisée. Dans de telles conditions, les 14,5% sont un bon départ.

Une réédition de la dynamique de la campagne du Non de gauche lors du référendum de 2005 n’est pas à exclure, toujours selon l’IFOP.

Alors que la crise frappe durement les salariés dans toute l’Europe et que les dirigeants de l’UE n’hésitent plus à transgresser des règles qu’ils présentaient aux peuples comme intangibles, le débat sur l’Europe sort du registre des sujets tabous. La victoire du NON au TCE, qui paraissait improbable quelques mois auparavant, a montré que les électeurs bien informés pouvaient changer la donne. L’appel lancé par les communistes en octobre 2008 en faveur d’un rassemblement de forces d’accord sur une logique de rupture avec l’eurolibéralisme correspond à l’attente de millions d’électeurs de gauche.

L’engagement du Parti de gauche dans ce mouvement le conforte comme le conforteront tous ceux et celles qui s’agrégeront. Mais plus que le casting, c’est le contenu des propositions qui est l’essentiel. L’une des leçons de ce sondage, c’est précisément que la confusion ne semble pas payer. L’addition de personnages aussi médiatiques que Cohn-Bendit et Bové ne suffit pas pour livrer un message politique clair et cohérent.

Site PCF

Programme du PGE pour changer d'Europe

Photos du 29 janvier



Bravo à toutes et à tous...On recommence quand?

jeudi 29 janvier 2009

Deux millions et demi de manifestants!!

« Quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit » (Nicolas Sarkozy).

Succès historique de la journée de mobilisation organisée par les 8 centrales syndicales. Les huit syndicats doivent se réunir le 2 février pour décider des suites à donner au mouvement.

Grèves puissantes dans le privé et dans le public :

Les chiffres de participation à la grève sont élevés dans tous les secteurs. La CGT fait état de 41% de grévistes à la SNCF et de 78% à EDF. A France Télécom, Sud chiffre à 42% le nombre de salariés qui ont cessé le travail et à 35% dans l’ensemble du groupe. A la Poste, on compte plus de 40% de grévistes et la CGT les évalue à 80% à Bayonne, à 90% à Pau et à plus de 50% à Paris. Dans l’enseignement, la FSU faut état d’une participation de 67,5% dans le primaire et près de 60% dans le secondaire. A la RATP, 48% des conducteurs de métro et 97% de ceux des RER A et B ont débrayé.

Source Huma

Grève et Manif!


Carte des manifs

mardi 27 janvier 2009

Tous en grève, tous à la manif !

Le jeudi 29 janvier aura lieu une vaste mobilisation syndicale unitaire. Ce sera l’occasion pour les salariés de montrer leur détermination.

La droite a reculé sur le lycée ; elle est hésitante sur le travail du dimanche. Ce qui est nouveau en cette rentrée, c’est qu’on assiste à une prise de conscience large que la gravité de la crise appelle de nouvelles avancées sociales et démocratiques.

Les organisations syndicales portent la mobilisation pour les salaires, les services publics, l’avenir de la poste, qui sont autant de luttes offensives.
La journée du 29 janvier va donc être une étape extrêmement importante et le PCF va y contribuer, en tant que force politique, dans les manifestations.

Manifestation interprofessionnelle Jeudi 29 janvier à 14h 30 . Départ Boulevard Louis XIV


lundi 26 janvier 2009

29 janvier: déclaration unitaire des partis de Gauche

Plusieurs partis de gauche, dont le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste français (PCF) et le Parti de Gauche (PG), ont rendu publique lundi une déclaration unitaire de soutien à la journée de jeudi, intitulée "ce n’est pas à la population de payer la crise".

"Les classes populaires sont durement touchées par la crise. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L’heure est à la riposte", affirment les dix organisations signataires. [1]

"Les grèves et manifestations comme celles du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d’ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l’élargissement des services publics", poursuivent-ils.

Appelant à se "mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe", ils estiment qu’"une autre politique est possible, en s’attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital".

Parmi leurs propositions, figurent notamment l’augmentation des salaires, du Smic, des minima sociaux, "l’annulation du paquet fiscal de l’été 2007", ou la "remise en cause du pacte de stabilité et des directives européennes de privatisation".

Les organisations affirment aussi leur opposition aux licenciements et "exigent l’annulation des 30.000 suppressions de postes décidées (dans le secteur public en 2009), le retrait de la privatisation de la santé, la création d’emplois socialement utiles".

