lundi 28 juin 2010

Didier Porte et Stéphane Guillon virés: sale temps pour la liberté d'expression

Les deux humoristes ont eu le tort de déplaire au seul auditeur que leurs chroniques ne faisaient pas rire: l'hôte de l'Elysée, l'"actionnaire principal" comme l'avait qualifié Val à sa prise de fonction à la tête de France Inter
Ci dessous, les dernières chroniques des deux trublions ainsi que le soutien de Morel leur camarade de drôlerie. Et, enfin un lien vers un site de soutien avec le communiqué de l'intersyndicale de Radio France et une pétition













http://www.pouruneradiopubliqueindependante.net/

vendredi 25 juin 2010

Retraites : deux millions de manifestants



40 000 à Lille, 60 000 dans la Région et deux millions dans tout le pays. La mobilisation est une vraie réussite. Le ministre du travail Eric Woerth (qui n'a pas encore démissionné lui dont la femme aidait une pauvre millardaire à payer moins d'impôts alors qu'il était ministre du budget!) a même du reconnaître que c'était une mobilisation de haut niveau en ajoutant (c'est quand même un ministre) que c'était moins bien qu'en 2003. Curieuse comparaison: quelle manif en 2003?
Pendant ce temps là, le président n'a rien de mieux à faire que de recevoir un joueur de l'équipe de France. Pour quoi faire? entendre les états d'âme de pauvres millardaires du ballon rond après leur déculottée au mondial? Quel mépris pour ces millions de salarié-es qui seront obligé-es de travailler deux ans de plus pour toucher une retraite amoindrie!
Le pouvoir et le patronat auraient tort de prendre les choses à la légère. Cette manifestation n'est que la deuxième sur la question des retraites. Après une période où les militants constataient une résignation chez les salariés, la tendance semble s'inverser. Le nombre de manifestants a doublé par rapport au 27 mai. Hier, les taux de grévistes étaient particulièrement forts dans différents secteurs. Beaucoup d'entreprises étaient représentées dans les manifs. Partout des collectifs unitaires se montent pour défendre ce bien précieux, ce "droit au bonheur" que constitue la retraite à 60 ans à taux plein.
N'en doutons pas, la mobilisation reprendra encore plus forte en septembre avec le début du débat à l'assemblée. Débat dans lequel les députés du PCF et du Parti de Gauche présenteront leur propre projet de loi radicalement différent du projet gouvernementalo-médéfien bien sûr.
En attendant, un rendez-vous régional nous est proposé ce mardi 29 juin au gymnase à Lille avec un meeting unitaire régional. Venez nombreux!

lundi 21 juin 2010

Le PCF engagé pour un « pacte d’union populaire »



À l’issue de leur congrès, les communistes ont décidé de poursuivre l’aventure du Front de gauche en lui impulsant « un nouvel élan » pour la rédaction d’un « projet partagé » coélaboré avec les citoyens. Pierre Laurent a été élu à la tête du parti en remplacement de Marie-George Buffet.

Un Parti communiste à l’agonie, miné par ses contradictions  ? C’est ce que la plupart des médias ont voulu voir des débats qui ont agité les quelque 600 congressistes réunis ce week-end à la Défense (Hauts-de-Seine). Mais pour les délégués présents au 35e Congrès du PCF, c’est bien la société qui est en crise, et non leur parti. Une société malade d’un capitalisme « incapable de relever les défis du développement humain et (qui) génère une violence sociale inouïe », dit leur résolution finale, adoptée hier après-midi. Un diagnostic qui élève à leurs yeux la responsabilité de leur formation politique pour hâter le changement de la société, dont la crise d’une ampleur inédite suscite forcément des débats intenses, pour se montrer à la hauteur d’une « alternative au XXIe siècle ». Les délégués n’ont pas l’intention de renoncer à leur combat. « Notre engagement communiste pour l’émancipation humaine est plus nécessaire que jamais », réaffirme la résolution, dans le fil du 34e Congrès de décembre 2008. Les délégués ont confirmé leur choix de la « forme parti », tout en martelant dans le même temps la nécessité d’une « transformation » du PCF.

