dimanche 21 septembre 2008

Fête dans l' amertume aux Genêteries...


Débats avec des élus et des responsables des centres sociaux le matin, puis Fête, l'après-midi, place de Verdun, la journée de samedi s'annonçait comme un moment fort pour les adhérents du Centre social d'Annapes.

Notre Parti était présent le matin par la voix de Marc Delgrange et l'après midi, avec un stand où nous avons montré les photos de Malo, vendu Liberté et fait signer des pétitions. Mireille, Isabelle, Jean-Claude et Jacques étaient également de la partie...

Malgré les jeux pour enfants et l'animation des stands des associations, malgré le podium, la musique, les chants et les danses des groupes qui se sont partagé la vedette, le coeur n' était pas tout à fait à la fête puisque le constat amer de la fermeture officielle du Centre a été confirmé le matin même.

C'est donc la dissolution du Centre social et la procédure de licenciement pour 21 salariés.

Ce n'est pas rien.


"Je fais quoi, moi, sans le Centre Social, j'me tire une balle dans la tête?" Ces mots d'une adhérente détonnent face aux propos lénifiants des responsables qui n'ont réussi qu'à nous proposer un redéploiement des Genêts dont la teneur n'est toujours pas claire
.

Ainsi, seuls quelques adhérents ont su montré par des mots simples et parfois terribles, à la fois leur attachement à la structure qui va disparaître, mais aussi l'angoisse de ceux qui ont bien compris que toute cette histoire, au delà des problèmes techniques et financiers, au delà des propos rassurants, se termine par une forme d'abandon.

D'aucuns s'étonneront alors de retrouver les familles au supermarché et les enfants devant la télé, et nous tiendront des discours fumeux sur la "parentalité" . Un concept utilisé par la CAF et par d'autres, qui a l'avantage d'être plutôt creux et surtout, d'avoir un contenu à géométrie variable.

Encore une fois, les mots et les actes des "décideurs" comme des responsables, ne sont pas à la hauteur de la situation. Certes, la ville et la CAF souhaitent soutenir un nouveau projet dans un autre local et avec une nouvelle équipe.

Mais quel avenir, sans les murs et avec une structure allégée?

Dominique Lecomte

Brigade anti- vieux 2