[1] Les signataires sont : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), l’Association des Communistes Unitaires (ACU), la Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), les Alternatifs, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), le Parti Communiste Français (PCF), le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) et le Parti de Gauche (PG).

dimanche 25 janvier 2009

Vente militante de Liberté-Hebdo et distribution de tracts

Ce dimanche 25 janvier, nous avons vendu Liberté-Hebdo à Annappes, à la sortie du supermarché, malgré le vent glacial qui nous a tous frigorifiés...
Malgré ce vent mauvais, une dizaine d'exemplaires de notre petit canard rouge ont été vendus!

Dans le même temps, nous avons proposé le dernier 4 pages du Parti sur la crise financière. On pourra lire ci-dessous les propositions communistes du PCF pour en sortir.
A chaque fois, lors de nos rencontres dominicales avec la population, nous avons la confirmation que la crise des capitalistes est payée par les salariés, chômeurs et retraités, tant les mesures néfastes relatées par nos interlocuteurs se multiplient ( hausse des mutuelles, coût plus important pour se soigner, augmentation du chômage, des impôts pour ceux qui n'ont pas grand chose...)



Autant de raisons de manifester jeudi 29 janvier avec les salariés du Public et du Privé!


La Bourse ou la Vie, 4 pages du PCF sur la crise financière

samedi 24 janvier 2009

Communiqué commun du PCF et du PG


Deux délégations du Parti Communiste Français et du Parti de Gauche, conduites respectivement par Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés au siège du PCF.

Il s’agissait de la première rencontre depuis la déclaration commune des deux partis le 18 novembre dernier qui affirmait déjà leur volonté d’impulser aux élection européennes de juin prochain des listes unitaires de toutes les forces de gauche attachées à la construction d’une autre Europe démocratique et sociale.

Les deux partis ont réaffirmé tout d’abord cette volonté.

Unir, inlassablement, dans le respect de chaque partenaire, pour construire un « Front de Gauche pour changer d’Europe » tel est l’objectif des deux formations afin que l’ensemble des groupes et forces politiques de gauche susceptibles de participer à ce front puissent y prendre toute leur place.

Dans ce cadre, ils ont décidés de démarches conjointes à l’égard des organisations de gauche concernées.

Lors de ces rencontres le Parti Communiste Français et le Parti de Gauche soumettront à la discussion un premier texte permettant de définir les bases de la plate-forme commune pour ces élections et la constitution d’un « Comité de Liaison » permettant à chacun d’être partie prenante à égalité de ce rassemblement.

Les deux formations ont également annoncé la tenue de premiers meetings d’ampleur régionale qui seront pareillement ouvert aux forces et personnalités qui souhaiteront s’associer à cette démarche : Montpellier le 5 février, Marseille le 10 février, Douai le 21 février.

Le principe d’un meeting national à Paris début mars a été arrêté et sera soumis aux différents partenaires.

Composition des délégations :
- Parti de Gauche : Jean-Luc Mélenchon, Eric Coquerel, François Delapierre, Marc Dolez, Pascale Le Neouannic, Corinne Morel-Darleux, Danielle Simonet
- PCF : Marie-George Buffet, Pierre Laurent, Lydie Besnoit, Jean-Marc Coppola, Olivier Dartigolles et Francis Parny

Parti communiste français et Parti de Gauche

Paris, le 23 janvier 2009.

jeudi 22 janvier 2009

Réussir le 29 janvier.....

À l’appel unitaire de tous les syndicats, les salariés du « Privé et du Public » sont appelés à manifester le 29 janvier prochain. Cette journée sera l’occasion de demander au Gouvernement des mesures urgentes en faveur du monde du travail pour maintenir l’emploi et les salaires. Pour sortir de la crise et relancer la croissance, il est urgent de redonner du pouvoir d’achat aux Français.

Récession

L’INSEE vient de publier sa note de conjoncture et annonce pour la première fois la récession. Malgré les « plans » et les discours de Nicolas Sarkozy, malgré les milliers de milliards d’argent public (le nôtre) investis en France, en Europe et dans le monde, pour sauver les banques, cette annonce montre bien que la crise n’est pas derrière nous. Elle contamine tous les secteurs de l’économie. 300 000 emplois en moins ?