Construire une « majorité de changement »

Mais c’est surtout le « défi » pour les forces de gauche d’ouvrir une « alternative au pouvoir de Nicolas Sarkozy » qui a occupé l’essentiel des débats des délégués. Ceux-ci avaient pour tâche d’« évaluer » la mise en œuvre des choix faits au dernier congrès, qui s’est traduit par la constitution d’un Front de gauche autour de ses trois composantes fondatrices (PCF, Parti de gauche, Gauche unitaire) aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010. Les participants ont majoritairement choisi de poursuivre cette démarche, en lui imprimant un « nouvel élan ». « Il est urgent de donner une perspective à la colère et aux attentes qui s’expriment à travers la construction d’un projet de transformation sociale pour sortir de la crise » et de donner corps à « une majorité de changement », autour d’un « pacte d’union populaire », affirme la résolution adoptée. Là encore, le débat, qui a mis en lumière des approches différentes, ne s’est pas résumé aux caricatures qui ont pu en être peintes. « Le sujet n’est pas de se positionner pour ou contre le Front de gauche. Cette offre a permis des avancées positives, mais peut-on penser qu’elle est, en l’état actuel, la réponse à la hauteur de la crise ? » a lancé une déléguée, dans une intervention symptomatique de la tonalité du congrès. De leur côté, les partisans d’un projet de résolution alternative portée par Daniel Cirera, repoussé après discussion par le Congrès, refusaient aussi le dilemme d’une posture pro ou anti-Front de gauche, insistant sur le besoin de poursuivre «  l’évaluation  » de cette stratégie par un débat dans le parti.

Conception originale du Front de gauche

Le congrès a ainsi énoncé une conception originale, propre aux communistes, du Front de gauche  : « Nous sommes seuls à gauche à proposer une telle formule de pacte d’union populaire », a souligné Pierre Laurent. Il s’agit, selon le nouveau secrétaire national du PCF élu hier, d’entrer dans la préparation des échéances électorales de 2012 par « une étape de mobilisation populaire forte autour de l’élaboration d’un projet » avec les citoyens, animée par les formations du Front de gauche. Ce processus public, destiné à déjouer le piège de la personnalisation de la présidentielle, sera lancé à la Fête de l’Humanité. La résolution précise que la candidature pourra « soit être issue de l’une des formations du Front de gauche, soit être issue du mouvement social », sans « préalable ni exclusive », le congrès de juin 2011 devant arrêter le nom du candidat soutenu par le PCF. Le congrès a également lancé un appel à « tous les citoyens et à toutes les forces de gauche » pour « une riposte amplifiée à la politique de la droite ». « Sans attendre 2012, c’est dès maintenant qu’il faut mettre la droite en échec », dit le texte, qui engage le PCF à « prendre les contacts nécessaires avec l’ensemble des forces de gauche ». Le congrès entend en particulier poursuivre « la mobilisation contre la casse des retraites jusqu’au retrait du projet gouvernemental » et exiger un « référendum » pour faire échec à la réforme des collectivités territoriales.

Sébastien Crépel l'huma du 21 juin

vendredi 18 juin 2010

Plutôt Hitler que le Front populaire ! (slogan de la droite et du patronat dans les années 1930)


En cette semaine de commémoration de l'appel du 18 juin (qui coïncide d'ailleurs avec la semaine où notre gouvernement entend liquider un acquit majeur inscrit dans le programme du Conseil National de la Résistance: le droit à la retraite!) une analyse intéressante de la défaite française de 1940 par Annie Lacroix-Riz historienne dans l'émission "La-bas si j'y suis" sur France Inter
A écouter: http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1961

jeudi 17 juin 2010

Retraites : le gouvernement abat violemment ses cartes


Analyse de la Gauche Unitaire sur la réforme des retraites le 16 juin:

Le ministre du travail Eric Woerth qui a dévoilé ce matin, après les « arbitrages » présidentiels, les grandes lignes du projet de contre-réforme des retraites était tout à fait conscient d’entrer dans le dur d’une séquence politique décisive. Il a annoncé que « personne ne pourra faire croire que c’est un recul social ». L’analyse de son projet montre pourtant exactement le contraire. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 60 ans à 62 ans (et par extension de l’âge légal pour avoir droit à une retraite à taux plein sans décote, même sans avoir cotisé le nombre d’années nécessaires, de 65 à 67 ans) comme la confirmation de l’allongement de la durée de cotisation, constituent en effet une régression sociale majeure.

