En décembre, le ministre Darcos a dû reculer sur des points importants alors qu’il avait dit qu’il ne serait pas le ministre de « l’hésitation nationale ».
Ce recul est lié à la montée de la colère lycéenne, mais aussi à la suite des actions des personnels : il faut se souvenir que le ministre a annoncé le retour des sciences expérimentales dans le tronc commun après la manifestation nationale du dimanche 19 octobre, le retour des SES le 14 décembre avant l’action d’occupation des établissements lancée par le SNES.
Le gouvernement a eu peur de la colère de la jeunesse, mais aussi de la conjonction des revendications, et cela d’autant plus que les élections professionnelles ont clairement montré que les partisans du lycée modulaire étaient largement désavoués.
L’action paie, mais nous n’avons pas gagné sur les postes : 652 suppressions pour l’académie, dont 376 pour le second degré, c’est insupportable ! Le gouvernement a reculé sur les RASED, sur les postes aux concours qui ne diminuent pas contrairement aux premières annonces du budget. Il faut donc poursuivre pour obtenir le maintien des postes. Si nous n’y parvenons pas, le résultat ne sera pas seulement les mesures de carte scolaire, mais aussi la dégradation des conditions de travail et d’enseignement (effectifs, offre scolaire) et l’aggravation pour le remplacement pourtant déjà problématique.
Les organisations syndicales ont boycotté le comité technique paritaire académique pour dénoncer les suppressions de postes et appellent à
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