Les annonces de plans de licenciements, de chômage partiel se multiplient. 125 000 emplois ont été détruits lors des six derniers mois et 191 000 sont pronostiqués au premier semestre 2009. Le gouvernement et le MEDEF conseillent aux salariés de renoncer à toute augmentation des salaires. Le projet du travail du dimanche est toujours d’actualité malgré le recul imposé par les mobilisations.

Ils veulent nous faire payer leur crise!

Pendant ce temps là...

Les actionnaires vont bien, merci pour eux. Renault a versé 1 milliard de dividendes en 2008 et met ses salariés en chômage partiel. La direction de Valéo a prévu une augmentation de 241% des dividendes des actionnaires pour le dernier trimestre et annonce un plan de suppression de 5000 postes. Pour Arcelor-Mittal 4 milliards de dividendes cette année vont avec 9000 suppressions de postes. Le groupe américain Molex réserve 200 millions de dividendes et programme la délocalisation de son usine de Haute-Garonne vers la Slovaquie pour juin 2009. Les banques françaises se réjouissent, les 10,5 milliards d’euros reçus par l’Etat vont permettre de maintenir le niveau de rétribution des actionnaires. Pendant ce temps, le secteur public est menacé de privatisation, comme La Poste, ou privé de moyens de fonctionner correctement, comme les Hôpitaux ou encore l’école. Quant à EDF ou GDF, les Français mesurent aujourd’hui les conséquences de leur privatisation : 15% d’augmentation de la facture en un an !

Augmenter lers salaires, pas les dividendes des actionnaires!

L’argent existe, le Gouvernement en fait la démonstration. Il doit servir à augmenter les salaires et les pensions, pas les dividendes des actionnaires !

La Fédération PCF du Nord vous donne rendez-vous le : 29 Janvier 2009 à 14 h 30 Porte de Paris à Lille Pour la manifestation régionale unitaire.

mercredi 21 janvier 2009

Au tribunal pour avoir vendu l’Humanité Dimanche

Solidarité avec Lounis Ibadioune!

Lounis Ibadioune est un militant communiste de la Goutte-d’Or au cœur du 18eme arrondissement de Paris. Son crime : avoir vendu l’Humanité dimanche comme il le fait chaque semaine depuis plus de 20 ans. La police lui a dressé un procès verbal de 172€ pour “vente de marchandises dans un lieu public sans autorisation”. Comme il a refusé de payer l’amende pour ce qu’il considère avec raison comme un déni de démocratie, il est convoqué au tribunal le 18 février 2009.

Et oui, ça se passe comme cela en Sarkoland ! Face à cette attaque à nos libertés fondamentales, ses amis, ses camarades appellent à la mobilisation.

L’Humanité Dimanche appelle à la mobilisaton et a crée un comité de soutien (Cf. le papier dans l’HD de cette semaine).

Article de l'Huma et pétition en ligne!


dimanche 18 janvier 2009

Rosa Luxemburg, la Spartakiste

Il y a quatre vingt-dix ans, Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht et plusieurs de leurs compagnons qui venaient de fonder le Parti communiste d’Allemagne étaient assassinés par un commando militaire, alors que tentait de se développer un mouvement révolutionnaire dans le pays.

Figure marquante du mouvement ouvrier international, économiste, théoricienne de la démocratie, femme cultivée, sensible, elle nous laisse un héritage fécond qui mérite d’être réévalué à l’heure de la crise mondiale du capitalisme.

Cliquez sur la photo pour avoir accès au dossier de l'Huma:

Document PDF - 653.7 ko

Le monde éducatif dans la rue

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans toute la France pour protester contre les suppressions de postes, dénonçant "une baisse constante du budget pour l’Education et les universités".

"L’école n’est pas une charge à réduire, c’est un investissement pour l’avenir", pouvait-on lire sur une large banderole de la fédération de parents d’élèves FCPE d’Ile-de-France, alors que les parents étaient nombreux dans le cortège qui a défilé de République à Richelieu-Drouot.

"En temps de crise, ce serait plus logique de surinvestir dans l’éducation que de désinvestir", a déclaré le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan.

"C’est ce que font les principaux pays de l’OCDE, en particulier les pays du nord de l’Europe, et c’est ce que (le président élu américain) Barack Obama a proposé", a-t-il fait valoir.

"Le principal motif de mobilisation est la question des suppresions de postes (13.500 prévues en 2009). Même si le gouvernement a un peu bougé, nous voulons un moratoire", a souligné le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri.