Le droit de partir à la retraite à 60 ans constitue un des éléments décisifs (avec la journée de 8 heures, les congés payés…) des conquêtes sociales gagnées par le mouvement ouvrier en France et un progrès humain essentiel, rendu possible par la hausse de la productivité du travail. La tendance à la baisse du temps de travail est une évolution historique majeure. Elle est, ni plus ni moins, qu’un élément de la redistribution d’une partie de l’accumulation des gains de productivité du travail. C’est contre ce progrès que les libéraux mènent l’offensive. Pour eux, « travailler plus », c’est « travailler sans limite » pour accroître les profits au maximum et donc ponctionner au maximum sur les salaires.

L’affirmation que la retraite à 60 ans, comme la droite le répète depuis des semaines, ne serait plus qu’un « dogme » dépassé et archaïque témoigne du caractère profondément idéologique d’une élite politico-financière qui, pour son propre profit, ne supporte plus les droits arrachés par les mobilisations du monde du travail, et qui cherche à limiter à son strict minimum la redistribution vers le plus grand nombre des richesses produites.

L’allongement de la durée de cotisation a déjà pour effet de baisser le niveau des pensions. Le recul de l’âge légal à 62 ans aggraverait considérablement la baisse du niveau de vie des futurs retraités.

Aujourd’hui, déjà une grande partie des salariés est contrainte de partir avant 60 ans dans des dispositifs de préretraites, ou dans la majorité des cas passe par la « case chômage » avant de pouvoir prétendre à la retraite. Le gouvernement, qui n’en est pas à une pirouette près, prétend renforcer les incitations à l’emploi des seniors (en accordant au passage de nouvelles aides financières aux entreprises…) mais il se base par ailleurs sur des projections économiques qui anticipent un maintien à un niveau élevé du chômage autours de 7% : cherchez l’erreur !

Et Woerth donne un exemple, pour qui n’aurait pas bien saisi le sens politique de cette contre-forme. La pénibilité sera reconnue dès lors que les salariés souffrent « d’un affaiblissement physique avéré au moment du départ en retraite pour bénéficier du dispositif retraite pour pénibilité », et d’ajouter que n’est pas prévu de reconnaissance de cette pénibilité « pour des salariés dont la santé n’est pas altérée, mais risquerait de l’être plus tard ». En d’autres termes, ce qu’on reconnait pour les salariés c’est le sacrifice au travail, et pour les patrons c’est implicitement la possibilité de sacrifier les salariés au travail. Bonne conscience oblige, la volonté sine die de renforcer la prévention des situations de pénibilité est affichée !

La droite sait que faire passer une telle contre-réforme implique certaines remises en cause, notamment du bouclier fiscal pour donner un « habillage équitable ». Mais les quelques mesures mises en avant sont particulièrement dérisoires. Hausse indolore d’un point de la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu et quelques menus prélèvements sur le capital… Un prélèvement sur les dividendes est censé rapporter 645 millions d’euros par an (soit moins de 2% des 35 milliards d’euros de dividendes distribués en 2009 par les entreprises du CAC 40). Les retraites chapeaux seront amputées de 110 millions d’euros (mais Sarkozy n’avait il pas promis d’en finir avec ce « scandale » ?). Quant aux stock options, ce sont seulement 70 millions d’euros qui leur seront prélevés… Il ne fallait pas se donner tant de mal !

Le gros des ressources « nouvelles » seront constituées par l’annulation d’allègements de cotisations patronales pour un montant de deux milliards, en fait donc par un rétablissement du salaire déjà dû. Notons au passage que l’effet de cette mesure n’affectera que peu la masse salariale versée par les employeurs les plus importants, à commencer par ceux du CAC 40. Cet aspect de la contre-réforme a été calibré pour qu’il n’y ait surtout aucun effet sur les profits.

Cela passera également par une brutale remise en cause du pouvoir d’achat des fonctionnaires. L’alignement (par le bas) du taux des cotisations du public sur le privé qui passera de 7,85 à 10,55 entraînera une baisse du traitement net des fonctionnaires. En fait, ce sont autant d’économies sur le budget de l’État et des collectivités territoriales. En tout, ce sont plus de 4 milliards d’euros de pouvoir d’achat des salariés du public qui seront ponctionnés.

La comparaison entre les 645 millions d’euros prélevés aux actionnaires et les 4 milliards prélevés aux fonctionnaires illustre bien les priorités de ce gouvernement.

