Si l’Etat finance et sauve l’entreprise, cela ne peut se faire sans contrepartie. La France disposerait de 25% du capital de Dexia, soit une minorité de blocage. La contrepartie est simple : il faut limiter les taux variables qui étranglent les collectivités territoriales de notre pays. Si Dexia augmente les taux d’intérêt des prêts, les collectivités seront contraintes d’augmenter les impôts locaux, et au final, de faire payer par les populations les conséquences de la crise financière. Nicolas Sarkozy doit exiger que Dexia donne publiquement des garanties sur le maintien des taux d’intérêts pour l’ensemble des collectivités territoriales. Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF
Quelques prises de position importantes de notre Parti sur la crise financière du capitalisme:
Dexia
L’Etat français a injecté trois milliards d’euros pour sauver Dexia, une banque qui finance la moitié des collectivités territoriales françaises, et le plus souvent en accordant des prêt à taux variables.
Le gouvernement est aux abois. Pour tenter de sauver ce qui peux encore l’être dans la bourrasque financière, François Fillon annonce ce matin dans une interview au journal « Les échos » qu’il s’apprête à piocher dans la caisse du livret A. Ce placement est devenu pour les français le plus sûr, car à l’abri – pour le moment –des marchés financiers.
Pour justifier l’opération détournement des fonds du logement social, il évoque des prétendus « excédent de la collecte du livret A par rapport aux besoins de logement social ».
Quel cynisme ! Le premier ministre ferait mieux de réviser ses fiches, rien que pour l’Ile-de-France, ce sont 300.000 familles qui sont aujourd’hui en demande de logement social.
Non monsieur le premier ministre, l’épargne des français ne doit pas servir de bouche trou à la spéculation financière. Bien au contraire. En ces temps de crise, c’est bien l’épargne qu’il faut préserver. Le Parti communiste français met en garde le gouvernement contre le détournement de l’épargne des français. Une telle décision pourrait avoir des conséquences dramatiques.
Le 8 novembre, le Parti communiste français organise les états généraux du logement, avec un ordre du jour particulièrement d’actualité : Analyse des effets du capitalisme et de sa financiarisation concernant le secteur de l’immobilier.
Paris, le 1er octobre 2008. Parti communiste français
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