"C’est un journée intermédiaire avant celle du 29 janvier", qui sera une journée d’actions interprofessionnelle, "mais cela montre que la mobilisation est toujours là", a-t-il ajouté.

Site Huma

samedi 17 janvier 2009

Plan d'urgence du PCF pour sortir de la crise

Un plan pour répondre aux quatre grandes urgences

SÉCURISER L’EMPLOI

Le PCF propose « la suspension immédiate de tous les projets de suppressions d’emplois » et l’organisation de « tables rondes quadripartites » (directions d’entreprises, État, élus, syndicats) pour des « contre-propositions » aux licenciements et au chômage partiel. La « mise à contribution des profits, des dividendes versés aux actionnaires, et la réduction des intérêts payés aux banques avant toute autre mesure », dans le « sens de la proposition de loi Bocquet », l’« utilisation de crédit à taux zéro pour les PME en cas de rupture de trésorerie sous condition de renoncement aux suppressions d’emploi », des « mesures de taxation dissuasive et de conditionnement des aides » contre les délocalisations, la « modulation de l’impôt sur les sociétés » pour pénaliser la priorité aux rendements financiers sur l’emploi.

RELEVER LE POUVOIR D’ACHAT

« Relèvement immédiat du SMIC, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse et des minima sociaux », convocation ce trimestre d’« une conférence nationale sur les salaires et le pouvoir d’achat » pour engager des négociations, « une baisse significative de la TVA sur les produits de première nécessité et sur les transports ».

RELANCER L’INVESTISSEMENT PUBLIC ET PRIVÉ

« L’annulation des suppressions d’emplois publics et du rationnement des budgets publics », « l’abandon des critères d’austérité du pacte de stabilité » et « la renégociation en lieu et place de ce pacte d’un pacte européen pour l’emploi et la croissance », un « plan d’aide exceptionnelle aux collectivités locales » et « l’annulation du paquet fiscal de l’été 2007 ». Le « lancement d’un plan national d’investissement dans la santé » comprenant « un plan d’urgence emploi formation », la construction de 900 000 logements publics sur cinq ans, la « modernisation du transport ferroviaire, en particulier le lancement d’un plan fret ambitieux » et la « relance d’une grande politique publique de la recherche ». Mise en place d’une « charte pour une industrie automobile durable et créatrice d’emplois en Europe » développée par l’eurodéputé communiste Jacky Hénin pour « lutter contre les politiques de délocalisation et de dumping social et salarial des constructeurs », soutien au logement social par « l’ensemble de l’épargne populaire » qui « doit être à nouveau intégralement centralisée par la Caisse des dépôts ».

RÉORIENTER LES 360 MILLIARDS D’AIDE AUX BANQUES

Le PCF réaffirme sa proposition d’un « pôle public et financier ». Il demande également la « refondation des missions et du rôle de la Banque centrale européenne » et des « pouvoirs d’intervention nouveaux » par « la création de cellules de crise ou de commissions transparentes, ouvertes aux élus et aux syndicats, dans les départements ou les bassins d’emplois, pour contrôler et batailler sur l’utilisation des milliards » du plan de relance.

Site Humanité

vendredi 16 janvier 2009

Darcos recule, mais restent les suppressions de postes de personnels...

En décembre, le ministre Darcos a dû reculer sur des points importants alors qu’il avait dit qu’il ne serait pas le ministre de « l’hésitation nationale ».

Ce recul est lié à la montée de la colère lycéenne, mais aussi à la suite des actions des personnels : il faut se souvenir que le ministre a annoncé le retour des sciences expérimentales dans le tronc commun après la manifestation nationale du dimanche 19 octobre, le retour des SES le 14 décembre avant l’action d’occupation des établissements lancée par le SNES.

Le gouvernement a eu peur de la colère de la jeunesse, mais aussi de la conjonction des revendications, et cela d’autant plus que les élections professionnelles ont clairement montré que les partisans du lycée modulaire étaient largement désavoués.

L’action paie, mais nous n’avons pas gagné sur les postes : 652 suppressions pour l’académie, dont 376 pour le second degré, c’est insupportable ! Le gouvernement a reculé sur les RASED, sur les postes aux concours qui ne diminuent pas contrairement aux premières annonces du budget. Il faut donc poursuivre pour obtenir le maintien des postes. Si nous n’y parvenons pas, le résultat ne sera pas seulement les mesures de carte scolaire, mais aussi la dégradation des conditions de travail et d’enseignement (effectifs, offre scolaire) et l’aggravation pour le remplacement pourtant déjà problématique.