Eric Woerth a présenté son projet comme s’il n’y avait pas d’autre politique possible, comme si les choix du gouvernement et Nicolas Sarkozy étaient une fatalité. Il n’a cessé de répéter que tous les autres pays européens faisaient la même chose. Ce n’est pas une grande découverte que les politiques menées en Europe depuis 20 ans ont été mises en œuvre au détriment des salariés et au profit de la finance. Ces politiques sont celles qui, précisément, nourrissent la crise économique mondiale que nous connaissons aujourd’hui ! Et dans la plupart des pays d’Europe, au Portugal, en Grèce, en Espagne, les salariés, les organisations syndicales se battent pied à pied pour empêcher ces régressions sociales.

C’est la bataille qui est devant nous dans les prochaines semaines, à commencer par la journée nationale d’action interprofessionnelle unitaire du 24 juin prochain. Rien n’est écrit d’avance. Il faut faire entendre dans le pays les exigences citoyennes sur les retraites et bloquer le gouvernement par un mouvement d’ensemble. Toute la gauche politique et sociale doit faire front pour mettre en échec cette contre-réforme. Pour assurer pour toutes et tous la retraite à laquelle chacun et chacune peut légitimement prétendre, il est également nécessaire qu’une alternative de rupture soit majoritaire à gauche pour imposer une autre répartition des richesses, juste et équitable celle-ci. Il y a urgence !

Travailler plus pour gagner moins


Analyse du Parti de Gauche sur la réforme des retraites le 16 juin

La réforme des retraites présentée mercredi par le gouvernement est un véritable rouleau compresseur contre le travail : âge légal de départ repoussé de 60 à 62 ans, durée de cotisations relevée à 41,5 annuités, droit à la retraite à taux plein repoussé à 67 ans. Les salariés, à commencer par les ouvriers et les femmes, subiront ainsi une double peine : travailler plus pour gagner moins. D'autant que les mesures sur la pénibilité relèvent d'une grossière aumône. Choisis « individuellement » parmi les invalides et victimes d'accidents du travail, à peine 10 000 salariés pourraient ainsi partir avant 62 ans.
Les fonctionnaires sont aussi touchés de plein fouet. L'augmentation de leurs cotisations diminuera leur salaire net. Et elle ne rapportera rien au régime de retraites par répartition. Un véritable plan d'austérité que le pays va durement payer ! Sans oublier que le relèvement de l'âge légal va faire exploser le nombre de chômeurs âgés.

L'injustice de cette réforme est résumée par un chiffre : 90 % des efforts seront supportés par les travailleurs et 10 % seulement par le capital et les hauts revenus. Ces derniers ne paieront que 4 milliards d'euros sur les 42 milliards de besoin à couvrir à l'horizon 2018. Ces 4 milliards sont dérisoires comparés aux 30 milliards d'euros par an de baisses d'impôts distribuées par la droite aux plus riches depuis 2002.

Comme la réforme Fillon de 2003, qui devait garantir l'équilibre jusqu'en 2020, cette réforme sera aussi inefficace. Elle ne rétablira pas l'équilibre des comptes en 2018 comme elle le prétend. Faute de dégager des ressources nouvelles en partageant les richesses, le gouvernement a trouvé une astuce. Il veut éponger les déficits qui vont s'accumuler jusqu'en 2018 avec le Fonds de réserve des retraites, qui n'était pourtant destiné qu'à équilibrer les régimes à partir de 2020. Le gouvernement continue ainsi le dépeçage des ressources publiques. Il prépare la faillite générale du système par répartition. Et son remplacement par la capitalisation.

Face à un tel rouleau compresseur, nous portons un double mot d'ordre. Nous exigeons le retrait du projet de réforme du gouvernement dans les mobilisations du 24 juin puis de la rentrée. Et nous nous engageons à abroger ces mesures si un gouvernement du Front de Gauche arrive au pouvoir en 2012.



mercredi 16 juin 2010

Daniel Dewalle (PCF) au second tour à Houdain



Déjouant les pronostics, l’ancien maire de cette ville du Pas-de-Calais est arrivé en tête de la gauche dans la cantonale partielle de dimanche et sera seul en lice au second tour.
Correspondance.

