samedi 23 avril 2011

DSK et Sarkozy du pareil au même



Par Alain Descamps Parti de Gauche


DSK est né à Neuilly-sur-Seine d’un père conseiller juridique et fiscal, membre du Grand Orient
de France et d’une mère journaliste.


Il travaille au centre de recherche sur l’épargne où il se lie d’amitié avec Denis Kessler avec qui
il publie “l’Epargne et la retraite”. On se s’étonne pas qu’il relancera la réflexion sur les fonds de
pension à la française. Cliquer sur la date pour lire la suite



Ministre de l’industrie et du commerce extérieur dans le gouvernement d’Edith Cresson en 91-
92 puis dans celui de Pierre Beregovoy en 92-93.


Il crée en 93 le cabinet DSK consultants et devient avocat d’affaire. Il délivre des conseils
grassement rémunérés à Alcatel, EDF, la Cogéma, la Sofres, Elf, MNEF. Pour ces 2 dernières
entreprises il aura des démêlés avec la justice et finalement un non-lieu.


En 94 il participe à la création du “Cercle de l’Industrie”. Il y côtoie les PDG de l’Oréal,
Schneider, Péchiney, Renault, Rhône Poulenc, Lafarge, Michelin, Usinor, Compagnie Générale
des Eaux, Total, etc. Autour de DSK, ce Cercle rencontre tous les 2 mois, les commissaires
européens, le président de l’OMC, celui de la Commission. européenne. DSK se forge à cette
occasion de solides amitiés.


Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie dans le gouvernement Jospin de 97 à 99.
C’est au siège de la société Cap Gémini qu’il prépare son entrée au ministère des finances.
Le gouvernement Jospin privatisera à un rythme inégalé :
- l’Aérospatiale (le cours de l’action grimpera de 70%, 10000 emplois seront supprimés en
Europe, des délits d’initiés sont découverts).
- France Télécom qui devient la seconde entreprise la plus endettée du monde. L’Etat doit
injecter des capitaux pour éviter la faillite.
- Thomson-CSF, Thomson Multimédia, Air France.
- Le Crédit Lyonnais auquel il applique la formule chère aux libéraux : socialiser les pertes,
privatiser les profits.
- La Caisse d’Epargne, le GAN, le CIC, la Marseillaise de Crédit, le Crédit Foncier.
DSK multiplie des exemptions et les allègements fiscaux sur les plus-values et les stocksoptions.
Il est un farouche défenseur de l’Euro et des traités européens.


DSK est loué par les médias. Le Point, Paris Match, la Tribune, le Figaro, Europe 1 en font un
portrait flatteur, médias qui appartiennent à ses amis.


Soutenu par Nicolas Sarkozy, il devient directeur du FMI en 2007. Son salaire annuel net
d’impôt représente 267400 € auquel s’ajoute une allocation de frais de 47800€. Il imposera une
politique d’austérité (réduction de salaires, âge de départ à la retraite repoussé, montants des
pensions gelés, les dépenses de santé et d’éducation rognées, etc).


DSK et Sarkozy ont le même réseau d’amis avec lesquels ils sont en connivence. Ils
appartiennent à cette oligarchie des grands groupes financiers et industriels, des groupes
de pression, des médias dominants, des hauts-fonctionnaires pantoufleurs, des instances
internationales.
Pour Sarkozy, ses connivences apparaissent clairement (la bande du Fouquet’s). Cette
oligarchie ne se dissimule même plus tant elle est assurée que les médias dominants seront
plein de mansuétude.
DSK lui, en tant que représentant du PS, habillera ses pratiques d’un soi disant
accompagnement social qui diminuera les oppositions d’une certaine gauche. Le brouillard
idéologique ainsi créé cachera à une bonne partie des citoyens la brutalité des politiques
libérales auxquelles ils sont déjà soumis par Sarkozy.

Brigade anti- vieux 2