Il faut agir pour obtenir plus!

Les organisations syndicales ont boycotté le comité technique paritaire académique pour dénoncer les suppressions de postes et appellent à

une manif unitaire le samedi 17 janvier à Lille, à 14h 30, Porte de Paris

Tract national du PCF

mercredi 14 janvier 2009

La fille de Maurice Audin refuse la Légion d'honneur

Maurice Audin, brillant mathématicien à la faculté d'Alger et membre actif du Parti Communiste Algérien, disparaissait le 11 juin 1957, après son arrestation par les parachutistes du général Massu.

Plus de cinquante ans après sa disparition, et alors que sa fille Michèle vient de refuser la Légion d'honneur, la famille de Maurice Audin cherche toujours à connaître la vérité . On pourra lire ci-dessous la lettre de Michèle Audin.

Monsieur le Président,

Par une lettre datée du 30 décembre 2008, vous m'informez de votre décision de me décerner, sur la réserve présidentielle, le grade de chevalier de la Légion d'honneur.

Je suis très heureuse, Monsieur le Président, de cet intérêt montré à ma contribution à la recherche fondamentale en mathématiques et à la popularisation de cette discipline et je vous en remercie.

Monsieur le Président, il y a un an et demi, vous receviez une lettre (ouverte) envoyée par ma mère, Josette Audin, qui vous demandait de contribuer à faire la vérité sur la disparition de mon père, Maurice Audin, mathématicien lui aussi, et disparu depuis le 21 juin 1957 alors qu'il était sous la responsabilité de l'armée française.

A ce jour, vous n'avez pas donné suite à cette demande. Vous n'avez d'ailleurs même pas répondu à cette lettre.

Cette distinction décernée par vous est incompatible avec cette non-réponse de votre part. Vous me voyez donc au regret de vous informer que

je ne souhaite pas recevoir cette décoration.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de mon respect,

le 1er janvier 2009

Michèle Audin, mathématicienne


dimanche 11 janvier 2009

Gaza, un combat humaniste et anticolonialiste

jeudi 8 janvier 2009

La Paix pour Gaza et les Palestiniens!

Le Parti communiste renouvelle sa condamnation de l'agression meurtrière israélienne contre Gaza et en appelle à une réelle solution politique de Paix dans le respect des accords internationaux.

Les Communistes appellent tous les citoyens à se mobiliser pour Gaza lors de la manifestation régionale de Lille, samedi 10 janvier ( départ 14h 30, Porte de Paris).

Un point de rendez-vous a été fixé samedi, à 14h 15, au métro du Pont de Bois, pour les camarades de la Section de Villeneuve d'Ascq qui souhaitent participer à cette manifestation.


mercredi 7 janvier 2009

Marx, le retour


L'Humanité publie une nouvelle édition du Manifeste du Parti Communiste . Ce texte, publié en 1848, il y a plus de cent soixante ans, signé par Karl Marx et Friedrich Engels, devait devenir le texte politique le plus influent depuis la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.

En pleine crise du capitalisme mondialisé qui mène le monde au chaos, la lecture du Manifeste est éclairante pour ceux qui luttent pour un monde meilleur, débarassé du joug du Capital.

L'Humanité a aussi donné la parole à diverses personnalités (Roger Martelli, Eric Hobsbawn, Cynthia Fleury, Bernard Vasseur, Isabelle Garo, Yvon Quiniou, Ken Loach) pour témoigner de la richesse et de la modernité de ce texte qui brille toujours au patrimoine combatif de l'humanité....

Article Huma: la modernité du Manifeste

Lire aussi : les leçons toujours actuelles de Karl Marx l'oublié!

DL

mardi 6 janvier 2009

Halte au massacre à Gaza ! Application des droits nationaux du peuple palestinien !

Un million et demi de personnes assiégées, affamées, bombardées depuis 18 mois, c’est une punition collective et donc un crime de guerre au terme de la 4ème convention de Genève article 33 bis.
Un million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédent de l’armée israélienne, c’est encore un crime de guerre !
L’Union européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant, à l’initiative de sa présidence française, et contre le Parlement européen, le « rehaussement » des relations Union Européenne Israël.