Daniel Dewalle, ancien maire d’Houdain et ancien conseiller régional, candidat PCF-Front de gauche, est arrivé en tête dimanche du premier tour avec 35,5 % des voix de la cantonale partielle d’Houdain (Pas-de-Calais). Le socialiste Éric Deleval, deuxième avec 31,5 % des suffrages, a immédiatement annoncé son « désistement républicain » en sa faveur. Marqué par une abstention de 75 %, le résultat du vote en nombre de voix n’a pas permis à Emmanuel Rignaud (FN, 13,7 %), ni à Daniel 
Madajewski (UMP, 11,5 %) de se maintenir, faute de réunir les 10 % d’inscrits nécessaires. 
Lisette Sudic (Europe Écologie) a pour sa part totalisé 7,9 % des suffrages.

Il s’agissait de pourvoir au remplacement d’Alain Wacheux (PS), sous le coup d’un cumul de mandats depuis son élection au conseil régional en mars dernier. « Je comprends d’autant mieux la tristesse des socialistes que j’ai moi-même dû me désister huit fois en leur faveur depuis 1981 », précise Daniel Dewalle. « Ma récente démission de mon siège de maire et mon refus de me présenter à un nouveau siège de conseiller régional ont également révélé que je ne suis pas un chercheur de place, mais un militant », commente encore le candidat communiste, qui songe déjà au meilleur moyen d’être « actif et efficace » au sein de l’assemblée départementale. Seul en lice donc au second tour, mais pas seul dans les combats qu’il entend continuer à mener. Sur ses affiches figure « l’humain d’abord », slogan du Front de gauche toujours d’actualité ici depuis les élections régionales, même si le Parti de gauche n’est pas présent dans le secteur du Bruaysis. Y figure surtout un petit tracteur, véhicule emblème des mobilisations rassembleuses, populaires et médiatiques portées par l’ancien maire d’Houdain en faveur du maintien des services publics (voir l’Humanité du 21 mai 2010) dans ce secteur de l’ex-bassin minier du Pas-de-Calais. Daniel Dewalle est convaincu que les combats menés, tracteurs en tête, pour sauver gendarmerie, tri postal et antenne locale du Trésor public, ont pesé dans le choix des électeurs. Il n’a visiblement pas fini de vérifier le bien-fondé d’une devise qu’il partage inlassablement  : « Les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mène pas  ! »

Laurence Mauriaucourt

vendredi 11 juin 2010

Le Front de gauche
 dans une nouvelle dynamique





Les dirigeants du PCF, du PG et de la Gauche unitaire veulent construire avec les citoyens un programme partagé pour une alternative de gauche. Premier grand rendez-vous la Fête de l’Humanité. Ils vont intensifier la riposte contre Sarkozy.
Ils ne s’étaient pas retrouvés dans le cadre d’un sommet depuis les élections régionales. Mercredi soir, au terme d’une rencontre de deux heures, les dirigeants des trois composantes fondatrices du Front de gauche ont confirmé leur volonté de continuer ensemble, de développer leur engagement commun dans la lutte contre l’offensive libérale qui provoque « tant de souffrances sociales », selon les mots de Marie-George Buffet. Les trois délégations, conduites respectivement par Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PG) et Christian Picquet (Gauche unitaire), sont convenues de proposer l’élaboration, dans le cadre d’un grand débat public de plusieurs mois, d’un « programme partagé ». Cette campagne citoyenne sur l’alternative sera lancée en grand au cours de la Fête de l’Humanité. Le comité de liaison est appelé à intervenir davantage afin d’impulser la résistance à la politique de Nicolas Sarkozy. Les communistes peuvent être satisfaits que leur volonté ait été partagée de voir le Front s’élargir à des forces sociales, des responsables syndicaux, des intellectuels qui deviendront des partenaires de plein droit. Mais le Front n’a pas vocation à devenir un parti politique. Il n’y aura donc pas d’adhésions directes. Les hommes et les femmes qui veulent s’engager sans adhérer à l’un des partis composant le Front pourront faire partie d’une association regroupant « les partisans du Front de gauche ».

Les malentendus avec le PG dissipés

Les nuages qui avaient projeté un peu d’ombre sur les relations entre le PG et ses partenaires se sont dissipés. « La température avait un peu monté » convenait hier Jean-Luc Mélenchon, « mais nous sommes repartis », ajoutait-il, soulignant « la gravité du moment » qui exige d’« être à la hauteur ». Le président du PG n’a pas hésité à parler, à propos du nouvel engagement du Front de gauche autour d’un programme partagé, d’un « événement historique ».

Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, a lui aussi invité à mesurer le progrès que constitue le Front de gauche, qui « réunit des militants et des formations de traditions différentes qui dans le passé se sont parfois durement affrontés ». « En toute responsabilité, nos trois composantes ont fermement décidé de poursuivre l’espoir du Front de gauche », s’est félicité l’ancien dirigeant de la LCR.

Alors, dans ce contexte, les débats et les crispations autour des candidatures, notamment à la présidentielle, ne doivent pas prévaloir sur la résistance. « On n’attend pas 2012, c’est maintenant qu’il faut stopper Sarkozy », a expliqué Marie-George Buffet en annonçant que le Front de gauche allait engager des actions communes pour la défense des retraites, sur l’école, les dépenses publiques, la paix… Une nouvelle réunion se tiendra après la journée de mobilisation syndicale du 24 juin.


Jean-Paul Piérot l'huma du 11 juin

jeudi 10 juin 2010

Enjeu de Civilisation ! le Débat à LILLE : 15 juin. Venez nombreux, l'enjeu est de taille !


LE DROIT A LA RETRAITE, J’Y TIENS - JE LE DÉFENDS

Réunion publique à LILLE - mardi 15 juin - 18h30

Halle aux Sucres, rue de l’Entrepôt (Vieux-Lille)

avec la participation de :

Maryse Dumas - Responsable nationale de la CGT

Frédérique Rolet - Dirigeante nationale, syndicaliste enseignant

Michelle Demessine - Sénatrice, Parti Communiste Français

Christophe Ramaux - Économiste, Parti de Gauche


Le collectif régional pour la défense des retraites dont font partie le PCF, le NPA, le PG, la GU, Europe Ecologie, la FSU et plusieurs syndicats de Solidaires ainsi qu'ATTAC et d'autres collectifs comme le Front de Gauche de Villeneuve et environs et le collectif des jeunes pour la retraite.
Ce collectif régional organisera un meeting régional le mardi 29 juin 19h00, salle du Gymnase
à Lille.

mercredi 9 juin 2010

Jeudi 26 Aout 2010 Journée de détente et d'action à Malo


Notre journée de détente et d’action pour le "droit aux vacances" Malo 2010 se tiendra le jeudi 26 août.

Sa préparation est déjà en route et la mobilisation commence elle aussi.

Nous vous adressons dès aujourd’hui l’affiche 2010, réalisée par Babouse à mettre sans attendre sur les sites des sections et à adresser largement autour de vous à vos connaissances.

L’affiche sera disponible à la fédération à partir du lundi 14 juin 2010.

Un tract (recto verso) sera disponible comme chaque année dès les premiers jours de juillet. Les sections qui souhaitent utiliser le verso pour indiquer les horaires et lieux de passages de leur bus doivent prendre contact à la fédération auprès de Christabel.

dimanche 6 juin 2010

Au Pont de Bois, on parle retraites!







Vendredi dernier plusieurs militantes et militants du Front de Gauche ont tenu un stand d'information sur les retraites. Plusieurs dizaines de signatures ont été récoltées.

jeudi 3 juin 2010

Des sanctions pour l'État d'Israël!



L’agression meurtrière par l’armée israélienne, préméditée et sauvage, dans les eaux internationales contre la « flottille de la liberté » a causé 19 morts et plusieurs dizaines de blessés. Des centaines de bénévoles, élus, militants internationaux ont été arrêtés, et emprisonnés. C’est un acte de piraterie sanguinaire, commis au mépris de toutes les règlement internationaux.

C'est pourquoi, les organisations signataires appellent à une

Manifestation à Lille le dimanche 6 juin

Rendez-vous à 11 h métro Wazemmes

Premières signatures : AFPS Nord-Pas de Calais, UJFP, IJAN, Communauté palestinienne du Nord, Ligue islamique du Nord, Rassemblement des Mosquées du Nord, IDM, CSP 59, Collectif Afrique, LDH, MRAP, Génération Palestine, Enfants de Palestine, Comité Libérez Les, Comité Solidarité Basque, Voie Démocratique, Les Gens d’Hellemmes, Mémoire vive, UD CGT Nord, FSU 59/62, Coordination communiste, PCF, UJCF , les Verts, NPA, URCF,

Brigade anti- vieux 2