Nous organisations, en liaison avec le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de cet appel, exigeons :

· L’arrêt du massacre
· La levée immédiate et totale du blocus
· La suspension de tout accord d’association entre l’Europe et Israël
· Des sanctions immédiates pour Israël
· La protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien

Premiers signataires : AFPS 59/62, MRAP, LDH, UJFP, Communauté palestinienne du Nord, Les mosquées de la métropole lilloise, Mémoire vive, Idées à Coudre, La CIMADE, Comité basque , CSP59, Collectif Afrique, Libérez-les, FSU, Union syndicale solidaire, CGT, Coordination communiste, PCF, PRCF, URCF, LCR, MRC, Les alternatifs,

MANIFESTATION RÉGIONALE A LILLE SAMEDI 10 JANVIER 2009

Rendez-vous 14 h 30 Porte de Paris

Image extraite de la une de l'Huma du mercredi 7 janvier 2009

On pourra lire également la déclaration du PCF du 5 janvier 2009



dimanche 4 janvier 2009

Les calculs sordides et meurtriers de Tel-Aviv

Le but d’Israël : enterrer le processus de paix et la création d’un véritable État palestinien. Avec la complicité de Washington, Paris et Bruxelles.

Sans le vouloir, Israël a démontré que l’occupation des territoires palestiniens est bien au centre de la problématique proche et moyen-orientale. Existe-t-il une autre région du monde où, en l’espace de quelques heures, près de 300 personnes sont tuées de cette manière ? L’Irak et l’Afghanistan sont battus à plate couture. Surtout, existe-t-il un pays de la planète qui peut se permettre un tel massacre avec le soutien même plus implicite des plus grandes puissances mondiales ? Pourquoi, comment ? Qui peut croire un seul instant que les roquettes balancées par des organisations palestiniennes mettent en danger un État, Israël, dont l’armée est parmi les cinq plus puissantes du monde ? Surtout, alors que les bombes israéliennes se déversaient sur Gaza ce week-end, d’autres roquettes étaient encore tirées. Le bilan est là : 1 mort côté israélien. Plus de 280 côté palestinien.

Si l’on assiste à un tel déchaînement de violence de la part de Tel-Aviv, c’est certainement parce que la victoire aux élections législatives (programmées pour le 10 février) sera déterminée par le caractère belliciste des candidats. Le Likoud de Netanyahou pousse au feu. Il n’en faut pas plus à Tzipi Livni, toujours ministre des Affaires étrangères qui rêve d’être premier ministre et Ehud Barak, ministre de la Défense, pour faire chauffer les réacteurs des F16 et tester leurs nouveaux engins de mort. Triste société israélienne qui applaudit et fait remonter Livni dans les sondages.

Les élections n’expliquent pas tout. Pas plus que le prétexte des roquettes. Il y a un plan, une volonté politique accrochés aux missiles qui s’abattent sur Gaza. Le premier volet est de repousser à jamais la création d’un véritable État palestinien en approfondissant le fossé géographique et politique entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, entre le Hamas et les composantes de l’OLP, à commencer par le Fatah. N’est-il pas surprenant que cette attaque survienne au lendemain d’une nouvelle trêve de 24 heures décrétée par le Hamas et alors que tout le monde sait bien que les dernières salves lancées sur Israël étaient le fait de groupes aussi divers que le Djihad islamique ou les Brigades des martyrs d’al Aksa, proches du Fatah ? C’est d’autant plus étonnant que le Hamas est sensible à l’état d’esprit de la population palestinienne. C’est ce qui explique souvent ses changements d’attitude, l’arrêt des attentats suicides ou l’acceptation de trêves.

Israël ne veut pas la paix. Ce n’est pas avec des bombes que l’on vient à bout d’une résistance, celle d’un peuple occupé depuis plus de quarante ans. Les dirigeants israéliens sont soutenus à bout de bras par l’administration américaine et par les dirigeants de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy en tête. Tout simplement parce qu’Israël a réussi à faire admettre son indispensable présence dans la stratégie occidentale au Moyen-Orient en se plaçant comme rempart face à une supposée invasion islamiste. Peu importe la fausseté de l’argument, et surtout le mélange des genres (comme cela avait été fait entre l’Irak de Saddam et al Qaeda) : il permet de faire croire au danger pour l’existence d’Israël, d’amplifier le concept d’État juif, de faire oublier l’occupation et de justifier en filigrane la possession de l’arme atomique. D’où ces déclarations des chancelleries occidentales qui rejettent la faute des événements dramatiques de ces derniers jours sur le Hamas et mettent sur un pied d’égalité occupants et occupés tout en demandant de la retenue « aux deux parties ».

Ce faisant, Israël enterre un peu plus le mouvement national palestinien. Les manifestations se multiplient en Cisjordanie contre le massacre perpétré à Gaza et contre les conditions de vie inhumaines qui s’aggravent chaque jour un peu plus. Un ressentiment qui s’exprime principalement contre l’occupant mais qui pourrait bien emporter Mahmoud Abbas, le toujours président de l’Autorité palestinienne, dont les déclarations laissent perplexes et qui semble de plus en plus affaibli au sein des Palestiniens comme sur la scène internationale. Les Israéliens laissent pourrir la situation et attendent que les fruits mûrs tombent : l’écrasement du Hamas à Gaza, l’extinction du Fatah en Cisjordanie. Ne resteront plus alors que quelques chefs de tribus avec lesquels il sera très facile de négocier l’attribution de bantoustans vides de sens et de réalité économique. Les dirigeants israéliens pourront alors leur adjoindre ces Arabes d’Israël, comme le veut Tzipi Livni. Pour réussir ce tour de passe-passe, il faut des complices. Avec Washington, Paris et Bruxelles, Israël les a trouvés.

Pierre Barbancey, Humanité

samedi 3 janvier 2009

Carte de la Cisjordanie occupée






Publiée le 4 Juin 2007, par le Financial Times
cette carte donne une vue d'ensemble de la situation en Cisjordanie. Entre 2 et 3 millions de Palestiniens sont confinés dans une multitude d'enclaves séparées par des colonies, des routes, des check-points, des zones militaires... exclusivement israéliens.

En rouge, les zones inaccessibles aux Palestiniens constituées de colonies israéliennes illégales


D'après le blog: les mots ont un sens

jeudi 1 janvier 2009

Résister en 2009!

Des sans-abri meurent de froid mais, pour la ministre du Logement, ils en sont responsables, eux qui ne veulent pas être contraints à la promiscuité des dortoirs d’urgence. Un malade meurt faute de place et de moyens dans les hôpitaux mais, selon la ministre de la Santé, ce sont ces personnels, ces urgentistes qui tirent la sonnette d’alarme depuis des semaines, qu’il faudra mettre en cause. On pourrait encore rappeler Rachida Dati clouant au pilori - et bien à tort - les magistrats de Metz, après le suicide d’un jeune détenu.

C’est devenu une règle pour ce gouvernement : il provoque des drames par son ultralibéralisme mais il ne s’en reconnaît jamais coupable ni même responsable. Le silence assourdissant de Nicolas Sarkozy, alors que, jour après jour, le bilan des attaques de l’armée israélienne contre Gaza s’alourdit, est de la même veine.

Il n’a pas même l’excuse d’avoir la tête tournée par les rythmes de samba ou les charmes de Bahia. Depuis des mois, Tel-Aviv proclame ses intentions belliqueuses et freine les perspectives d’une paix durable. Depuis des années, les autorités érigent un mur de la honte et de la ségrégation. Sans sursaut d’indignation de l’Élysée.

« Ils n’y sont pour rien »… C’est le refrain que les ministres s’apprêtent à entonner lors des traditionnelles cérémonies des voeux. Ils ont imposé l’entière liberté des capitaux et ont fait des marchés financiers les grands ordonnateurs de la vie économique, mais ils n’auraient rien à voir avec la crise économique. Ils ont prôné, comme aux États-Unis, la « survie à crédit » pour les milieux modestes, mais cela n’aurait aucun rapport avec les subprimes. Ils ont livré la construction des prisons au privé mais, quand ça disjoncte et paralyse une maison d’arrêt à Mont- de-Marsan, les amis de François Fillon détournent les yeux. Ça n’a aucun rapport, sans doute…

L’année 2009 nous est présentée sous les auspices les plus sombres. Et là encore, personne n’y pourrait rien. L’addition des frénésies de profits des grands de ce monde va nous être présentée comme si cela allait de soi. Il faudrait en sus payer pour les remettre à flot et relancer ce manège infernal, en courbant l’échine avec déférence Eh bien l’Humanité s’attachera à désigner l’origine des maux, à nommer leurs responsables, à donner la parole à ceux qui résistent et cherchent les voies pour changer la vie. À vos côtés pour construire une belle et bonne année.

Patrick Apel-Muller, Huma 31 décembre

Brigade anti- vieux 2